dimanche 28 juillet 2024

Inventer des tactiques « créatives »

Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Larguer des lentilles d'eau, la nouvelle « ruse » pour saboter les mégabassines" :

Inventer des tactiques « créatives »

"Faut-il pour autant renoncer aux actions massives ? Face à des forces policières positionnées en « fortins » autour des lieux ciblés, « on s'aperçoit que nos manières de fonctionner se heurtent à des difficultés croissantes sur le terrain et qu'il faut se réinventer », explique Léna Lazare, porte-parole des Soulèvements de la Terre. Le pari reste de parvenir à mener « des actions directes massives et impactantes en plein jour », mais le mouvement et ses alliés recherchent des applications « nouvelles et créatives » de leur triptyque de modalités d'action : occupation, blocage et désarmement.

Léna Lazare prend l'exemple de la mobilisation contre le projet autoroutier de contournement est de Rouen, en mai 2023 dans l'Eure. Au cours d'une balade naturaliste dans une forêt menacée par le chantier, les militants ont planté des clous dans les arbres pour en empêcher l'abattage. « Ce sont des gestes difficiles à réprimer, car ils peuvent se faire à pleins d'endroits différents », explique la militante. La saison 8 des Soulèvements est annoncée à l'automne, avec une action contre la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse.

D'ici là, une « traversée des luttes pour l'eau » est annoncée en septembre par Bassines non merci, qui franchira les Alpes pour rejoindre un campement organisé à Vicence, près de Venise en Italie, contre le projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin. Les militants italiens y occupent une forêt menacée par le chantier ferroviaire, et y organisent un campement du 5 au 8 septembre. Comme un clin d'œil à la loutre des Soulèvements de la Terre, les Italiens ont choisi le blaireau pour symboliser leur lutte."

https://reporterre.net/Les-Soulevements-une-inspiration-pour-les-ecologistes-radicaux-europeens

7 commentaires:

Anonyme a dit…

850 millions d'oeufs contre un plat de lentilles...

Cerf-volant VS méga-bassines : explications !
Collectif Bassines Non Merci



https://youtu.be/4VzWdPjZuVU?si=pwaathOC7dRztxUi



Vendredi 19 juillet, dans le cadre de la mobilisation STOP MÉGABASSINES, les Naturalistes des Terres ont lâché des lentilles d’eau dans une mégabassine, par la voie des airs. L’objectif ? Bloquer sa pompe et incarner « la revanche du vivant ».

En parallèle, des milliers de personnes marchaient sur Cérience, sous forte présence des forces de l'ordre.

Anonyme a dit…

"L'écoterrorisme" à la sauce Darmanin...

Qui sont (vraiment) les Soulèvements de la Terre ? | Konbini Documentaire
Konbini


https://youtu.be/v4nruBu4aLI?si=rHCIRqu3989ENqPt


Écoterroristes ou écorésistants ? Les Soulèvements de la Terre, c’est ce mouvement écologiste qui a fait irruption dans l’actualité en 2023 à la suite des violences lors de la manifestation de Sainte-Soline.

Fondé en 2021 à Notre-Dame-des-Landes, le collectif lutte contre l’agro-industrie en employant des méthodes radicales qui font polémique. De l’action contre les méga-bassines à la dissolution souhaitée mais non-obtenue par Gérald Darmanin, on a suivi ses deux porte-paroles Léna et Joan pour comprendre les racines (paysannes) et les motivations du groupe, tant décrié par les politiques et les médias.

Anonyme a dit…


"Le 27 juillet, à l’aube, une petite équipe de militants opposés à l’autoroute A69 a déjoué le dispositif de sécurité pour s’introduire près des arbres de la zad de la Crem’arbre, à Saïx (Tarn), menacés par le chantier. Un militant est parvenu à contourner les vigiles et leurs chiens pour se hisser sur « Majo », l’un des arbres centenaires présents sur le site et labellisé arbre remarquable.

Après 47 jours de siège sur le site de la Crem’arbre à partir de mi-février, les zadistes étaient descendus des arbres le 24 mars. Ils avaient obtenu que le site soit protégé par l’Office français de la biodiversité (OFB) en raison de la présence d’une mésange bleue, mais uniquement jusqu’à septembre prochain. Alors que deux autres occupations se sont installées à Saïx, la Cal’arbre et le Verger, la Crem’arbre reprend ainsi du service à l’approche de la période des coupes, le 1er septembre prochain.

« Iels ont voulu nous faire croire que la partie était bouclée, c’est mal connaître la zad qui fragilise toujours plus le projet d’autoroute depuis de longs mois », ont indiqué les zadistes dans un communiqué. Contacté par Reporterre, un militant de la zad dénonce un comportement « cynique » des forces de l’État et du concessionnaire de l’autoroute NGE-Atosca, qu’il accuse de « mettre en danger » le grimpeur, « en lui refusant l’accès à l’eau et à l’assistance médicale par fortes chaleurs ».


https://reporterre.net/A69-un-arbre-de-nouveau-occupe-a-la-zad-de-la-Crem-arbre

Anonyme a dit…

A 69 : ATOSCA MISE SUR LE FLOU NATIONAL

Encore trois sites occupés

"En l'état, Atosca prévoit toujours une livraison fin 2025. Avec toujours quelques obstacles sur sa route : au premier rang desquels, la présence d'occupants sur trois sites : la Crémade à Saix, la Cal'arbre (avec une trentaine de personnes) et Verfeuil.

"Sur les deux premiers sites, nous avons pleinement possession des terrains et nous avons des décisions de justice qui reconnaissent que cette occupation est illicite", explique Martiel Gerlinger. "Nous allons donc signifier ces décisions aux occupants et procéder à leur expulsion. Le recours aux forces de l'ordre est possible."

Quand ? Le concessionnaire reste flou sur ce sujet, précisant simplement avoir signifié mardi au militant monté dans un arbre la décision d'expulsion, et ce dernier en est descendu mercredi.

Flou, le concessionnaire l'est aussi sur le nombre d'arbres qu'il reste à couper à partir de septembre. "On a coupé 95% des arbres qu'il était nécessaire de couper, il reste quelques hectares, des arbres par-ci par-là, essentiellement des buissons et broussailles", assure Atosca, qui ne souhaite pas donner d'autres détails, par crainte des actions des opposants.

S'il faut avoir recours à la force publique, nous le ferons
Martial Gerlinger, PDG d'Atosca
À Verfeuil, la situation est particulière: Atosca dit bel et bien avoir racheté la maison sur ce terrain, mais elle reste occupée par une locataire avec son enfant en bas âge. "Des solutions de relogement très intéressantes lui ont été proposées, mais nos tentatives sont restées vaines", explique le concessionnaire. "Hors de question d'y aller en force, nous souhaitons lui faire de belles propositions."

Mais des opposants à l'A69, une dizaine selon Atosca, occupent également cette zone. "Quand la locataire sera partie, nous nous pourrons traiter le sujet des occupations illicites. S'il faut avoir recours à la force publique, nous le ferons", précise Martial Gerlinger.

Parmi les autres obstacles, se trouvent les décisions attendues du tribunal administratif quant à la validité de l'autorisation environnementale donnée au projet. Selon Martial Gerlinger, elles pourraient tomber "d'ici à la fin de l'année, début d'année prochaine".

Des fouilles archéologiques doivent par ailleurs toujours être menées jusqu'à la fin de l'année 2024. Enfin, des négociations sont toujours en cours sur deux lieux pour des acquisitions de terrain, mais Atosca mise sur un accord avec les deux propriétaires d'ici à la fin de l'été."


https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/sur-le-chantier-de-l-a69-atosca-dit-avoir-tous-les-feux-au-vert-pour-continuer-a-travailler-2311208.html

Anonyme a dit…

LE MONARC NOYÉ DANS UN PUITS DE CARBONE ?

Une approche simpliste ?

"Si l’état des forêts est critique, l’ambition élyséenne a néanmoins été accueillie fraîchement par nombre de forestiers, scientifiques et défenseurs de l’environnement. « Ce chiffre est un excellent coup de com, mais il traduit une approche comptable et simpliste de la forêt », égratigne Sylvain Angerand, membre de l’ONG Canopée. Comme d’autres esprits critiques, cet ingénieur forestier redoute que ce plan de relance n’encourage les coupes rases.

Cette pratique, qui consiste à abattre tous les arbres d’une même parcelle en une seule fois, est souvent suivie d’une plantation en monoculture, c’est-à-dire avec une seule espèce d’arbre. Un procédé brutal et peu vertueux d’un point de vue écologique. Car en mettant à nu un terrain forestier et en retournant la terre, les coupes rases se révèlent non seulement désastreuses pour la biodiversité mais aussi pour le climat : alors que la moitié du CO2 stocké par une forêt est enfouie dans le sol, elles ont pour conséquence de libérer ce carbone dans l’atmosphère.

Or la politique forestière initiée sous Emmanuel Macron n’a fait qu’encourager ces coupes. Ainsi, le plan de relance élaboré en 2020, lors de la crise Covid, et dont l’une des ambitions était – déjà ! – de planter massivement des arbres (50 millions en deux ans), a très largement financé ce type d’opérations, selon un bilan réalisé par l’ONG Canopée.

En 2023, la publication d’un rapport du Conseil supérieur de la Forêt et du Bois (CSFB), qui dessine les orientations du gouvernement en la matière, a renforcé les inquiétudes : on peut y lire que pour atteindre l’objectif d’un milliard d’arbres, les plantations après coupes rases - dites plantations « en plein » - seront largement privilégiées.
(…)


https://www.nouvelobs.com/ecologie/20240731.OBS91844/planter-un-milliard-d-arbres-en-dix-ans-une-fausse-bonne-idee.html

Anonyme a dit…

LE MONARC NOYÉ DANS UN PUITS DE CARBONE ?

Une approche simpliste ?

"Si l’état des forêts est critique, l’ambition élyséenne a néanmoins été accueillie fraîchement par nombre de forestiers, scientifiques et défenseurs de l’environnement. « Ce chiffre est un excellent coup de com, mais il traduit une approche comptable et simpliste de la forêt », égratigne Sylvain Angerand, membre de l’ONG Canopée. Comme d’autres esprits critiques, cet ingénieur forestier redoute que ce plan de relance n’encourage les coupes rases.

Cette pratique, qui consiste à abattre tous les arbres d’une même parcelle en une seule fois, est souvent suivie d’une plantation en monoculture, c’est-à-dire avec une seule espèce d’arbre. Un procédé brutal et peu vertueux d’un point de vue écologique. Car en mettant à nu un terrain forestier et en retournant la terre, les coupes rases se révèlent non seulement désastreuses pour la biodiversité mais aussi pour le climat : alors que la moitié du CO2 stocké par une forêt est enfouie dans le sol, elles ont pour conséquence de libérer ce carbone dans l’atmosphère.

Or la politique forestière initiée sous Emmanuel Macron n’a fait qu’encourager ces coupes. Ainsi, le plan de relance élaboré en 2020, lors de la crise Covid, et dont l’une des ambitions était – déjà ! – de planter massivement des arbres (50 millions en deux ans), a très largement financé ce type d’opérations, selon un bilan réalisé par l’ONG Canopée.

En 2023, la publication d’un rapport du Conseil supérieur de la Forêt et du Bois (CSFB), qui dessine les orientations du gouvernement en la matière, a renforcé les inquiétudes : on peut y lire que pour atteindre l’objectif d’un milliard d’arbres, les plantations après coupes rases - dites plantations « en plein » - seront largement privilégiées.
(…)


https://www.nouvelobs.com/ecologie/20240731.OBS91844/planter-un-milliard-d-arbres-en-dix-ans-une-fausse-bonne-idee.html

Anonyme a dit…

LE MONARC NOYÉ DANS UN PUITS DE CARBONE ?

Une approche simpliste ?

"Si l’état des forêts est critique, l’ambition élyséenne a néanmoins été accueillie fraîchement par nombre de forestiers, scientifiques et défenseurs de l’environnement. « Ce chiffre est un excellent coup de com, mais il traduit une approche comptable et simpliste de la forêt », égratigne Sylvain Angerand, membre de l’ONG Canopée. Comme d’autres esprits critiques, cet ingénieur forestier redoute que ce plan de relance n’encourage les coupes rases.

Cette pratique, qui consiste à abattre tous les arbres d’une même parcelle en une seule fois, est souvent suivie d’une plantation en monoculture, c’est-à-dire avec une seule espèce d’arbre. Un procédé brutal et peu vertueux d’un point de vue écologique. Car en mettant à nu un terrain forestier et en retournant la terre, les coupes rases se révèlent non seulement désastreuses pour la biodiversité mais aussi pour le climat : alors que la moitié du CO2 stocké par une forêt est enfouie dans le sol, elles ont pour conséquence de libérer ce carbone dans l’atmosphère.

Or la politique forestière initiée sous Emmanuel Macron n’a fait qu’encourager ces coupes. Ainsi, le plan de relance élaboré en 2020, lors de la crise Covid, et dont l’une des ambitions était – déjà ! – de planter massivement des arbres (50 millions en deux ans), a très largement financé ce type d’opérations, selon un bilan réalisé par l’ONG Canopée.

En 2023, la publication d’un rapport du Conseil supérieur de la Forêt et du Bois (CSFB), qui dessine les orientations du gouvernement en la matière, a renforcé les inquiétudes : on peut y lire que pour atteindre l’objectif d’un milliard d’arbres, les plantations après coupes rases - dites plantations « en plein » - seront largement privilégiées.
(…)


https://www.nouvelobs.com/ecologie/20240731.OBS91844/planter-un-milliard-d-arbres-en-dix-ans-une-fausse-bonne-idee.html