Le programme de gauche dérange la finance, parce qu'il entraîne un changement - Thomas Porcher
À gauche
https://youtu.be/kePRtSSnN6A?si=8l-coxf5-bdrDtFh
Un grand merci à cet économiste de renom de remettre un peu de vérité dans toute cette propagande qu'on nous assène depuis tant d'années....
source
https://x.com/caissesdegreve/status/1...
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
jeudi 20 juin 2024
Le programme de gauche dérange la finance, parce qu'il entraîne un changement
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Le « Spread » OAT-Bund a augmenté et ce n'est pas une bonne nouvelle pour la France<br>Gonflés sont-ils n'est-il pas ?" :
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4 commentaires:
LE PROGRAMME DU NOUVEAU FRONT POPULAIRE VA-T-IL "MENER LE PAYS À LA RUINE" ?
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/aNKiEfddCtk?si=4GduwVuqm_RTGeyL
Le programme économique du Nouveau Front populaire a provoqué une véritable levée de boucliers médiatiques et politiques. Dès le lendemain de l’annonce des réformes promises par le front populaire, de nombreux médias enchaînaient les gros titres : “une catastrophe économique”, “un retour de l’argent magique”, “des dépenses folles”, “un programme pas du tout adapté”, “une insulte à notre intelligence”, “un contrat de dupes” voire carrément “un délire total” pour le ministre de l’économie Bruno Le Maire.
Bref, que ce soit dans la bouche du ministre de l’économie, où dans celle des nombreux journalistes, éditorialistes et analystes, dans beaucoup de médias la rengaine est la même : le programme économique du NFP ne serait pas rationnel, applicable ou sérieux, il même serait carrément dangereux et mènerait à l’effondrement de toute l’économie.
Pourtant, il est soutenu par plusieurs économistes de renom à l’image de Julia Cagé ou Thomas Piketty, qui estiment qu’il est cohérent et rationnel.
Entre autres mesures :
→ augmentation du SMIC de 200 euros, pour atteindre 1 600 euros.
→ indexation des salaires sur l’inflation
→ abrogation de la dernière réforme des retraites puis objectif de retraites à 60 ans
→ blocage des prix des produits première nécessité (énergie et alimentation notamment)
→ augmentation du minimum vieillesse au niveau du seuil de pauvreté
→ hausse de 10 % du point d’indice des fonctionnaires.
→ dans l’agriculture, négociations commerciales en garantissant un prix plancher et rémunérateur aux agriculteurs et en taxant les superprofits des agro-industriels et de la grande distribution.
→ rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) « renforcé avec un volet climatique » qui pourrait venir frapper les activités les plus écocides
→ rétablissement de l’« exit tax », venant taxer les plus-values de cession des entreprises délocalisées, annulée par Emmanuel Macron.
→ suppression des « niches fiscales inefficaces, injustes et polluantes ».
→ réforme de l’impôt sur l’héritage, en instaurant un héritage maximal et en rendant cet impôt plus progressif pour mettre à contribution les très hauts patrimoines, de plus en plus concentrés.
Alors tout ceci est-il faisable ? Réponse avec l'un des plus grands spécialistes français du financement de l'État social, l'économiste Michaël Zemmour.
Journaliste : Salomé Saqué
Montage : Émilie Fortun
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
"Le Nouveau Front populaire demande « un effort de patriotisme économique » aux milliardaires, a affirmé ce jeudi 20 juin le socialiste Boris Vallaud, membre de l'alliance de gauche, au cours d'une audition devant des organisations patronales, évoquant « un moment de redressement national ».
« Vous pouvez lever la main les milliardaires et je m'excuserai auprès de vous de l'effort que je vous demande de solidarité et de patriotisme économique », a lancé le chef de file des députés socialistes, invité salle Gaveau à Paris par des organisations patronales dont le Medef avec Éric Coquerel (LFI) pour représenter la coalition de gauche lors d'auditions des principaux partis candidats aux élections législatives.
Avant même cet oral, le Medef, la première organisation patronale française, a qualifié mercredi de « dangereuses » pour l'économie française des mesures proposées par le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire en vue des législatives des 30 juin et 7 juillet."
https://www.marianne.net/politique/gauche/legislatives-le-nouveau-front-populaire-demande-un-effort-de-patriotisme-economique-aux-milliardaires
"La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le Président de la République à la suite des résultats des élections européennes crée les conditions d’une victoire possible de l’extrême-droite, incarnée par le Rassemblement national et ses alliés. Une telle victoire représenterait une menace sans précédent depuis 1945 envers le service public, ses valeurs, son fonctionnement et son accès pour toutes et tous.
En tant qu’élèves fonctionnaires territoriaux et cadres territoriaux en poste, et parce que nous sommes des fonctionnaires-citoyens libres de leur expression, nous ne pouvons pas demeurer silencieux face à cette menace et réaffirmons notre attachement viscéral aux valeurs de liberté, d’égalité, de dignité et de solidarité qui caractérisent le service public."
(…)
https://www.lagazettedescommunes.com/934786/defendre-les-valeurs-du-service-public-local-par-un-sursaut-democratique-et-social/
L’ACCUMULATION DU CAPITAL, ŒIL DU CYCLONE DES BOULEVERSEMENTS AGRICOLES EN FRANCE DEPUIS LES ANNÉES 1950
Une sociologie du pouvoir dans l’agriculture française
"En 2017, François Purseigle, Geniève Nguyen et Pierre Blanc avaient amorcé la description du Nouveau capitalisme agricole4. Ils y décrivaient, entre autres, les nouvelles formes prises par les exploitations agricoles françaises qui ressemblent de plus en plus à des firmes. Malheureusement, cela restait purement descriptif sans s’intéresser aux relations de pouvoir et encore moins à leurs conséquences. S’il propose une description plus légère du capitalisme agricole contemporain, le livre de Smith et Ansaloni va beaucoup plus loin dans la compréhension de son intégration dans l’histoire, l’économie et la société française. Il s’inscrit dans une tradition sociologique d’analyse critique des transformations de l’agriculture en France qu’elle complète, prolonge et ramasse5. Ce livre sera utile à elles et ceux qui essayent de comprendre comment la Fin des paysans, déjà annoncée par Henri Mendras dans les années 19706, s’est muée en une lente agonie qui paraît paradoxalement sans fin.
La persistance du « fordisme », produire en masse pour consommer en masse
Le livre s’attache à démontrer que l’agriculture française est depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale dans un régime d’accumulation fordiste. Il s’appuie en cela sur la théorie de la régulation8 développée, entre autres par le sociologue Robert Boyer, sous l’égide duquel les auteurs se posent. Ce régime d’accumulation se caractérise par le branchement d’un régime de production de masse sur une consommation de masse. Il passe par la spécialisation des tâches des travailleur·ses et la standardisation de la production permettant cette massification selon une rationalité productiviste dans un espace national avec une régulation étatique forte. Ce régime d’accumulation a permis le développement de l’accumulation capitaliste dans tous les secteurs des économies occidentales au XXème siècle, mais il a été remis en cause pour son inadaptation à la globalisation de l’économie dans la mondialisation."
(…)
https://www.terrestres.org/2022/06/14/70-ans-dagriculture-francaise-au-service-de-laccumulation-capitaliste/
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