GABRIEL ET JORDAN, APPARATCHIKS DU MÉDIA TRAINING ...
"À moins d'un mois des élections européennes, on aurait pu rêver d'un débat entre tous les candidats. Mais non, rien de mieux qu'un spectacle entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, des ambitieux dopés au « media training » par des communicants sans convictions. Un jeu pervers perpétué sur la télévision de service public, qui nuit à la démocratie, juge Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".
On les voit comme si on y était. Même cravate fine, même costume bleu étriqué et même tête à rassurer les grands-mères. Gabriel Attal et Jordan Bardella : l’affiche paraît allécher des médias en quête de fraîcheur. Soixante-quatre ans à eux deux, et pas une année à travailler dans une entreprise, à côtoyer des employés, des ouvriers ou des patrons. Deux purs apparatchiks tout occupés à « faire carrière », à dire et à faire ce qu’il faut, là où ils sont, pour gravir l’échelon suivant." (…)
"Il ne s'agit absolument pas de se défiler", réfute vendredi 17 mai sur franceinfo, le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy au sujet de la condition posée par la patronne de son groupe, Marine Le Pen à un débat avec Emmanuel Macron. L'ex-candidate à la présidentielle assure être prête à débattre avant les élections européennes si le président met "sur la table sa démission ou la dissolution de l'Assemblée".
"Marine Le Pen fait de la politique depuis quinze ans, elle n'a jamais refusé un seul débat", insiste Jean-Philippe Tanguy. "C'est la jurisprudence du général de Gaulle", soutient le président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale. Il cite le "non" au référendum de 1969 et la démission du Général.
"Quand le président de la République sort de son rôle d'arbitre de la nation, au-dessus des partis, il doit mettre dans la balance soit sa démission personnelle - son mandat de président de la République -, soit la dissolution."
Jean-Philippe Tanguy, député RN à franceinfo
"Monsieur Macron veut absolument rentrer dans cette élection parce que Mme Hayer", la tête de liste du camp présidentiel, "n'arrive pas à percer et dévisse dans les sondages", pointe-t-il. La possibilité d'un débat entre les deux finalistes des présidentielles de 2017 et 2022 a été évoquée dans la presse ces derniers jours, sans pour autant que le président ne se prononce publiquement sur cette idée." (…)
4 commentaires:
GABRIEL ET JORDAN, APPARATCHIKS DU MÉDIA TRAINING ...
"À moins d'un mois des élections européennes, on aurait pu rêver d'un débat entre tous les candidats. Mais non, rien de mieux qu'un spectacle entre Gabriel Attal et Jordan Bardella, des ambitieux dopés au « media training » par des communicants sans convictions. Un jeu pervers perpétué sur la télévision de service public, qui nuit à la démocratie, juge Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".
On les voit comme si on y était. Même cravate fine, même costume bleu étriqué et même tête à rassurer les grands-mères. Gabriel Attal et Jordan Bardella : l’affiche paraît allécher des médias en quête de fraîcheur. Soixante-quatre ans à eux deux, et pas une année à travailler dans une entreprise, à côtoyer des employés, des ouvriers ou des patrons. Deux purs apparatchiks tout occupés à « faire carrière », à dire et à faire ce qu’il faut, là où ils sont, pour gravir l’échelon suivant."
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https://www.marianne.net/agora/les-signatures-de-marianne/natacha-polony-attal-contre-bardella-ce-jeu-politique-pervers-qui-verrouille-la-democratie
Tu sais ce qu'elles te disent les grands-mères ?
À qui tu t'adresses 19:43 ?
Un peu plus de précisions ne nuit pas dans les périodes sombres...
TANGUY ET LA GAULE DU GÉNÉRAL...
"Il ne s'agit absolument pas de se défiler", réfute vendredi 17 mai sur franceinfo, le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy au sujet de la condition posée par la patronne de son groupe, Marine Le Pen à un débat avec Emmanuel Macron. L'ex-candidate à la présidentielle assure être prête à débattre avant les élections européennes si le président met "sur la table sa démission ou la dissolution de l'Assemblée".
"Marine Le Pen fait de la politique depuis quinze ans, elle n'a jamais refusé un seul débat", insiste Jean-Philippe Tanguy. "C'est la jurisprudence du général de Gaulle", soutient le président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale. Il cite le "non" au référendum de 1969 et la démission du Général.
"Quand le président de la République sort de son rôle d'arbitre de la nation, au-dessus des partis, il doit mettre dans la balance soit sa démission personnelle - son mandat de président de la République -, soit la dissolution."
Jean-Philippe Tanguy, député RN
à franceinfo
"Monsieur Macron veut absolument rentrer dans cette élection parce que Mme Hayer", la tête de liste du camp présidentiel, "n'arrive pas à percer et dévisse dans les sondages", pointe-t-il. La possibilité d'un débat entre les deux finalistes des présidentielles de 2017 et 2022 a été évoquée dans la presse ces derniers jours, sans pour autant que le président ne se prononce publiquement sur cette idée."
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https://www.francetvinfo.fr/elections/europeennes-marine-le-pen-pose-ses-conditions-a-un-debat-avec-emmanuel-macron-elle-ne-se-defile-pas-assure-jean-philippe-tanguy_6549836.html
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