lundi 27 mars 2023

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Siamo tutti des gosses de nantis ? C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre Gérald Darmanin dans une interview sur le plateau de CNews ce vendredi 24 mars. Le ministre de l’Intérieur tentait alors un bon mot en qualifiant les participants aux black blocs – ces groupes éphémères, dont l'objectif est de commettre des actions illégales, en formant une foule anonyme non identifiable – de « black bourges »."
(…)


https://www.marianne.net/societe/black-bourges-dans-les-black-blocs-des-fils-a-papa-sous-la-cagoule

Anonyme a dit…

«Au lieu de nous casser, ça nous rassemble»

"Le résultat : un groupe WhatsApp de partage, où chacun décrit son expérience, toujours un peu similaire sans jamais être vraiment la même. Des arrestations plus ou moins violentes, sans motif apparent, et ces nuits passées entassés dans de bus ou des fourgons avant de rejoindre des cellules miteuses. Dans chaque bouche, des récits de violences, d’insultes, de procédures non respectées. A chaque fois qu’on leur demande s’ils manifestaient, ils se sentent presque obligés de se justifier «Oui, mais pacifiquement, on ne faisait rien de mal», explique Adèle, 23 ans, interpellée le 20 mars. Jules, 20 ans, attrapé par la Brav-M le même soir, décrit les gens appréhendés avec lui : «C’était des gens qui chantaient, c’était pas des membres du black bloc. Aucun n’était là pour casser. Ils avaient juste besoin de faire du chiffre.» A la manifestation, Salomé explique : «Ce groupe, c’est aussi pour se rassurer, pour se dire que ce n’est pas nous qui étions en tort. Pour aller au-delà de l’intimidation. Au lieu de nous casser, ça nous rassemble.»

Les membres du groupe croisés en manifestation ou contactés par CheckNews ont passé entre dix heures et vingt heures de garde à vue, quasiment tous sans poursuite. Certains des membres appartiennent à des mouvements politiques ou citoyens comme Chloé d’Alternatiba, ou Emma, co-animatrice des Jeunes Insoumis et assistante parlementaire. Mais si certaines personnes sont plus sollicitées par les caméras, le mouvement n’affiche aucun leader et demeure étonnamment horizontale, en plus d’être extérieur à toute organisation, comme la majorité de ses membres. La plupart de ces derniers sont des étudiants. Ils sont à l’Ecole normale supérieure, en sciences économiques et sociales à la fac, en prépa, à Sciences-Po, en école d’architecture ou encore en ingénierie de l’environnement.

La suite de Stop GAV, comme sa forme actuelle, n’est visiblement pas encore complètement définie, selon les témoignages recueillis. Mais ses membres sont unanimes ; le rassemblement de dimanche n’était qu’une étape. Nombre d’entre eux évoquent des initiatives judiciaires à venir, portées par différents collectifs d’avocats parisiens (qui le confirment à CheckNews), ou encore de futurs rassemblements, pour dénoncer les nombreuses détentions arbitraires survenues depuis une dizaine de jours."



https://www.liberation.fr/checknews/collectif-stop-gav-des-dizaines-de-manifestants-interpelles-se-federent-contre-les-detentions-arbitraires-20230328_UD3HRGTLIRA47E5JU3H5WEZQZ4/