"Votre projet de loi ne prévoit pas de pension minimale à 1.200 euros"
"Non, votre projet de loi ne prévoit pas de pension minimale à 1.200 euros comme cela a pu être dit", a contredit d'emblée Aurélie Casse. Et de demander à Franck Riester : "Pourquoi avoir donné ce mirage d'une retraite à 1.200 euros pour tout le monde ?". "Ca c'est une 'fake news'", a répliqué du tac-au-tac le ministre. "On n'a jamais dit que l'on allait donner 1.200 euros à tout le monde. On a toujours dit qu'il aurait 1,8 million de retraités qui allaient avoir leur retraite revalorisée. Quelqu'un qui a une carrière complète au niveau du Smic (pourra) avoir 85% du Smic net, c'est-à-dire en gros 1.200 euros", a expliqué Franck Riester.
Le 10 janvier 2023, jour de présentation de la réforme au Parlement, Élisabeth Borne s'est en effet engagée à ce que les salariés et indépendants, ayant "cotisé toute leur vie avec des revenus autour du Smic" auront désormais droit à une pension équivalente à 85% du Smic net, soit 1.200 euros.
"Même ça c'est faux !", a martelé la journaliste. "Parce que ceux qui ont une carrière complète à temps partiel ne sont pas concernés (...) Dans ce cas-là, il faut dire à temps plein, il faut le préciser", a exigé la journaliste. "La retraite minimum n'est pas un minimum social", a fini par clarifier Franck Riester. "C'est bien le reflet des salaires que vous avez eu toute votre vie (...) Les Français comprennent bien que s'ils ont été à temps partiel toute ou partie de leur vie, payés à un niveau inférieur à un Smic à taux plein, ils ne vont pas avoir une retraite supérieure à ce qu'ont été leurs cotisations tout au long de leur vie. Il faut être raisonnable et responsable", a-t-il jugé." (…)
"Malgré les efforts de l’exécutif pour tenter de montrer que la réforme des retraites est juste et indispensable, les Français refusent de travailler deux ans de plus. Et, du point de vue du travail, ils ont au moins trois bonnes raisons d’afficher leur hostilité à cette perspective." (…)
"Un (très) large programme s'annonce pour les différentes manifestations du samedi 11 février 2023 en Occitanie. Voici où seront organisés ces différents rassemblements." (…)
• Hérault → Montpellier : le rendez-vous est fixé à 13h00, devant l’hôtel de Région. → Béziers : le rendez-vous est fixé à 15h00, Bourse du Travail. → Sète : le rendez-vous est fixé à 10h30, devant la mairie. → Bédarieux : le rendez-vous est fixé à 10h00, devant la Bourse du Travail. → Clermont-l’Hérault : le rendez-vous est fixé à 10h30, sur le parking de la gare. → Ganges : le rendez-vous est fixé à 13h30, place de la Mairie.
• Gard → Nîmes : le rendez-vous est fixé à 14h30, aux jardins de la Fontaine. → Alès : le rendez-vous est fixé à 10h00, devant le rond-point de Cora. → Bagnols-sur-Cèze : le rendez-vous est fixé à 10h30, devant le Monument aux Morts. → Uzès : le rendez-vous est fixé à 10h00, devant la mairie.
• Lozère → Mende : le rendez-vous est fixé à 10h30, sur la place du Foirail." (...)
Retraites : si le ton doit monter, il montera JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/N8y_ZVXqPN8
Le 11 février 2023, Jean-Luc Mélenchon intervenait depuis la manifestation marseillaise contre la réforme des retraites du gouvernement.
Il est revenu sur cette nouvelle journée de mobilisation historique organisée partout en France. Il a notamment souligné les chiffres de participants impressionnants dans les petites et moyennes villes, qui démontrent que le mouvement s’élargit. C’est le cas également des familles et de la jeunesse qui se mettent en mouvement contre M. Macron et son gouvernement. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que l’organisation d’une journée de mobilisation le samedi permettait justement à de nombreuses personnes de venir manifester pour la première fois puisqu’ils ne peuvent pas le faire en semaine.
Il a indiqué que l’amplification de la mobilisation démontrait que les gens ne voulaient pas travailler 2 années supplémentaires et qu’ils souhaitent avoir le droit de choisir leur vie, avoir le temps libre suffisant de pouvoir disposer de soi et de sa famille. Les Français rejettent majoritairement la vision du monde de M. Macron et il existe une très grande détermination du peuple à remporter cette bataille. Face à cela, la seule réponse du président et du gouvernement est l’autoritarisme et la confrontation brutale.
Concernant le futur de la mobilisation contre la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon a indiqué que la bataille se mènerait à l’Assemblée nationale d’un côté et dans la rue de l’autre aux côtés de syndicats. Il a souligné que s’il fallait durcir le ton pour faire reculer le gouvernement, cela se ferait. En effet, les grands moments sociaux dans le pays ont toujours généré des réponses politiques fortes. M. Macron a donc déjà perdu moralement au vu de la contestation massive des Français et il n’aura d’autres choix que de retirer son projet. Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en rappelant que les insoumis, s’ils étaient au pouvoir, mettraient la retraite à 60 ans car le but de la vie n’est pas de travailler nuit et jour mais de pouvoir disposer de soi.
"C'est une revalorisation entre zéro et 100 euros mais en moyenne c'est plutôt 33 euros, jusqu'à 60 euros. Et donc ça peut augmenter un peu les pensions mais si vous n'êtes pas à 1.100 euros aujourd'hui, jamais vous ne serez à 1.200 euros demain", a détaillé l'économiste. Pourtant, les membres du gouvernement ont entretenu un certain flou sur ce point." (…)
"Son rôle dans la série. Elle est candidate à Stains, en Seine-Saint-Denis. C’est là qu’elle a grandi, dans une résidence qui représentait « un monde merveilleux », avec des jeux d’enfants et les familles qui s’interpellaient d’un balcon à l’autre. Aujourd’hui, la résidence où vit toujours sa mère s’est dégradée. Et Prisca n’y laisse plus jouer seul son fils, comme elle en avait l’habitude quand elle était enfant. Elle n’avait jamais fait de politique, avant de s’engager à En marche. Consultante, mère de deux enfants, Prisca est la fille unique de parents mauriciens qui l’ont toujours poussée dans ses études. « Je suis du 93, je suis une fille d’immigrée qui a fait toutes ses études en ZEP… Ces stéréotypes, je les vis, cela m’est arrivé d’enlever une partie de mon nom sur un CV ou mon adresse postale », explique-t-elle. Quand elle a entendu l’appel à candidatures d’Emmanuel Macron pour les législatives, son premier réflexe a été de se dire : « Mais regarde-toi dans le miroir. » C’est finalement ce qui l’a décidée à se présenter. Fin 2020, Prisca Thevenot est devenue l’une des porte-parole d’En marche."
Énorme crash d'Olivier Véran, qui se fait attraper en flagrant délit de mensonge en plein direct ! Le Dissident
https://youtu.be/wnFeXN-sWtM
Cette vidéo est extraite de l'émission "Questions politiques" (franceinfo) du dimanche 12 février 2023.
Imbroglio sur le plateau de l'émission "Questions politiques" quand l'animateur rappelle à Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, qu'il affirmait (à tort) que 2 millions de personnes bénéficieraient d'une revalorisation de leur retraite à 1.200 euros avec la réforme des retraites.
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"Votre projet de loi ne prévoit pas de pension minimale à 1.200 euros"
"Non, votre projet de loi ne prévoit pas de pension minimale à 1.200 euros comme cela a pu être dit", a contredit d'emblée Aurélie Casse. Et de demander à Franck Riester : "Pourquoi avoir donné ce mirage d'une retraite à 1.200 euros pour tout le monde ?". "Ca c'est une 'fake news'", a répliqué du tac-au-tac le ministre. "On n'a jamais dit que l'on allait donner 1.200 euros à tout le monde. On a toujours dit qu'il aurait 1,8 million de retraités qui allaient avoir leur retraite revalorisée. Quelqu'un qui a une carrière complète au niveau du Smic (pourra) avoir 85% du Smic net, c'est-à-dire en gros 1.200 euros", a expliqué Franck Riester.
Le 10 janvier 2023, jour de présentation de la réforme au Parlement, Élisabeth Borne s'est en effet engagée à ce que les salariés et indépendants, ayant "cotisé toute leur vie avec des revenus autour du Smic" auront désormais droit à une pension équivalente à 85% du Smic net, soit 1.200 euros.
"Même ça c'est faux !", a martelé la journaliste. "Parce que ceux qui ont une carrière complète à temps partiel ne sont pas concernés (...) Dans ce cas-là, il faut dire à temps plein, il faut le préciser", a exigé la journaliste. "La retraite minimum n'est pas un minimum social", a fini par clarifier Franck Riester. "C'est bien le reflet des salaires que vous avez eu toute votre vie (...) Les Français comprennent bien que s'ils ont été à temps partiel toute ou partie de leur vie, payés à un niveau inférieur à un Smic à taux plein, ils ne vont pas avoir une retraite supérieure à ce qu'ont été leurs cotisations tout au long de leur vie. Il faut être raisonnable et responsable", a-t-il jugé."
(…)
https://www.ozap.com/actu/-ca-c-est-une-fake-news-face-a-face-muscle-entre-aurelie-casse-et-franck-riester-sur-bfmtv/627746
"Malgré les efforts de l’exécutif pour tenter de montrer que la réforme des retraites est juste et indispensable, les Français refusent de travailler deux ans de plus. Et, du point de vue du travail, ils ont au moins trois bonnes raisons d’afficher leur hostilité à cette perspective."
(…)
https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/10/les-francais-ont-au-moins-trois-bonnes-raisons-d-afficher-leur-hostilite-a-la-perspective-de-travailler-jusqu-a-64-ans_6161318_3232.html
"Un (très) large programme s'annonce pour les différentes manifestations du samedi 11 février 2023 en Occitanie. Voici où seront organisés ces différents rassemblements."
(…)
• Hérault
→ Montpellier : le rendez-vous est fixé à 13h00, devant l’hôtel de Région.
→ Béziers : le rendez-vous est fixé à 15h00, Bourse du Travail.
→ Sète : le rendez-vous est fixé à 10h30, devant la mairie.
→ Bédarieux : le rendez-vous est fixé à 10h00, devant la Bourse du Travail.
→ Clermont-l’Hérault : le rendez-vous est fixé à 10h30, sur le parking de la gare.
→ Ganges : le rendez-vous est fixé à 13h30, place de la Mairie.
• Gard
→ Nîmes : le rendez-vous est fixé à 14h30, aux jardins de la Fontaine.
→ Alès : le rendez-vous est fixé à 10h00, devant le rond-point de Cora.
→ Bagnols-sur-Cèze : le rendez-vous est fixé à 10h30, devant le Monument aux Morts.
→ Uzès : le rendez-vous est fixé à 10h00, devant la mairie.
• Lozère
→ Mende : le rendez-vous est fixé à 10h30, sur la place du Foirail."
(...)
https://actu.fr/societe/greve-du-samedi-11-fevrier-quelles-sont-les-manifestations-prevues-en-occitanie_57261490.html
Retraites : si le ton doit monter, il montera
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/N8y_ZVXqPN8
Le 11 février 2023, Jean-Luc Mélenchon intervenait depuis la manifestation marseillaise contre la réforme des retraites du gouvernement.
Il est revenu sur cette nouvelle journée de mobilisation historique organisée partout en France. Il a notamment souligné les chiffres de participants impressionnants dans les petites et moyennes villes, qui démontrent que le mouvement s’élargit. C’est le cas également des familles et de la jeunesse qui se mettent en mouvement contre M. Macron et son gouvernement. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que l’organisation d’une journée de mobilisation le samedi permettait justement à de nombreuses personnes de venir manifester pour la première fois puisqu’ils ne peuvent pas le faire en semaine.
Il a indiqué que l’amplification de la mobilisation démontrait que les gens ne voulaient pas travailler 2 années supplémentaires et qu’ils souhaitent avoir le droit de choisir leur vie, avoir le temps libre suffisant de pouvoir disposer de soi et de sa famille. Les Français rejettent majoritairement la vision du monde de M. Macron et il existe une très grande détermination du peuple à remporter cette bataille. Face à cela, la seule réponse du président et du gouvernement est l’autoritarisme et la confrontation brutale.
Concernant le futur de la mobilisation contre la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon a indiqué que la bataille se mènerait à l’Assemblée nationale d’un côté et dans la rue de l’autre aux côtés de syndicats. Il a souligné que s’il fallait durcir le ton pour faire reculer le gouvernement, cela se ferait. En effet, les grands moments sociaux dans le pays ont toujours généré des réponses politiques fortes. M. Macron a donc déjà perdu moralement au vu de la contestation massive des Français et il n’aura d’autres choix que de retirer son projet. Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en rappelant que les insoumis, s’ils étaient au pouvoir, mettraient la retraite à 60 ans car le but de la vie n’est pas de travailler nuit et jour mais de pouvoir disposer de soi.
Le quoi qu'il en coûte de la fake news !
"C'est une revalorisation entre zéro et 100 euros mais en moyenne c'est plutôt 33 euros, jusqu'à 60 euros. Et donc ça peut augmenter un peu les pensions mais si vous n'êtes pas à 1.100 euros aujourd'hui, jamais vous ne serez à 1.200 euros demain", a détaillé l'économiste. Pourtant, les membres du gouvernement ont entretenu un certain flou sur ce point."
(…)
https://www.rtl.fr/actu/politique/quelle-epoque-il-n-y-a-jamais-eu-de-projet-de-retraite-a-minimum-a-1-200-euros-detaille-michael-zemmour-7900235254
OUPS !
Le travail d'une députée macroniste en 3 étapes 😂 #PriscaThevenot
@Glupatate
https://youtube.com/shorts/CGYkEks-wrM?feature=share
Prisca Thévenot, 32 ans, Porte-parole d’En marche
"Son rôle dans la série.
Elle est candidate à Stains, en Seine-Saint-Denis. C’est là qu’elle a grandi, dans une résidence qui représentait « un monde merveilleux », avec des jeux d’enfants et les familles qui s’interpellaient d’un balcon à l’autre. Aujourd’hui, la résidence où vit toujours sa mère s’est dégradée. Et Prisca n’y laisse plus jouer seul son fils, comme elle en avait l’habitude quand elle était enfant. Elle n’avait jamais fait de politique, avant de s’engager à En marche. Consultante, mère de deux enfants, Prisca est la fille unique de parents mauriciens qui l’ont toujours poussée dans ses études. « Je suis du 93, je suis une fille d’immigrée qui a fait toutes ses études en ZEP… Ces stéréotypes, je les vis, cela m’est arrivé d’enlever une partie de mon nom sur un CV ou mon adresse postale », explique-t-elle. Quand elle a entendu l’appel à candidatures d’Emmanuel Macron pour les législatives, son premier réflexe a été de se dire : « Mais regarde-toi dans le miroir. » C’est finalement ce qui l’a décidée à se présenter.
Fin 2020, Prisca Thevenot est devenue l’une des porte-parole d’En marche."
https://lesjours.fr/personnages/prisca-thevenot/
Énorme crash d'Olivier Véran, qui se fait attraper en flagrant délit de mensonge en plein direct !
Le Dissident
https://youtu.be/wnFeXN-sWtM
Cette vidéo est extraite de l'émission "Questions politiques" (franceinfo) du dimanche 12 février 2023.
Imbroglio sur le plateau de l'émission "Questions politiques" quand l'animateur rappelle à Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, qu'il affirmait (à tort) que 2 millions de personnes bénéficieraient d'une revalorisation de leur retraite à 1.200 euros avec la réforme des retraites.
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