Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Mais c'est notre cher Macrouné" :
Chassez les par la porte, ils reviennent par la fenêtre ...!
"La polémique sur le recours immodéré par l'Etat aux cabinets de conseil, ces multinationales fournissant consultants et experts clé en mains aux administrations et dont l'influence a été décrite comme «tentaculaire» par le Sénat, n'empêche pas la puissance publique de continuer à les recruter tous azimuts. Pendant qu'un accord-cadre entre ces sociétés privées et l'administration est en train d'être mis en place pour tous les marchés dits de «transformation» de l'action publique, fixant un plafond (théorique) de 2 millions d'euros pour chaque mission, la Sécurité sociale a passé un appel d'offres gigantesque dont les sociétés de consulting spécialisées dans l'informatique ont bénéficié à plein."
https://www.liberation.fr/economie/la-branche-famille-de-la-secu-attribue-477-millions-deuros-de-nouveaux-contrats-a-des-cabinets-de-conseil-20230104_7X6MCFPPWJAPZBASVQL2DDVFX4/
Note réboussiere :
Les cabinets de conseil en particulier le plus connu utilisent la même tactique que les espions
Ils s’ infiltrent et ensuite conseillent pour embarquer leurs clients dans la direction qui les arrangent
Pourquoi les politiques ne connaissent rien et font toujours appel à des conseillers ?
Les hauts fonctionnaires et en général l’ administration devrait être en première ligne
Pour des études et conseils éclairés
2 commentaires:
Tadjedinne et la poudre de perlinpimpin
YOGA ET PRIMES
"L’idéologie néolibérale, centrée sur l’adaptation permanente des individus à une économie globalisée, imprègne d’ailleurs tout le rapport. On apprend qu’on pourra, dès le primaire, sensibiliser les élèves « aux opportunités de la société numérique » par exemple « en éveillant leur esprit d’entreprise (sic)». Il n’est jamais trop tôt. De manière générale, l'Éducation nationale est incitée à ouvrir ses portes aux entreprises (et pas n’importe lesquelles : start-up plutôt qu’artisans boulanger ou acteurs de l’industrie) : « Des partenaires externes pourraient être sollicités (associations, start-up, entreprises du secteur éducatif) pour développer et dispenser des programmes d’apprentissage numérique. »
À deux doigts d’inventer le pantouflage pour les profs, le cabinet de conseil suggère aussi de « baliser des parcours de mobilité [...] vers le privé ». McKinsey appelle à développer pour les enseignants « des parcours professionnels plus individualisés, flexibles et dynamiques » et la « rémunération au mérite ». Peut-être même pourraient-ils recevoir des « chèques cadeaux supplémentaires » s’ils sont jugés « excellents », envisage McKinsey dans l’un des trois autres documents livrés au ministère.
Et pour améliorer le bien-être au travail, on pourra leur « proposer des activités extrascolaires au sein ou hors de l’école (par exemple, sport, yoga, méditation, événements conviviaux avec des parents) ». Il ne manque plus qu’une table de ping-pong et des poufs, et c’est sûr, les profs en auront fini avec leurs revendications syndicales d’un autre temps. D’ailleurs,
« McKinsey n'a jamais cherché à associer à sa réflexion la communauté enseignante ou les représentants syndicaux », précisait la commission d’enquête du Sénat. À quoi bon ?"
(...)
https://www.marianne.net/societe/education/blabla-et-neoliberalisme-a-gogo-ce-que-contient-le-rapport-de-mckinsey-sur-lecole
La firme tentaculaire s'empare de Justin Trudeau...
MC KINSEY AU CANADA: LES RÉVÉLATIONS DU JOURNALISTE À L’ORIGINE DE L’AFFAIRE
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/u5KuPCizV-8
Le journaliste d'enquête pour Radio-Canada Romain Chouet décrit un «phénomène tentaculaire» consistant en l'utilisation des firmes de conseil, notamment McKinsey, pour aider les gouvernements à gérer la pandémie. Au Canada, on constate que le gouvernement de Justin Trudeau a considérablement augmenté le nombre et le montant des contrats avec McKinsey. Au Québec, McKinsey a été payé jusqu'à 35 000 $ par jour pour conseiller sur la campagne de vaccination. Malgré les demandes des journalistes, McKinsey ne rend pas publics les rapports qu'ils ont remis aux gouvernements. Il est difficile par conséquent d’évaluer le service rendu. L’enquête a également révélé que de possibles conflits d’intérêts pouvaient exister entre McKinsey, certains de ses ex-dirigeants et les gouvernements qu'ils conseillent.
Journaliste : Romain Schué, du pôle investigation de Radio-Canada, Geoffrey Dirat, Olivier-Jourdan Roulot
Montage : Julien Bouillet
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Sophie Romillat
Directeur du développement : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Directeur de la rédaction : Denis Robert
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