mardi 8 novembre 2022

Parachutage en vue : Christophe Castaner bientôt patron du tunnel du Mont-Blanc ?

https://www.marianne.net/politique/lrem/parachutage-en-vue-christophe-castaner-bientot-patron-du-tunnel-du-mont-blanc
Note reboussière
L’ homme de l’ombre va enfin sortir du tunnel



3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Un député qui jongle entre les cartes SIM et prend soin d’effacer systématiquement ses messages pour ne laisser aucune trace, un chauffeur qui s’essaye au kompromat (mot russe désignant un dossier compromettant à des fins de chantage politique), un flic en rupture de ban qui invoque le secret des sources pour protéger la sienne : les investigations conduites depuis la fin juin par la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), chargée de l’enquête ouverte pour «escroquerie en bande organisée», «faux et usage de faux» et «usurpation d’identité», n’ont pas seulement permis de mieux cerner les responsabilités des trois protagonistes de la fausse affaire Garrido-Corbière. Les procès-verbaux de leurs auditions, dont Libération a eu connaissance, jettent aussi une lumière crue sur les coulisses d’un scandale politique retentissant au cœur de la dernière campagne législative, sur fond de tentative ratée de démolir la réputation d’une opposante pour garder le pouvoir."
(...)


https://www.liberation.fr/societe/police-justice/derriere-la-pseudo-affaire-garrido-corbiere-linfluence-pressante-de-jean-christophe-lagarde-20221111_Y3YWIOJDTFFRBKSCFONDUPIOSA/

Anonyme a dit…

ÉPINGLÉE PAR L'INSPECTION DU TRAVAIL

"Avant d'entrer au gouvernement comme ministre du Travail d'Édouard Philippe en mai 2017, Muriel Pénicaud avait occupé des postes de direction chez Dassault Systèmes et Danone, elle était devenue en 2014 directrice générale de Business France, une entreprise qu'elle a participé à créer. Sa nomination au ministère n'avait pas été bien accueillie, l'Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) s'était indignée : « c’est l’inspection du travail offerte au Medef ». Mais en juillet 2017, le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour favoritisme visant la période où elle était directrice générale de Business France. Le Canard enchaîné avait également révélé que l'Inspection du travail avait dénombré 671 infractions au Code du Travail lorsqu'elle dirigeait l'entreprise.

L'ancienne ministre rejoint les ex-membres des gouvernements d'Emmanuel Macron qui pantouflent – et la liste s'allonge : Brune Poirson, l'ex-ministre de la Transition écologique travaille désormais pour l'entreprise française d'hôtellerie Accor, l'ancien ministre Julien Denormandie a été nommé récemment « directeur de l'impact » de la start-up Sweep, qui aide des entreprises comme Saint-Gobain et JCDecaux à mesurer et réduire leurs émissions de carbone. À quoi s'ajoutent des parachutages dans des entreprises publiques : Jean Castex va prendre la direction la RATP et Christophe Castaner vient d'être nommé au conseil de surveillance du port de Marseille."


https://www.marianne.net/politique/lrem/alerte-pantouflage-feu-vert-avec-reserves-pour-lex-ministre-muriel-penicaud-qui-rejoint-manpower

Anonyme a dit…

Ces nominations de Castaner ne font pas l’unanimité

"Battu aux élections législatives, Christophe Castaner est resté un temps à l’écart de la vie publique, avant de récupérer un premier emploi au grand port maritime de Marseille (GPMM), par arrêté du ministère de la Transition écologique, le 15 novembre dernier. Il a été nommé en même temps que l’ex-PDG d’Orange Stéphane Richard, en raison de « leurs compétences», qui n’ont pas été explicitées dans la décision ministérielle.

Les diverses nouvelles fonctions de Christophe Castaner ont été accueillies fraîchement à l’échelle locale. Avant même la confirmation, le groupe EELV en Haute-Savoie dénonçait un « parachutage » : « Cette volonté d’Emmanuel Macron de parachuter un de ses proches qui n’a cependant pas brillé par son efficacité en tant que ministre de l’Intérieur, à la tête de cette société nous questionne », indiquait-il chez nos confrères de France Bleu.

À Marseille, c’est la CGT, syndicat majoritaire du port, qui a grincé des dents, voyant dans l’arrivée de l’ancien locataire de Beauvau du « favoritisme » et un « parachutage ». « Les activités portuaires ont besoin d’acteurs économiques centrés sur le réel, qui contribuent à l’essor économique du territoire, qui s’y inscrivent sur la durée, dans une visée industrielle et sociale », mettait en garde le syndicat fin septembre, auprès dans l’AFP."


https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/christophe-castaner-nomme-a-la-tete-du-tunnel-du-mont-blanc_210404.html