E. MACRON : LE MENSONGE PERMANENT BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/zuA8KvSvAh4
Lundi dernier, 3 octobre 2022, Emmanuel Macron a confectionné un tweet dans lequel il nous donnait "rendez-vous" dès "maintenant" sur le site du Conseil national de la refondation, pour "apporter nos idées" sur l’"écologie", l’"école", la "santé", la "démographie" et le "travail".
L’objectif, expliquait-il, est que nous" bâtissions ensemble l’avenir de la France". Il souhaite que nous partagions avec le gouvernement, dont nous sommes priés de croire qu’il en tiendra compte, nos "idées de changement". Naturellement : nous savons que cette proposition est une plaisanterie - encore une.
Nous pouvons bien sûr exiger qu’il renonce à sa réforme des retraites. Mais le chef de l’État lui-même a menacé de dissoudre l’Assemblée nationale s’il se heurtait à une trop forte opposition parlementaire. Parce que bon, c’est bien de promettre que "le citoyen" ne sera plus jamais "quelqu’un à qui on va imposer des décisions" ou "des solutions", mais c’est encore mieux de le prévenir que s’il se montre trop indocile, on les lui imposera quand même.
"E. Macron : le mensonge permanent", nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique hebdomadaire de Sebastien Fontenelle, pour Blast !
Journaliste : Sébastien Fontenelle Réalisation : Mathias Enthoven Montage : Louis Diologent Images : Arthur Frainet Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
"Dans quatre ans, en 2026, McKinsey, la rock star du conseil en stratégie mondial, aux 30000 collaborateurs, 2500 partners et quelque 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires, fêtera son siècle d’existence.
Voilà 100 ans que la crème de la crème des Harvard et des HEC de ce monde souffle à l’oreille des CEO et PDG des plus grosses entreprises et, de manière croissante depuis 20 ans, à l’oreille des gouvernements aux quatre coins du globe.
Comment croître ? Comment décroître ? Comment digitaliser ? Comment embaucher ? Comment licencier ? Comment ne pas mettre la clé sous la porte ? Comment concevoir des politiques publiques énergétiques, de santé, de défense ? McKinsey, McKinsey, McKinsey !
Le tout sans que ces innombrables missions – leur sujet, leur résultat, leur coût, leur impact – ne soient jamais rendues publiques. Bien sûr, il y eut quelques exceptions notables, comme quand l’ancien patron mondial de la firme a été condamné pour délit d’initié, ou quand, en 2001, la responsabilité de McKinsey dans l’effondrement du géant américain de l’énergie Enron, et avec lui celui d’Arthur Andersen, l’un des cinq plus gros auditeurs au monde, fut mis en avant, ou à l’occasion de ratages restés célèbres : comme quand McKinsey affirmait à AT&T en 2000 que le marché du téléphone mobile ne dépasserait pas le million d’abonnés…
Au-delà, McKinsey a toujours été partout et nulle part à la fois – « en même temps » dirait Emmanuel Macron, dont la proximité avec McKinsey a été tout particulièrement scrutée ces deux dernières années en France (relire nos articles ici et là).
Une confidentialité qui, depuis peu, a éclaté en mille morceaux. Dans ce travail de révélation, les deux journalistes du New York Times, Walt Bogdanich et Michael Forsythe, ont joué un rôle prépondérant." (...)
Dans le budget 2023, le gouvernement a opté pour le statu quo sur ces exonérations, qui représentent un manque à gagner de 83 milliards d’euros par an.
"Avec un déficit public attendu à plus de 5 % du PIB l'an prochain et le refus affiché du gouvernement d'augmenter la pression fiscale, la rationalisation des quelque 471 niches fiscales recensées à ce jour devrait constituer, tout comme la lutte contre la fraude, une priorité. En effet, ces exonérations représentent un manque à gagner de l'ordre de 83 milliards par an (hors CICE en voie d'extinction) soit 25 % des recettes budgétaires de 340 milliards, ou encore près de 4 % du PIB.
Or, le PLF 2023 ne prévoit qu'un minuscule toilettage de six petites niches, dont cinq sans aucune incidence budgétaire. Pourquoi tant de frilosité à s'attaquer à ce chantier à l'heure où des économistes expliquent qu'elles constituent, pour certaines, un facteur de creusement des inégalités ? Il est vrai qu'il s'agit d'une question politiquement toujours sensible, comme l'illustre l'image reprise régulièrement par les politiques : « Devant chaque niche (fiscale), il y a un gros chien... » (...)
CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION : LA NOUVELLE GRANDE ARNAQUE DE MACRON Le Média
https://youtu.be/v0EHVXVySgM
Annoncé en juin, créé le 8 septembre, relancé le 3 octobre dans un appel à la participation des Français, voici le Conseil national de la refondation !
Il s’agit de rassembler des représentants politiques nationaux, des élus locaux, et des représentants des mondes économiques, sociaux et associatifs. Ils vont se réunir régulièrement, et réfléchir à des réformes dans cinq domaines : le plein-emploi, l'école, la santé, le bien-vieillir et la transition écologique.
Compte-tenu du précédent du Grand débat, qui visait à noyer sous les appels à la parlote le mouvement des Gilets jaunes et à admirer Macron discourir pendant des heures, le CNR apparaît d’emblée comme un coup politique tactique, plutôt qu’une démarche sincère.
Ce n’est pas du tout la première fois que Macron sort de son chapeau un débat ou un machin institutionnel pour feindre le changement de méthode sans rien changer sur le fond au cap néolibéral.
À chaque fois les sceptiques sont accusés de faire des procès d’intention. Mais les précédents de pseudo consultations s’accumulent, donc on est fondé à penser que ça ne servira à rien, à part enfumer le peuple et les médias pendant que la réforme des retraites (par exemple) se décidera avec Alexis Kholer ou en Conseil de défense
Ce mardi, lorsque les gendarmes sont venu pour l'interpeller dans ce hameau cévenol d'une dizaine de maisons, le chien "dépiégeur" du GIGN a détecté une quarantaine d'explosifs. Tous n'étaient pas actifs, certains fonctionnaient par exemple avec une mèche, mais d'autres pouvaient être déclenchés grâce à un système d'allumage mécanique, soit avec du fil de pêche soit depuis le système d'alarme de la maison. Le quadragénaire avait détourné ce système pour que le détecteur de mouvement active des pièges, dont certains très dangereux contenaient des billes d'acier.
Les gendarmes ont dû prendre toutes les précautions pour intervenir jusque dans la maison, dont la porte était également piégée. Lors de la perquisition, ils ont retrouvé trois armes de poing, dont une factice, sur le suspect ainsi que trois armes longues, des fusils de chasse, dans la maison. L'enquête ouverte initialement pour les commandes de produits pouvant servir à fabriquer des explosifs a été élargie à "détention d'armes" par le parquet d'Alès."
5 commentaires:
Sur un air de pipeau...
E. MACRON : LE MENSONGE PERMANENT
BLAST, Le souffle de l'info
https://youtu.be/zuA8KvSvAh4
Lundi dernier, 3 octobre 2022, Emmanuel Macron a confectionné un tweet dans lequel il nous donnait "rendez-vous" dès "maintenant" sur le site du Conseil national de la refondation, pour "apporter nos idées" sur l’"écologie", l’"école", la "santé", la "démographie" et le "travail".
L’objectif, expliquait-il, est que nous" bâtissions ensemble l’avenir de la France". Il souhaite que nous partagions avec le gouvernement, dont nous sommes priés de croire qu’il en tiendra compte, nos "idées de changement". Naturellement : nous savons que cette proposition est une plaisanterie -
encore une.
Nous pouvons bien sûr exiger qu’il renonce à sa réforme des retraites. Mais le chef de l’État lui-même a menacé de dissoudre l’Assemblée nationale s’il se heurtait à une trop forte opposition parlementaire. Parce que bon, c’est bien de promettre que "le citoyen" ne sera plus jamais "quelqu’un à qui on va imposer des décisions" ou "des solutions", mais c’est encore mieux de le prévenir que s’il se montre trop indocile, on les lui imposera quand même.
"E. Macron : le mensonge permanent", nouvel épisode de Quelle époque formidable, la chronique politique hebdomadaire de Sebastien Fontenelle, pour Blast !
Journaliste : Sébastien Fontenelle
Réalisation : Mathias Enthoven
Montage : Louis Diologent
Images : Arthur Frainet
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
"Dans quatre ans, en 2026, McKinsey, la rock star du conseil en stratégie mondial, aux 30000 collaborateurs, 2500 partners et quelque 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires, fêtera son siècle d’existence.
Voilà 100 ans que la crème de la crème des Harvard et des HEC de ce monde souffle à l’oreille des CEO et PDG des plus grosses entreprises et, de manière croissante depuis 20 ans, à l’oreille des gouvernements aux quatre coins du globe.
Comment croître ? Comment décroître ? Comment digitaliser ? Comment embaucher ? Comment licencier ? Comment ne pas mettre la clé sous la porte ? Comment concevoir des politiques publiques énergétiques, de santé, de défense ? McKinsey, McKinsey, McKinsey !
Le tout sans que ces innombrables missions – leur sujet, leur résultat, leur coût, leur impact – ne soient jamais rendues publiques. Bien sûr, il y eut quelques exceptions notables, comme quand l’ancien patron mondial de la firme a été condamné pour délit d’initié, ou quand, en 2001, la responsabilité de McKinsey dans l’effondrement du géant américain de l’énergie Enron, et avec lui celui d’Arthur Andersen, l’un des cinq plus gros auditeurs au monde, fut mis en avant, ou à l’occasion de ratages restés célèbres : comme quand McKinsey affirmait à AT&T en 2000 que le marché du téléphone mobile ne dépasserait pas le million d’abonnés…
Au-delà, McKinsey a toujours été partout et nulle part à la fois – « en même temps » dirait Emmanuel Macron, dont la proximité avec McKinsey a été tout particulièrement scrutée ces deux dernières années en France (relire nos articles ici et là).
Une confidentialité qui, depuis peu, a éclaté en mille morceaux. Dans ce travail de révélation, les deux journalistes du New York Times, Walt Bogdanich et Michael Forsythe, ont joué un rôle prépondérant."
(...)
https://www.consultor.fr/articles/mckinsey-l-enquete-qui-met-a-nu-un-siecle-de-contradictions
Dans le budget 2023, le gouvernement a opté pour le statu quo sur ces exonérations, qui représentent un manque à gagner de 83 milliards d’euros par an.
"Avec un déficit public attendu à plus de 5 % du PIB l'an prochain et le refus affiché du gouvernement d'augmenter la pression fiscale, la rationalisation des quelque 471 niches fiscales recensées à ce jour devrait constituer, tout comme la lutte contre la fraude, une priorité. En effet, ces exonérations représentent un manque à gagner de l'ordre de 83 milliards par an (hors CICE en voie d'extinction) soit 25 % des recettes budgétaires de 340 milliards, ou encore près de 4 % du PIB.
Or, le PLF 2023 ne prévoit qu'un minuscule toilettage de six petites niches, dont cinq sans aucune incidence budgétaire. Pourquoi tant de frilosité à s'attaquer à ce chantier à l'heure où des économistes expliquent qu'elles constituent, pour certaines, un facteur de creusement des inégalités ? Il est vrai qu'il s'agit d'une question politiquement toujours sensible, comme l'illustre l'image reprise régulièrement par les politiques : « Devant chaque niche (fiscale), il y a un gros chien... »
(...)
https://www.lepoint.fr/economie/pourquoi-le-gouvernement-ne-touche-pas-aux-niches-fiscales-07-10-2022-2492814_28.php
CONSEIL NATIONAL DE LA REFONDATION : LA NOUVELLE GRANDE ARNAQUE DE MACRON
Le Média
https://youtu.be/v0EHVXVySgM
Annoncé en juin, créé le 8 septembre, relancé le 3 octobre dans un appel à la participation des Français, voici le Conseil national de la refondation !
Il s’agit de rassembler des représentants politiques nationaux, des élus locaux, et des représentants des mondes économiques, sociaux et associatifs. Ils vont se réunir régulièrement, et réfléchir à des réformes dans cinq domaines : le plein-emploi, l'école, la santé, le bien-vieillir et la transition écologique.
Compte-tenu du précédent du Grand débat, qui visait à noyer sous les appels à la parlote le mouvement des Gilets jaunes et à admirer Macron discourir pendant des heures, le CNR apparaît d’emblée comme un coup politique tactique, plutôt qu’une démarche sincère.
Ce n’est pas du tout la première fois que Macron sort de son chapeau un débat ou un machin institutionnel pour feindre le changement de méthode sans rien changer sur le fond au cap néolibéral.
À chaque fois les sceptiques sont accusés de faire des procès d’intention. Mais les précédents de pseudo consultations s’accumulent, donc on est fondé à penser que ça ne servira à rien, à part enfumer le peuple et les médias pendant que la réforme des retraites (par exemple) se décidera avec Alexis Kholer ou en Conseil de défense
Sobriété survivaliste...
"Une maison piégée avec des explosifs
Ce mardi, lorsque les gendarmes sont venu pour l'interpeller dans ce hameau cévenol d'une dizaine de maisons, le chien "dépiégeur" du GIGN a détecté une quarantaine d'explosifs. Tous n'étaient pas actifs, certains fonctionnaient par exemple avec une mèche, mais d'autres pouvaient être déclenchés grâce à un système d'allumage mécanique, soit avec du fil de pêche soit depuis le système d'alarme de la maison. Le quadragénaire avait détourné ce système pour que le détecteur de mouvement active des pièges, dont certains très dangereux contenaient des billes d'acier.
Les gendarmes ont dû prendre toutes les précautions pour intervenir jusque dans la maison, dont la porte était également piégée. Lors de la perquisition, ils ont retrouvé trois armes de poing, dont une factice, sur le suspect ainsi que trois armes longues, des fusils de chasse, dans la maison. L'enquête ouverte initialement pour les commandes de produits pouvant servir à fabriquer des explosifs a été élargie à "détention d'armes" par le parquet d'Alès."
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/armee-et-securite/gard-un-homme-interpelle-par-le-gign-sa-maison-etait-encerclee-par-des-pieges-explosifs-et-des-cameras_5414560.html
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