jeudi 29 septembre 2022

Où sont passés les écolos ? - Le Blog de jlduret

https://jlduret-ecti73.over-blog.com/2022/09/ou-sont-passes-les-ecolos.html



6 commentaires:

Anonyme a dit…

Janco-mania et fitness

« Jean-Marc Jancovici a ce truc qu'ont les youtubeurs fitness »

"À 60 ans, cet ingénieur diplômé de l'Ecole polytechnique et de Télécom Paris est désormais une véritable 'rockstar' de l'écologie. En plus de Youtube, Facebook lui assure une base de 195.000 abonnés. LinkedIn est son réseau phare, avec près de 600.000 personnes qui le suivent. D'après une étude menée entre 2017 et 2022, par le chercheur associé à l'Inalco Albin Wagener et basée sur l'analyse de près de 90.000 commentaires postés sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter, Reddit et Youtube), Jean-Marc Jancovici est, de très loin, la figure écolo qui anime le plus les débats des internautes.

Preuve incontestable de cette célébrité numérique, un groupe Facebook - 'Neurchi de Jancovici' - a même été créé pour recenser les mèmes et autres blagues autour de cet ingénieur qui préside l'association The Shift Project (plus de 24.000 membres).

Jean-Marc Jancovici séduit et il semblerait qu'il touche particulièrement les jeunes. Son discours sans langue de bois plairait à « ces derniers très sensibles à l'urgence de la situation », analyse la journaliste et spécialiste du changement climatique et de la biodiversité Juliette Nouel.

« Il est hyper transparent, il dit les choses comme elles sont, que ça plaise ou non », témoigne Victor, 24 ans, diplômé en hôtellerie qui dit« avoir pris conscience de l'inconséquence environnementale de son secteur » en partie grâce à Jancovici.

Son style simple et pédago y sont aussi pour quelque chose. « Il a ce truc qu'ont les youtubeurs fitness », compare - non sans humour - le cofondateur de Vert (média dédié à l'écologie) Loup Espargilière. « Il présente un problème, la crise climatique, et propose des solutions clef en main pour la régler. Un discours rassurant pour celui qui l'écoute, comme le font les coachs fitness qui vont vous dire les exercices de musculation à faire, comment manger ou comment dormir pour devenir musclé », résume-t-il.

Loïc, 24 ans, ingénieur dans les transports, ne dit pas autre chose : « J'ai une admiration pour sa capacité à vulgariser des faits scientifiques et à présenter simplement les ordres de grandeur du changement climatique. » 'Ordre de grandeur' est d'ailleurs devenue pour les fans une expression en forme de clin d'oeil à Jean-Marc Jancovici."
(...)


https://start.lesechos.fr/societe/engagement-societal/jean-marc-jancovici-pourquoi-cet-ingenieur-pro-nucleaire-plait-il-tant-aux-jeunes-ecolos-1852363

Anonyme a dit…

"Au moins 19 millions de canards, oies, poules, dindes, pintades… ont été abattus entre août 2021 et mai 2022 pour mettre fin au pire épisode de grippe aviaire que la France ait connu. Les crises dans l’élevage se succèdent d’année en année. C’est désormais au tour de la faune sauvage d’être massivement touchée, à une échelle telle qu’on peut craindre pour l’avenir de certaines espèces, comme le Fou de Bassan.

Une nouvelle crise se profile dans les élevages, avec de nouveaux cas de contamination, de nouveaux abattages de masse, de nouvelles zones règlementées et une nouvelle fuite en avant technicienne. Un empilement insensé de services de l’État ou d’organismes sont impliqués : ministère de l’Agriculture, DGAL, Draaf, Anses, DDETSPP, DDT, Dreal, ARS, OFB, DDTM, SDIS, gendarmeries, conseils départementaux, chambres d’agriculture… Les bases de données de suivi des volailles sont gérées par les interprofessions : Anvol pour les gallinacées et Cifog pour les palmipèdes. Vous n’y comprenez rien ? C’est normal, personne n’y comprend quoi que ce soit !"
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https://reporterre.net/Contre-la-grippe-aviaire-stoppons-l-elevage-intensif

Anonyme a dit…

Véganisme et antispécisme sont, selon notre chroniqueur, aux antipodes de la vie et de la condition paysannes. Ce qui contribuerait à mettre en péril une alliance entre consommateurs, écologistes et paysans.

[ Le néopaysan Mathieu Yon est chroniqueur pour Reporterre. Il vous raconte régulièrement les joies et les déboires de son installation dans la Drôme en tant que maraîcher biologique en circuit court.]


"Pour contrer l’industrialisation de l’agriculture, les paysans, les consommateurs et les écologistes imaginèrent lors de la lutte contre les OGM, autour de l’an 2000, une alliance pour défendre une agriculture paysanne soucieuse de l’environnement et de la santé des consommateurs. Cette alliance eut de nombreux effets positifs, comme la valorisation des circuits courts et de l’image du « paysan ». Pourtant, elle montre aujourd’hui ses limites, car elle présente un risque qui n’avait sans doute pas été envisagé : prendre les paysans en étau entre les demandes des consommateurs et celles des écologistes, dont certaines sont éloignées des réalités quotidiennes du monde agricole.

Les paysans ont été enfermés dans l’obligation morale et libérale de nourrir le monde. Peu importe s’ils parviennent difficilement à se rémunérer : ils doivent produire l’abondance que la société de consommation exige et ils doivent le faire avec des coûts de production les plus faibles possibles afin de se maintenir dans la course à la compétitivité. Les citoyens ont-ils conscience de cette condition paysanne impossible, qui consiste à nourrir la population sans se rémunérer soi-même ?"
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https://reporterre.net/Les-veganes-ignorent-le-metier-paysan

Anonyme a dit…

Véganisme et antispécisme sont, selon notre chroniqueur, aux antipodes de la vie et de la condition paysannes. Ce qui contribuerait à mettre en péril une alliance entre consommateurs, écologistes et paysans.

[ Le néopaysan Mathieu Yon est chroniqueur pour Reporterre. Il vous raconte régulièrement les joies et les déboires de son installation dans la Drôme en tant que maraîcher biologique en circuit court.]


"Pour contrer l’industrialisation de l’agriculture, les paysans, les consommateurs et les écologistes imaginèrent lors de la lutte contre les OGM, autour de l’an 2000, une alliance pour défendre une agriculture paysanne soucieuse de l’environnement et de la santé des consommateurs. Cette alliance eut de nombreux effets positifs, comme la valorisation des circuits courts et de l’image du « paysan ». Pourtant, elle montre aujourd’hui ses limites, car elle présente un risque qui n’avait sans doute pas été envisagé : prendre les paysans en étau entre les demandes des consommateurs et celles des écologistes, dont certaines sont éloignées des réalités quotidiennes du monde agricole.

Les paysans ont été enfermés dans l’obligation morale et libérale de nourrir le monde. Peu importe s’ils parviennent difficilement à se rémunérer : ils doivent produire l’abondance que la société de consommation exige et ils doivent le faire avec des coûts de production les plus faibles possibles afin de se maintenir dans la course à la compétitivité. Les citoyens ont-ils conscience de cette condition paysanne impossible, qui consiste à nourrir la population sans se rémunérer soi-même ?"
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https://reporterre.net/Les-veganes-ignorent-le-metier-paysan

Anonyme a dit…

https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/07/l-assemblee-vote-un-texte-limitant-l-engrillagement-des-grands-domaines-de-chasse_6144858_3244.html

Anonyme a dit…

"Cinquante euros par jour d’amende à partir du 8 novembre prochain. C’est ce qu’encourent Adrien Cano et sa compagne Marine Dunand s’ils n’évacuent pas le mobile home de la ferme où ils travaillent. Le 8 août dernier, le maire de la commune a pris un arrêté de mise en demeure sous astreinte, ce qui menace fortement leur installation en maraîchage biologique.

Adrien et Marine, trentenaires, sont tous les deux originaires du Var. « Là-bas, les terrains sont excessivement chers et l’accès au foncier bloqué, explique Adrien. Nous avons pris la décision d’acheter un terrain en Vendée, même si aucun de nous n’avait d’ancrage sur place. » En 2018, alors qu’il attend son premier enfant, le couple achète 3,5 hectares de terrain agricole pour faire du maraîchage bio à Maché, commune de 1500 habitants à une vingtaine de kilomètres de La Roche-sur-Yon. Le terrain comprend plusieurs bâtiments, dont l’un sert aujourd’hui de point de vente et de lieu de stockage, et l’autre d’abri pour leurs cinq moutons.

« Le rachat a coûté nos économies, explique Adrien. L’ancien exploitant vendait sa maison juste à côté, mais c’était trop cher pour nous. » Ils décident donc d’installer deux mobile homes dans le troisième bâtiment, « sans aucune nuisance visuelle ou environnementale ». Ceux-ci servent de logement pour eux et leurs deux enfants qui ont aujourd’hui deux et trois ans.

« Les mobile homes ne sont pas visibles de l’extérieur. Faire comme ça était pour nous une évidence et une obligation financière. En plus, ce mode d’habitat écologique et réversible correspond à nos valeurs personnelles. Nous ne voulons pas participer un peu plus à l’artificialisation des sols en construisant une maison. On a eu l’accord verbal du maire de l’époque. Marine était enceinte, notre projet démarrait, le maire nous laissait du temps. »
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https://basta.media/jeunes-maraichers-en-mobile-home-menaces-d-etre-deloges-la-loi-doit-evoluer-habitat-leger-sobriete-logement