"De quoi inquiéter la majorité présidentielle. Dès l’accord de la Nupes scellé, la macronie, qui n’avait pas hésité à draguer l’électorat de gauche pendant la campagne d’entre-deux-tours, change totalement de braquet et sort les griffes vis-à-vis de la coalition portée par le leader des insoumis. N’hésitant pas, parfois, à s’appuyer sur des fake news pour diaboliser leurs adversaires. Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui disait avoir des «valeurs communes» avec Jean-Luc Mélenchon tacle désormais une alliance contre nature qualifiée de «salmigondis idéologique». Pendant qu’Emmanuel Macron reste en retrait, les ministres multiplient les interventions médiatiques pour diaboliser le leader insoumis et alerter du risque que pourrait représenter «l’extrême gauche» au pouvoir. Quand ce n’est pas Bruno Le Maire qui accuse Mélenchon d’être un «Chávez Gaulois» dans le Figaro, c’est Gabriel Attal qui attaque en affirmant dans le Monde qu’avec le leader insoumis ce serait «la guillotine fiscale». Au vu des résultats ce soir, les craintes étaient bien justifiées."
"Amélie de Montchalin (ministre de la Transition écologique)
Candidate de la 6e circonscription de l’Essonne. En ballotage défavorable, elle n'a obtenu que 31% des voix, contre plus de 38% pour Jérôme Guedj (Nupes)." (...)
"Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
Candidat dans la 3e circonscription de Paris. En ballotage défavorable. Avec 32,5% des voix, il est devancé par la candidate Nupes Léa Balage El Mariky (39%)." (...)
"Clément Beaune (ministre délégué chargé de l’Europe)
Candidat dans la 7e circonscription de Paris. En ballotage défavorable, avec 36% des voix contre 40% pour la candidate Nupes Caroline Mecary." (...)
"C’est une bataille très significative de l’épopée du macronisme, celui du passé et celui de l’avenir, qui se joue dans la 5e circonscription de l’Essonne. Le mathématicien Cédric Villani, élu avec En marche en 2017 mais en rupture avec la majorité depuis son aventure personnelle à la mairie de Paris en 2020, y était notamment opposé à Paul Midy, directeur général du parti présidentiel (récemment renommé Renaissance) depuis trois ans. Dimanche 12 juin, le premier a viré en tête avec 38,2 % des suffrages au premier tour de l’élection législative, contre 30,5 % pour le second." (...)
"Dans une circonscription bigarrée, qui réunit les quartiers populaires aux Ulis, des territoires résidentiels comme Gif-sur-Yvette et le pôle scientifique de Saclay, Cédric Villani avait été très facilement élu il y a cinq ans, échouant de peu à obtenir une majorité au premier tour. Pour essayer de détrôner celui qu’il considère comme un félon, le mouvement présidentiel a envoyé au feu un élément chimiquement pur du macronisme. Avant de diriger La République en marche, le polytechnicien Paul Midy a d’abord œuvré sept années au cabinet de conseil McKinsey, dont il a été l’un des associés, puis travaillé pour des start-up ayant notamment dirigé le service de livraison de nourriture Frichti ou le distributeur en ligne Jumia."
4 commentaires:
"De quoi inquiéter la majorité présidentielle. Dès l’accord de la Nupes scellé, la macronie, qui n’avait pas hésité à draguer l’électorat de gauche pendant la campagne d’entre-deux-tours, change totalement de braquet et sort les griffes vis-à-vis de la coalition portée par le leader des insoumis. N’hésitant pas, parfois, à s’appuyer sur des fake news pour diaboliser leurs adversaires. Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, qui disait avoir des «valeurs communes» avec Jean-Luc Mélenchon tacle désormais une alliance contre nature qualifiée de «salmigondis idéologique». Pendant qu’Emmanuel Macron reste en retrait, les ministres multiplient les interventions médiatiques pour diaboliser le leader insoumis et alerter du risque que pourrait représenter «l’extrême gauche» au pouvoir. Quand ce n’est pas Bruno Le Maire qui accuse Mélenchon d’être un «Chávez Gaulois» dans le Figaro, c’est Gabriel Attal qui attaque en affirmant dans le Monde qu’avec le leader insoumis ce serait «la guillotine fiscale». Au vu des résultats ce soir, les craintes étaient bien justifiées."
https://www.liberation.fr/politique/elections/resultat-du-premier-tour-des-legislatives-la-nupes-devance-legerement-la-macronie-20220612_2EVW5OXELZA2JPJ2G7SN6VSQR4/
EN DIRECT - L'heure du peuple a sonné - Allocution d’Adrien Quatennens
https://youtu.be/r3AWdbmBoDQ
EN DIRECT - 1er tour des élections législatives -
Allocution d’Adrien Quatennens. #legislatives2022 #Lille
"Amélie de Montchalin (ministre de la Transition écologique)
Candidate de la 6e circonscription de l’Essonne. En ballotage défavorable, elle n'a obtenu que 31% des voix, contre plus de 38% pour Jérôme Guedj (Nupes)."
(...)
"Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
Candidat dans la 3e circonscription de Paris. En ballotage défavorable. Avec 32,5% des voix, il est devancé par la candidate Nupes Léa Balage El Mariky (39%)."
(...)
"Clément Beaune (ministre délégué chargé de l’Europe)
Candidat dans la 7e circonscription de Paris. En ballotage défavorable, avec 36% des voix contre 40% pour la candidate Nupes Caroline Mecary."
(...)
https://www.parismatch.com/Actu/Politique/Legislatives-Quels-resultats-pour-les-15-ministres-1811449
"C’est une bataille très significative de l’épopée du macronisme, celui du passé et celui de l’avenir, qui se joue dans la 5e circonscription de l’Essonne. Le mathématicien Cédric Villani, élu avec En marche en 2017 mais en rupture avec la majorité depuis son aventure personnelle à la mairie de Paris en 2020, y était notamment opposé à Paul Midy, directeur général du parti présidentiel (récemment renommé Renaissance) depuis trois ans. Dimanche 12 juin, le premier a viré en tête avec 38,2 % des suffrages au premier tour de l’élection législative, contre 30,5 % pour le second."
(...)
"Dans une circonscription bigarrée, qui réunit les quartiers populaires aux Ulis, des territoires résidentiels comme Gif-sur-Yvette et le pôle scientifique de Saclay, Cédric Villani avait été très facilement élu il y a cinq ans, échouant de peu à obtenir une majorité au premier tour. Pour essayer de détrôner celui qu’il considère comme un félon, le mouvement présidentiel a envoyé au feu un élément chimiquement pur du macronisme. Avant de diriger La République en marche, le polytechnicien Paul Midy a d’abord œuvré sept années au cabinet de conseil McKinsey, dont il a été l’un des associés, puis travaillé pour des start-up ayant notamment dirigé le service de livraison de nourriture Frichti ou le distributeur en ligne Jumia."
https://www.liberation.fr/politique/elections/legislatives-dans-lessonne-cedric-villani-fait-honneur-a-son-etiquette-nupes-20220612_XB4YTK4PCVHR7MW6GPN6EHN6PE/
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