mardi 7 juin 2022

Elections législatives : percée de la Nupes, sondages en berne, dissidences... Quatre signes inquiétants pour la macronie avant le premier tour

https://www.francetvinfo.fr/elections/legislatives/elections-legislatives-percee-de-la-nupes-sondages-en-berne-dissidences-quatre-signes-inquietants-pour-la-macronie-avant-le-premier-tour_5183014.html

7 commentaires:

Anonyme a dit…

LÉGISLATIVES : POURQUOI LA MACRONIE VEUT LES SABOTER
Le Média


https://youtu.be/wTqVadH3dtM



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Comme chaque semaine, on va avoir des choses à dire, analyser et décrypter avec tous ces discours qui gravitent autour de nous ou parfois l’on peut s’y perdre. Notre meilleure arme démocratique : connaître et comprendre.
Au programme de cette édition :

- C’est quoi, être riche ? Le dernier rapport de l’observatoire des inégalités nous aide à y voir un peu plus clair. Au-delà de la curiosité, se rendre compte du niveau de richesse des français permet d’en dire beaucoup sur ce qu’il se passe dans notre société. On y va, je vais vous donner quelques chiffres issus de ce rapport :
Le "seuil de richesse" est établi à deux fois le salaire médian après impôt, soit 3 673 euros par mois pour une personne seule, c’est 7% de la population française, soit 4,5 millions de personnes. Dans cette catégorie, 1% de la population vit avec plus de 7 180 euros par mois après impôt.
Au niveau du patrimoine, 4,5 millions de personnes possèdent 450 000 euros, le triple du patrimoine médian.
Les plus riches ont vu leur nombre diminuer. Mais les 10% les plus riches ont continué à s’enrichir depuis les années 2000, 9 100 euros une fois l’inflation déduite, contre 3 300 euros pour les classes moyennes. Cela s’est tout de même ralenti depuis 10 ans.
Au niveau des 1%, par contre, c’est très net. Le rapport tire aussi leur portrait. On va décrypter tout ça avec Thomas.

- J-5 avant le premier tour des élections législatives ! À part la cohabitation Jospin - Chirac, et surtout depuis l’instauration du quinquennat, ça a toujours été le parti présidentiel qui remporte cette élection pour constituer le parlement. Au lendemain des élections présidentielles d’avril dernier, LREM était convaincu que les choses suivraient son cours. Cependant Le Monde révèle aujourd’hui que l’inquiétude monte et que la victoire de l’union des gauches, la NUPES, forte dans les sondages, est à redouter. Je cite : “Pour l’instant, dans les intentions de vote, la majorité présidentielle (28 %) et la Nupes (27 %) se trouvent au coude à coude, devant le Rassemblement national (21 %), selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Le Monde, diffusé le 23 mai. Mais le verdict des urnes reste très difficile à anticiper car la répartition des sièges, au niveau national, dépend de 577 élections locales, avec des équations très différentes, selon les circonscriptions. De quoi rendre l’élection illisible et placer les candidats pro-Macron «dans le brouillard», selon leur propre aveu.”
Côté vote des français à l’étranger, le premier tour a eu lieu ce dimanche et dans 9 circonscriptions sur 11, ce sera le duel LREM - Nupes au second tour. Pourquoi ces élections sont importantes ? Est-il essentiel d’aller voter dimanche ? Pour comprendre le fonctionnement, à quoi sert une opposition à l’assemblée ? Thomas nous répond dans l’instant Porcher.

Anonyme a dit…

"Dans la Somme, des élus locaux accusent le député Jean-Claude Leclabart d’avoir multiplié les projets coûteux, votés dans des conditions litigieuses, juste avant de quitter la présidence d’une communauté de communes. Mis en examen pour « faux en écriture publique », l’élu LREM a été réinvesti aux législatives. Et pourrait in extremis échapper à un procès."
(...)


https://www.mediapart.fr/journal/france/070622/un-depute-lrem-ruine-une-collectivite-rurale-il-est-reinvesti

Anonyme a dit…

TRIBUNE
Avec la Nupes, c’est l’histoire qui frappe à la porte de la gauche


"C’est seulement la sixième fois en un siècle que la gauche entière est unie, rappellent Laurent Binet, Anny Duperey, Annie Ernaux, Robert Guédiguian, Pierre Lemaitre, Barbara Stiegler et Eric Vuillard. Le moment est venu de faire reculer la vieille machine inégalitaire."
(...)

"C’est ici que nous en sommes. Et voici qu’à présent, toutes les forces politiques de gauche sont de nouveau réunies, et, à certains égards, plus largement qu’elles ne l’ont jamais été : le Parti communiste, le Parti socialiste, les verts, les insoumis. La victoire est à portée de la main. C’est donc un moment historique. Une hausse du smic à 1 500 euros net, un retour de la retraite à 60 ans, le blocage des prix sur les produits de première nécessité, la planification écologique, l’instauration de la VIe République, c’est bien l’histoire qui vient frapper à la porte, c’est bien la même force qui depuis le Cartel des gauches et le Front populaire tente à nouveau de repousser ce qui nous opprime, de tenir tête à la hiérarchie qui broie, c’est bien le moment de faire reculer la vieille machine inégalitaire.

Ne l’oublions pas, c’est seulement la sixième fois en un siècle, la sixième fois depuis le Cartel des gauches, la sixième fois que la gauche entière est unie. Ce n’est donc pas une simple péripétie électorale. Pour que l’histoire se réveille, pour que le temps devienne soudain plus vif, surprenant, pour que les luttes reprennent avec davantage d’espoir, pour que l’ambiance change, s’aère, il faut aller voter pour les candidats de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes)."


https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/avec-la-nupes-cest-lhistoire-qui-frappe-a-la-porte-de-la-gauche-20220608_RCQQVU3FD5FAHHZZDMTT6TZCVY/

Anonyme a dit…

"Le programme partagé de gouvernement ici présenté est le fruit d’un travail collectif associant plusieurs organisations politiques, sur la base de programmes eux-mêmes élaborés en associant des milliers de citoyennes et citoyens, acteurs associatifs, syndicaux, environnementaux, politiques."
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Un programme partagé de gouvernement​

"Le programme partagé de gouvernement ici présenté est le fruit d’un travail collectif associant plusieurs organisations politiques, sur la base de programmes eux-mêmes élaborés en associant des milliers de citoyennes et citoyens, acteurs associatifs, syndicaux, environnementaux, politiques.

Il sera la feuille de route partagée du gouvernement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Notre majorité parlementaire sera composée à l’Assemblée nationale de plusieurs groupes politiques réunis au sein d’un intergroupe. Il servira de lieu de discussion et de coordination permanente entre ses différentes composantes. Cette majorité soutiendra ensemble l’action du gouvernement, notamment en votant pour les budgets et les projets législatifs présentés qui émanent des propositions de ce programme partagé.

Mais dans notre conception de la République, le rôle des députés, représentants du peuple, ne saurait se limiter à soutenir l’action d’un gouvernement. Nous ne voulons pas reproduire les mécanismes de la monarchie présidentielle et de ses majorités godillotes. Cette logique solitaire et verticale du pouvoir a été poussée à l’extrême par Emmanuel Macron. Il nous faut en sortir. Nous défendons une pratique démocratique des institutions où le Parlement est l’endroit par excellence où les décisions sont élaborées, délibérées et prises. Nous souhaitons ainsi que l’intergroupe puisse être le lieu d’élaboration de propositions de lois au-delà même de celles prévues par ce programme partagé, ainsi qu’un lieu de débat, d’échange et de décision.

Nous ferons une grande place dans les travaux législatifs de l’Assemblée, à l’initiative parlementaire. La majorité parlementaire de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale conservera tout au long du mandat des liens très forts avec la société active et notamment le monde syndical, associatif, les organisations non gouvernementales (ONG), les collectifs en lutte, les intellectuels, etc. Son intergroupe se réunira régulièrement avec le Parlement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale pour nourrir le débat parlementaire des aspirations et des réflexions de ces forces vives.

Cette méthode générale, nous nous l’appliquons à nous-mêmes. Ce cadre permettra de combiner la diversité des expressions et la cohérence des décisions. Nous avons refusé les facilités des synthèses sans contenu pour masquer les désaccords lorsque nous ne sommes pas parvenus à les surmonter dans le bref délai dont nous disposions. En effet, sur quelques points du programme partagé de gouvernement – 33 sur 650 –, des organisations politiques qui soutiennent ce programme porteront dans le débat parlementaire des propositions pour les préciser ou les nuancer. Leur liberté de vote sera respectée. Nous n’avons rien voulu cacher sur ce sujet et c’est pourquoi, si limités qu’ils soient, ces points sont consignés à la fin de chaque chapitre du programme partagé de gouvernement. Ils seront donc soumis au débat de l’intergroupe et à la sagesse de l’Assemblée."
(...)


https://nupes-2022.fr/le-programme/

Anonyme a dit…

https://www.mediapart.fr/journal/france/080622/dans-le-sud-ouest-la-socialiste-carole-delga-en-quete-du-strapontin-fantome-de-la-gauche-moderee

Anonyme a dit…

Un pied dedans, un pied dehors

"Ce n'est pas la première fois que Fabien Roussel fait entendre une musique différente. Il a été l’un des plus virulents contre Taha Bouhafs, le candidat qui s’est retiré dans le Rhône après des accusations de violences sexuelles. Depuis la signature de l'accord de la Nupes, l'ex-candidat à la présidentielle est régulièrement absent des événements communs à la gauche, les meetings notamment.

Cette singularité commence à exaspérer ses partenaires. "C’est un mec qui se construit politiquement contre Mélenchon", grince l’un des négociateurs de l’accord, qui l’accuse de tout faire, depuis le début, "pour faire dérailler l’union en mettant des bâtons dans les roues". "Pour Roussel, c’est un mariage forcé", analyse un autre. "Il a été mis en minorité dans son parti sur cet accord. Du moment où sa ligne ne l’a pas emporté, il essaye de trouver des arguments pour s’inscrire à la marge et se refaire la cerise." Conclusion cinglante d’un insoumis : "On est mieux avec lui, évidemment, mais on peut avancer sans."

Au PCF, pas question de nier que la dimension personnelle existe, entre un accord "à l’insu de son plein gré", confirme un élu, et "sans doute un peu d’amertume" après le résultat décevant de la présidentielle. Mais à en croire les proches de Fabien Roussel, cette lecture est réductrice. Eux invitent d’abord à se pencher sur la sociologie électorale de la 20e circonscription du Nord où se présente le patron du PCF. Marine Le Pen y a obtenu 37% des voix au premier tour. "Chez Roussel, le total gauche / écologiste est suffisant pour se qualifier au second tour, mais pas pour gagner", explique un cadre communiste. "Il faut donc aussi parler à des gens qui ont voté à droite ou à l’extrême droite", des électeurs qui voient en Jean-Luc Mélenchon un épouvantail. D’où cette campagne "un pied dedans, un pied dehors"."


https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/legislatives-2022-pourquoi-fabien-roussel-se-tient-a-l-ecart-de-la-nupes_5159440.html

Anonyme a dit…

📺 Bonsoir le Gard - Mercredi 8 juin, en direct de la rédaction
Objectif Gard



https://youtu.be/72rNAja4iUc



📺 Bonsoir le Gard - Mercredi 8 juin, en direct de la rédaction, émission spéciale débat des élections législatives de la cinquième circonscription du Gard