PARRAINAGES : LA RÈGLE ANTIDÉMOCRATIQUE Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/bKp5otuBiSc
"Ceux qui se réjouiraient de voir écartés Zemmour, Mélenchon ou Le Pen font un mauvais calcul. La présidentielle, comme les législatives, constituent l’unique moyen de régler pacifiquement la dispute citoyenne. Certes, ce moyen est plus qu’imparfait comme en témoigne l’abstention croissante. Mais il existe."
La question des parrainages qui devient explosive et le ballet des ralliements à Zemmour et Macron. C’est le sommaire du numéro 16 de la Guerre du trône.
Journaliste : Serge Faubert, Laetitia Lallement Montage : Lucie Dulois Images : Arthur Frainet, Laetita Lallement Son : Baptiste Veilhan Graphisme : Adrien Colrat Diffusion : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
"VOUS NOUS AVEZ MANQUÉ !" - LE JOURNAL Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/LQC2LXL-cN0
Soutenez le JT décalé de Blast : https://www.blast-info.fr/soutenirlej...
"Bienvenue dans le journal à la con de Blast. L’image du jour, c’est nous, tout simplement ! Enfin ! Enfin nous voilà réunis. Vous nous avez manquééé."
Grand superviseur suprême : Bruno Gaccio Comédiens : Aude Gogny-Goubert, Patrick Chanfray Montage : Ameyes Aït-Oufella Image : Ameyes Aït-Oufella Son : Baptiste Veilhan Direction artistique : Adrien Colrat Réseaux Sociaux : Maxime Hector Production : Thomas Bornot Direction des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
"Joint par CheckNews, Jean-François Doridot, directeur général de l’institut de sondage Ipsos, tempère tout de même cette question de la représentativité du panel : «Si je disais que c’est représentatif, avec seulement 170 personnes [comme c’était le cas pour l’émission de jeudi, ndlr], j’aurais un coup de fil de la commission des sondages dès le lendemain matin. C’est pour ça qu’on parle d’une communauté.» L’expert en sondages explique la demande de France Télévisions : «Ils avaient envie pour leur émission phare sur les élections de pouvoir faire intervenir des Français, mais avec quelques limites. Ils ne voulaient pas qu’ils soient sur le plateau pour des raisons sanitaires, mais aussi pour ne pas tomber dans le format des “Français représentatifs de la population française”. Ils voulaient avoir des gens classiques, les plus représentatifs possibles pour donner leur avis sur les candidats, mais aussi produire des verbatims, ou répondre à des questions plus classiques comme pour un sondage.» Au cours de l’émission, le panel est régulièrement sollicité pour évaluer les propositions ou la performance du candidat.
Le recrutement se déroule en deux phases, raconte Jean-François Doridot. «D’abord, on prérecrute dans le vivier des panels des sites d’Ipsos. Ce qui nous fait un peu plus de 100 000 personnes. Puis on va mettre des quotas comme sur une enquête classique en prenant en considération, le sexe, l’âge, la profession, l’origine géographique. Ce à quoi on ajoute deux conditions : ils doivent accepter de regarder une émission de 3 heures et en plus, ils acceptent de brancher leur caméra et de pouvoir passer dans la mosaïque diffusée par France 2». A ces conditions s’ajoute encore une dernière : les participants doivent se connecter avec un ordinateur portable, et non pas avec la caméra d’un simple smartphone. «En tant que professionnel du sondage, avoir un ordinateur portable, je ne peux pas dire que c’est représentatif» de la population française, souligne Jean-François Doridot." (...)
L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, a qualifié Jean-Luc Mélenchon de “vote utile de gauche” la semaine dernière.
L’insoumis fait depuis le début la campagne en tête ; mais depuis deux semaines, il effectue une échappée : les sondages le donnent à 11, 11,5%. C’est la conjonction d’une petite montée de Mélenchon, et d’une baisse de ses concurrents (notamment due à l’arrivée de C. Taubira). Son poursuivant de gauche le plus proche, Yannick Jadot, est autour des 5%.
C’est donc un pari réussi pour les insoumis. En évitant tout accord ou primaire avec les autres partis, ils comptaient sur une sorte de “primaire dans les sondages” pour les placer en tête à partir de janvier ou février. Ils pourraient alors faire jouer ce vote utile auprès des électeurs des autres formations de gauche.
Ce qu’il y a de remarquable, depuis une dizaine de jours, c’est que les éditorialistes s’entendent désormais pour distinguer Mélenchon des autres candidats de gauche. Et cela crée un climat, contribuant à installer dans l’opinion publique l’idée qu’un accès au second tour est possible. Ce qui peut produire des dynamiques autoréalisatrices. Les gens peuvent se dire que les propositions de Mélenchon ne sont pas condamnées à rester une utopie.
L’emploi étudiant, première cause d’échec à l’université
"Le chiffre avancé par l’ancienne Garde des Sceaux est faux, car il n’est plus d’actualité en 2022. Les étudiants étaient bien 46% à travailler à côté de leurs études, en 2016, lors de la précédente enquête « Conditions de vie des étudiants » réalisée par l’Observatoire national de la vie étudiante. Cette enquête n’est pas réalisée tous les ans mais tous les trois ans par l’Observatoire : depuis 2016, une nouvelle enquête a été menée, en adressant un questionnaire en ligne à plus de 250 000 étudiants en France, entre les mois de mars et mai 2020. Car en 2020, le chiffre a baissé : 40 % des étudiants se déclaraient ainsi salariés.
En baisse, certes, mais le problème n’est pas dans les chiffres, selon Maryam Pougetoux, vice-présidente de l’UNEF. Elle juge qu’entre 40 et 46 %, il s’agit « du même ordre de grandeur. C’est déjà trop, étudier est déjà un investissement à temps plein. », plaide-t-elle. « Il faut surtout prendre en compte le fait que l’emploi étudiant est la première cause d’échec à l’université », rappelle-t-elle. L’étudiante en première année de master de socioligie précise même : « À l’UNEF, nous parlons habituellement d’un étudiant sur deux qui est salarié, car l’étude de l’OVE ne prend pas vraiment en compte les emplois de type babysittings, ou les travailleurs des plateformes. » Ce qui, sans être statistiquement prouvé, donnerait ainsi davantage raison à Christiane Taubira."
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PARRAINAGES : LA RÈGLE ANTIDÉMOCRATIQUE
Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/bKp5otuBiSc
"Ceux qui se réjouiraient de voir écartés Zemmour, Mélenchon ou Le Pen font un mauvais calcul. La présidentielle, comme les législatives, constituent l’unique moyen de régler pacifiquement la dispute citoyenne. Certes, ce moyen est plus qu’imparfait comme en témoigne l’abstention croissante. Mais il existe."
La question des parrainages qui devient explosive et le ballet des ralliements à Zemmour et Macron. C’est le sommaire du numéro 16 de la Guerre du trône.
Journaliste : Serge Faubert, Laetitia Lallement
Montage : Lucie Dulois
Images : Arthur Frainet, Laetita Lallement
Son : Baptiste Veilhan
Graphisme : Adrien Colrat
Diffusion : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
"VOUS NOUS AVEZ MANQUÉ !" - LE JOURNAL
Blast, le souffle de l'info
https://youtu.be/LQC2LXL-cN0
Soutenez le JT décalé de Blast : https://www.blast-info.fr/soutenirlej...
"Bienvenue dans le journal à la con de Blast. L’image du jour, c’est nous, tout simplement ! Enfin ! Enfin nous voilà réunis. Vous nous avez manquééé."
Grand superviseur suprême : Bruno Gaccio
Comédiens : Aude Gogny-Goubert, Patrick Chanfray
Montage : Ameyes Aït-Oufella
Image : Ameyes Aït-Oufella
Son : Baptiste Veilhan
Direction artistique : Adrien Colrat
Réseaux Sociaux : Maxime Hector
Production : Thomas Bornot
Direction des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaissa
Une «communauté», non un panel représentatif
"Joint par CheckNews, Jean-François Doridot, directeur général de l’institut de sondage Ipsos, tempère tout de même cette question de la représentativité du panel : «Si je disais que c’est représentatif, avec seulement 170 personnes [comme c’était le cas pour l’émission de jeudi, ndlr], j’aurais un coup de fil de la commission des sondages dès le lendemain matin. C’est pour ça qu’on parle d’une communauté.» L’expert en sondages explique la demande de France Télévisions : «Ils avaient envie pour leur émission phare sur les élections de pouvoir faire intervenir des Français, mais avec quelques limites. Ils ne voulaient pas qu’ils soient sur le plateau pour des raisons sanitaires, mais aussi pour ne pas tomber dans le format des “Français représentatifs de la population française”. Ils voulaient avoir des gens classiques, les plus représentatifs possibles pour donner leur avis sur les candidats, mais aussi produire des verbatims, ou répondre à des questions plus classiques comme pour un sondage.» Au cours de l’émission, le panel est régulièrement sollicité pour évaluer les propositions ou la performance du candidat.
Le recrutement se déroule en deux phases, raconte Jean-François Doridot. «D’abord, on prérecrute dans le vivier des panels des sites d’Ipsos. Ce qui nous fait un peu plus de 100 000 personnes. Puis on va mettre des quotas comme sur une enquête classique en prenant en considération, le sexe, l’âge, la profession, l’origine géographique. Ce à quoi on ajoute deux conditions : ils doivent accepter de regarder une émission de 3 heures et en plus, ils acceptent de brancher leur caméra et de pouvoir passer dans la mosaïque diffusée par France 2». A ces conditions s’ajoute encore une dernière : les participants doivent se connecter avec un ordinateur portable, et non pas avec la caméra d’un simple smartphone. «En tant que professionnel du sondage, avoir un ordinateur portable, je ne peux pas dire que c’est représentatif» de la population française, souligne Jean-François Doridot."
(...)
https://www.liberation.fr/checknews/qui-sont-les-150-francais-qui-jugent-les-candidats-de-lemission-elysee-2022-sur-france-2-20220222_DS4IWTDAJJHN5NROMCWBJAPO2U/
MÉLENCHON, L'ÉCHAPPÉE CONFIRMÉE
Le Média
https://youtu.be/jw8xmXbmpkA
L’ancienne candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, a qualifié Jean-Luc Mélenchon de “vote utile de gauche” la semaine dernière.
L’insoumis fait depuis le début la campagne en tête ; mais depuis deux semaines, il effectue une échappée : les sondages le donnent à 11, 11,5%. C’est la conjonction d’une petite montée de Mélenchon, et d’une baisse de ses concurrents (notamment due à l’arrivée de C. Taubira).
Son poursuivant de gauche le plus proche, Yannick Jadot, est autour des 5%.
C’est donc un pari réussi pour les insoumis. En évitant tout accord ou primaire avec les autres partis, ils comptaient sur une sorte de “primaire dans les sondages” pour les placer en tête à partir de janvier ou février. Ils pourraient alors faire jouer ce vote utile auprès des électeurs des autres formations de gauche.
Ce qu’il y a de remarquable, depuis une dizaine de jours, c’est que les éditorialistes s’entendent désormais pour distinguer Mélenchon des autres candidats de gauche. Et cela crée un climat, contribuant à installer dans l’opinion publique l’idée qu’un accès au second tour est possible. Ce qui peut produire des dynamiques autoréalisatrices. Les gens peuvent se dire que les propositions de Mélenchon ne sont pas condamnées à rester une utopie.
L’emploi étudiant, première cause d’échec à l’université
"Le chiffre avancé par l’ancienne Garde des Sceaux est faux, car il n’est plus d’actualité en 2022. Les étudiants étaient bien 46% à travailler à côté de leurs études, en 2016, lors de la précédente enquête « Conditions de vie des étudiants » réalisée par l’Observatoire national de la vie étudiante. Cette enquête n’est pas réalisée tous les ans mais tous les trois ans par l’Observatoire : depuis 2016, une nouvelle enquête a été menée, en adressant un questionnaire en ligne à plus de 250 000 étudiants en France, entre les mois de mars et mai 2020. Car en 2020, le chiffre a baissé : 40 % des étudiants se déclaraient ainsi salariés.
En baisse, certes, mais le problème n’est pas dans les chiffres, selon Maryam Pougetoux, vice-présidente de l’UNEF. Elle juge qu’entre 40 et 46 %, il s’agit « du même ordre de grandeur. C’est déjà trop, étudier est déjà un investissement à temps plein. », plaide-t-elle. « Il faut surtout prendre en compte le fait que l’emploi étudiant est la première cause d’échec à l’université », rappelle-t-elle. L’étudiante en première année de master de socioligie précise même : « À l’UNEF, nous parlons habituellement d’un étudiant sur deux qui est salarié, car l’étude de l’OVE ne prend pas vraiment en compte les emplois de type babysittings, ou les travailleurs des plateformes. » Ce qui, sans être statistiquement prouvé, donnerait ainsi davantage raison à Christiane Taubira."
https://www.lejdd.fr/Politique/christiane-taubira-a-t-elle-raison-de-dire-que-46-des-etudiants-travaillent-pendant-leurs-etudes-4096083
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