jeudi 22 juillet 2021

Dans les Cévennes, les oiseaux disparaissent avec les bergers

https://reporterre.net/Dans-les-Cevennes-les-oiseaux-disparaissent-avec-les-bergers





2 commentaires:

Anonyme a dit…

« Le pâturage des animaux sauvages a été remplacé par celui des animaux domestiques »

"Mais si les activités humaines sont facteur de biodiversité, les oiseaux de milieux ouverts ont également d’autres alliés. Se promenant nonchalamment dans les valons pierreux du parc, une trentaine de chevaux de Przewalski façonnent eux aussi leur territoire depuis trente ans. Ils se reproduisent, se nourrissent et vivent comme bon leur semble au sein du parc de 400 hectares qui leur est dédié. « C’est l’un des plus beaux paysages du Causse », s’enthousiasme Jocelyn Fonderflick.

Les chercheurs ont donc voulu savoir comment les chevaux avaient influé sur les pelouses. Et, bonne nouvelle pour nos passereaux en voie de disparition, « on observe plus de richesse en matière de biodiversité dans les zones pâturées par les chevaux », indique Laurent Tatin, responsable scientifique de l’association Takh, qui préserve ces chevaux typiques des milieux steppiques, dont certains sont réintroduits en Mongolie, leur terre d’origine. « Ils ont un pâturage hétérogène et structurent la végétation avec des zones très rases, voire de terre nue, et des zones de refus où la végétation est plus haute. Cela met en avant l’importante de l’hétérogénéité des paysages. »

Ainsi, il se pourrait que les grands herbivores aient précédé les humains sur les grands causses. « Le pâturage des animaux sauvages a été remplacé par celui des animaux domestiques en plus grand nombre », suppose Jocelyn Fonderflick. Pas question pour autant, pour ces deux scientifiques, d’opposer ici le domestique et le sauvage. « C’est complémentaire, estime Laurent Tatin. On peut associer les différents types de pâturage et travailler à un équilibre. »

Anonyme a dit…

Le saviez-vous ?
Pourquoi les sangliers prolifèrent autant ?

* Durant les années 1980 et 1990, les chasseurs ont élevé et relâché des dizaines de milliers de sangliers dans la nature. Une pratique aujourd’hui interdite.

* Le nourrissage : les chasseurs mettent à disposition des sangliers du maïs et des denrées alimentaires qui favorisent son accroissement.

* Moins de chasseurs : le nombre de chasseurs a diminué de 30 % en 30 ans, ce qui amoindrit la pression sur les populations de sangliers.

* Le développement des grandes cultures : les grands champs de maïs et d’autres cultures leur fournissent un «garde-manger» facilement accessible.

* Le changement climatique : le réchauffement climatique induit une baisse de mortalités des jeunes en hiver, une hausse de la fertilité (jusqu'à 3 portées sur 2 ans) et une nourriture plus abondante avec une augmentation de la saison de production des fruits (glands, châtaignes)"
(...)


https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-science-decalee-sangliers-polluent-autant-quun-million-voitures-92660/