DES ÉPICIERS DE TARNAC À L’INSTITUTRICE DE GENTIOUX... 13 ans après, le retour de « l’ultra-gauche limousine » (soupir)
Ce mardi 15 juin dès l’aube, un cortège de gardes mobiles, de gendarmes et d’encagoulés de la milice antiterroriste de l’ouest-parisien ont investi un petit hameau de la commune de Gentioux, en Creuse, sur le plateau de Millevaches . Cette petite bourgade de 350 âmes jusqu’ici surtout connue pour son monument aux morts anti-militariste, s’est réveillée brutalement avec l’annonce de l’arrestation musclée de l’institutrice de l’école communale, à trois semaines à peine de son départ à la retraite.
"Il aura fallu quelques heures aux riverains rapidement attroupés devant les barrages d’hommes armés, nombreux et assermentés, pour comprendre de quoi il retournait. Quelques-unes au regard aguerri et à la mémoire vive, eurent tôt fait de reconnaître les glorieux insignes de la Sous-Direction Anti-Terroriste de sinistre mémoire dans ces campagnes reculées. Les fins limiers des beaux quartiers parisiens -qui avaient été rendus à leur ridicule premier au bout des 10 longues années de la pantalonnade de « l’Affaire Tarnac »- auraient donc tenté une forme de come-back raté à la manière de quelque pop-star déchue et alcoolisée.
A quelques jours d’élections territoriales que tout le monde semble ignorer, à part celles et ceux qui rêvent à leur tour d’infliger un camouflet au souverain du moment, l’opération téléphonée pourrait faire sourire. Les conseillers du prince, qui n’ont visiblement lu que le quatrième de couverture des œuvres complètes de Machiavel, ont cru bon de ressortir l’épouvantail de l’ultra-gauche « tapie dans l’ombre » de zones rurales en voie d’ensauvagement." .../...
"M.C, est institutrice, directrice d’école, habitante engagée dans la vie de la commune, connue et appréciée du plus grand nombre, comme toutes les autres personnes arrêtées ce jour, pêle-mêle, infirmière, chargée de cours à la fac, menuisière, potière, maçon...
En traitant ces personnes de la sorte, le parquet et les forces de l’ordre ne font pas que rejouer la désastreuse pièce politico-judiciaire de Tarnac, elles infligent un nouvel affront à toutes celles et ceux qui ne se résignent pas au cours du monde tel qu’il va, qui se voient une nouvelle fois instrumentalisées dans le petit théâtre d’ombres des services de renseignement français et leurs vulgaires effets d’entraînement pré-électoraux.
Le plateau de Millevaches était déjà le terrain d’entraînement privilégié pour les manœuvres militaires aériennes et terrestres du fait de sa faible densité d’habitants, ainsi que le théâtre quotidien d’une dévastation systématique des sols et de l’eau par la filière industrielle du bois. Il semble aussi devenir un des terrains d’expérimentation habituel de très politiques manœuvres de fabrication d’« ennemis intérieurs ». Sortes de croquemitaines des confins, dans la famille des clowns tueurs, on avait les « épiciers terroristes », on aura désormais les institutrices incendiaires. Bravo !
Démontrons aux mauvais scénaristes du pouvoir que leurs ficelles sont usées et que plus rien ne pourra contenir le dégoût et la colère que partout ils suscitent, en assurant un soutien massif et sans ambages aux interpellé.e.s du 15 juin.
A très vite."
Des riveraines et riverains consternées.
PS : nous apprenons qu’une des 6 personnes encore en garde à vue à ce jour vient d’être libérée sans charge ce mercredi soir. Un second rassemblement de soutien devant le commissariat central de Limoges aura lieu jeudi 17 à 18h, un comité de soutien est en cours de constitution : https://labogue.info/spip.php?article1040
"Cette lettre dactylographiée aurait été écrite avec l'aide d'un tiers et validée et signée par Cédric Jubillar lui-même, visiblement pressé de connaître la vérité sur la mystérieuse disparition de son épouse survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines (Tarn). "Si je suis amené à vous écrire aujourd’hui, Monsieur le Président de la République, c’est parce que nous sommes dans l’attente d’une vérité qui tarde à venir. Mes deux enfants ont besoin de leur mère, de savoir ce qui s’est passé, de savoir où elle est. Je n'ai aucune réponse à leur apporter", écrit Cédric Jubillar. À cette époque, le mari de Delphine trouve le temps long. Il souhaite être entendu en tant que partie civile auprès de la justice. Mais surtout il demande clairement au chef de l'Etat son aide pour mettre "des moyens supplémentaires à disposition de la justice pour retrouver ma femme".
Finalement, cette lettre n'est pas envoyée à l'Elysée. Un proche de Cédric Jubillar l'aurait dissuadé de la poster au regard de l'incertitude de son statut durant ce mois de mars. Mais cette missive illustre l'état d'esprit dans lequel se trouvait l'actuel suspect dans la disparition de sa femme. À la lecture de ces lignes, on comprend, en creux, la volonté affichée d'apparaître au regard de tous, jusqu'au plus haut représentant de l'Etat, totalement hors de cause dans cette affaire. Une posture que l'on retrouve très clairement dans ses innombrables échanges avec des groupes d'internautes sur les réseaux sociaux où il n'a de cesse de clamer son innocence."
Elle devrait démissionner car ils mangent tous a la même gamelle et maintenant ça se sait .Elle n'a aps voulu la place il y a 4 ans , s'en tape avec le pourcentage que ce cher Mitterrand leur a fait avoir avec nos IMPOTS , ils n'ont nul besoin d'aller bosser ils vivent tous comme des pachas .
6 commentaires:
Des gabeloux sur le pied de guerre ?
DES ÉPICIERS DE TARNAC À L’INSTITUTRICE DE GENTIOUX...
13 ans après, le retour de « l’ultra-gauche limousine » (soupir)
Ce mardi 15 juin dès l’aube, un cortège de gardes mobiles, de gendarmes et d’encagoulés de la milice antiterroriste de l’ouest-parisien ont investi un petit hameau de la commune de Gentioux, en Creuse, sur le plateau de Millevaches . Cette petite bourgade de 350 âmes jusqu’ici surtout connue pour son monument aux morts anti-militariste, s’est réveillée brutalement avec l’annonce de l’arrestation musclée de l’institutrice de l’école communale, à trois semaines à peine de son départ à la retraite.
"Il aura fallu quelques heures aux riverains rapidement attroupés devant les barrages d’hommes armés, nombreux et assermentés, pour comprendre de quoi il retournait. Quelques-unes au regard aguerri et à la mémoire vive, eurent tôt fait de reconnaître les glorieux insignes de la Sous-Direction Anti-Terroriste de sinistre mémoire dans ces campagnes reculées. Les fins limiers des beaux quartiers parisiens -qui avaient été rendus à leur ridicule premier au bout des 10 longues années de la pantalonnade de « l’Affaire Tarnac »- auraient donc tenté une forme de come-back raté à la manière de quelque pop-star déchue et alcoolisée.
A quelques jours d’élections territoriales que tout le monde semble ignorer, à part celles et ceux qui rêvent à leur tour d’infliger un camouflet au souverain du moment, l’opération téléphonée pourrait faire sourire. Les conseillers du prince, qui n’ont visiblement lu que le quatrième de couverture des œuvres complètes de Machiavel, ont cru bon de ressortir l’épouvantail de l’ultra-gauche « tapie dans l’ombre » de zones rurales en voie d’ensauvagement."
.../...
"M.C, est institutrice, directrice d’école, habitante engagée dans la vie de la commune, connue et appréciée du plus grand nombre, comme toutes les autres personnes arrêtées ce jour, pêle-mêle, infirmière, chargée de cours à la fac, menuisière, potière, maçon...
En traitant ces personnes de la sorte, le parquet et les forces de l’ordre ne font pas que rejouer la désastreuse pièce politico-judiciaire de Tarnac, elles infligent un nouvel affront à toutes celles et ceux qui ne se résignent pas au cours du monde tel qu’il va, qui se voient une nouvelle fois instrumentalisées dans le petit théâtre d’ombres des services de renseignement français et leurs vulgaires effets d’entraînement pré-électoraux.
Le plateau de Millevaches était déjà le terrain d’entraînement privilégié pour les manœuvres militaires aériennes et terrestres du fait de sa faible densité d’habitants, ainsi que le théâtre quotidien d’une dévastation systématique des sols et de l’eau par la filière industrielle du bois. Il semble aussi devenir un des terrains d’expérimentation habituel de très politiques manœuvres de fabrication d’« ennemis intérieurs ». Sortes de croquemitaines des confins, dans la famille des clowns tueurs, on avait les « épiciers terroristes », on aura désormais les institutrices incendiaires. Bravo !
Démontrons aux mauvais scénaristes du pouvoir que leurs ficelles sont usées et que plus rien ne pourra contenir le dégoût et la colère que partout ils suscitent, en assurant un soutien massif et sans ambages aux interpellé.e.s du 15 juin.
A très vite."
Des riveraines et riverains consternées.
PS : nous apprenons qu’une des 6 personnes encore en garde à vue à ce jour vient d’être libérée sans charge ce mercredi soir. Un second rassemblement de soutien devant le commissariat central de Limoges aura lieu jeudi 17 à 18h, un comité de soutien est en cours de constitution : https://labogue.info/spip.php?article1040
https://lundi.am/Des-epiciers-de-Tarnac-a-l-institutrice-de-Gentioux
"Une vérité qui tarde à venir"
"Cette lettre dactylographiée aurait été écrite avec l'aide d'un tiers et validée et signée par Cédric Jubillar lui-même, visiblement pressé de connaître la vérité sur la mystérieuse disparition de son épouse survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines (Tarn). "Si je suis amené à vous écrire aujourd’hui, Monsieur le Président de la République, c’est parce que nous sommes dans l’attente d’une vérité qui tarde à venir. Mes deux enfants ont besoin de leur mère, de savoir ce qui s’est passé, de savoir où elle est. Je n'ai aucune réponse à leur apporter", écrit Cédric Jubillar. À cette époque, le mari de Delphine trouve le temps long. Il souhaite être entendu en tant que partie civile auprès de la justice. Mais surtout il demande clairement au chef de l'Etat son aide pour mettre "des moyens supplémentaires à disposition de la justice pour retrouver ma femme".
Finalement, cette lettre n'est pas envoyée à l'Elysée. Un proche de Cédric Jubillar l'aurait dissuadé de la poster au regard de l'incertitude de son statut durant ce mois de mars. Mais cette missive illustre l'état d'esprit dans lequel se trouvait l'actuel suspect dans la disparition de sa femme. À la lecture de ces lignes, on comprend, en creux, la volonté affichée d'apparaître au regard de tous, jusqu'au plus haut représentant de l'Etat, totalement hors de cause dans cette affaire. Une posture que l'on retrouve très clairement dans ses innombrables échanges avec des groupes d'internautes sur les réseaux sociaux où il n'a de cesse de clamer son innocence."
https://www.ladepeche.fr/2021/06/18/info-la-depeche-disparition-de-delphine-jubillar-la-lettre-que-son-mari-cedric-voulait-envoyer-au-president-macron-9614505.php
..."que la lecture sera portée au rang de
«grande cause nationale»."...
Et pour un changement de Constitution, la "grande cause nationale" c'est pour quand ?
Quand "la PACA perd le nord", la LEPEN va au siège...
https://www.lepoint.fr/elections-regionales/regionales-le-pen-appelle-les-partisans-des-republicains-a-soutenir-le-rn-18-06-2021-2431710_2592.php
Elle devrait démissionner car ils mangent tous a la même gamelle et maintenant ça se sait .Elle n'a aps voulu la place il y a 4 ans , s'en tape avec le pourcentage que ce cher Mitterrand leur a fait avoir avec nos IMPOTS , ils n'ont nul besoin d'aller bosser ils vivent tous comme des pachas .
Deux pinocchios sur un même programme, la connivence en partage.
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