samedi 13 mars 2021

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4 commentaires:

Anonyme a dit…

MACRON ET LE RACISME BANALISÉ


"En janvier 2020, nous écrivions un article intitulé “Macron, Startup fasciste”. C’était avant la loi sécurité globale, avant la pandémie et ses dérives liberticides, avant la loi séparatisme. déjà, nous pointions les éléments autoritaires et fascisants du régime Macron. Les 13 derniers mois n’ont fait qu’accentuer ces traits. Le côté autoritaire du pouvoir actuel fait presque consensus aujourd’hui, étant même pointé du doigt par plusieurs ONG et instances internationales.

Mais si autoritaire soit-il, Macron est-il raciste ?

Selon nous, le président de la République n’a pas un racisme viscéral. Il ne pense pas aux noirs, arabes et/ou aux musulmans tous les matins, terrorisé, en se rasant. Il ne pense pas que certaines “races” soient supérieures à d’autres. Sur la question des religions, il a même probablement une certaine ouverture et une compréhension de la diversité et de la richesse des cultes qui traversent le monde (et donc la France).

De ce point de vue, Macron n’est pas Le Pen (Marine, Jean Marie ou Marion).

Mais l’ensemble du tableau présidentiel n’en reste pas moins très sombre et inquiétant. Rarement les minorités (culturelles, religieuses, ethniques) n’avaient été aussi stigmatisées de façon structurelle, au plus haut niveau de l’état. Bien sûr, il y a eu Chirac avec “le bruit et l’odeur” ou plus récemment Sarko et son Karcher. Mais jamais le racisme n’avait été aussi présent et permanent dans les discours, les débats et les lois votées.

Comment expliquer ce “paradoxe” ?
Malheureusement très simplement. Macron n’est pas le président de tous les Français. Il est le président des riches. Des ultras riches. Ce sont eux qui l’ont placé au pouvoir, et c’est pour eux qu’il gouverne.

Or, dès le début du règne Macron, le système a été ébranlé comme rarement il l’avait été depuis mai 68. [...]"
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"A tel point que Macron se retrouve pris au piège de l’engrenage raciste : il a placé ces thèmes au centre des enjeux de la France 2021, bien aidé par ses médias amis. Il doit donc désormais porter ces thèmes racistes et nauséabonds jusqu’aux prochaines élections. Pire, avec Le Pen présentée (par les médias) comme adversaire principal, Macron se retrouve obliger, pour espérer être réélu, à devoir être plus royaliste que le roi. Enfin, plus raciste que la raciste pure souche.

Au final, qu’importe qu’il soit profondément raciste ou fasciste. Ce qui compte pour un président n’est pas ce qu’il pense mais ce qu’il dit, ce qu’il fait, ce qu’il vote. Et sur ce point, Macron est raciste. A la fin de son mandat, il laissera au pays un héritage autoritariste et raciste, à la fois dans les esprits, dans les débats mais aussi dans les lois.

Dans une époque où tout va très vite, où tout peut basculer de façon extrême et inattendue, ce qu’a fait Macron à la France est extrêmement grave et préoccupant. Et aura des conséquences pendant de longues années.

Si une personne se balade dans une forêt en renversant de l’essence et en laissant à plusieurs endroits des allumettes, sans jamais allumer de feu, dira-t-on d’elle que c’est un pyromane ? Est-elle aussi responsable de l’incendie que le pyromane qui, quelques heures après, découvre des allumettes, en craque une et la balance par terre, ravageant toute la forêt ?

En voulant sauver ses amis et le système ultra libéral, Macron a allumé la flamme du racisme. Seul feu capable de protéger le système de sa chute inévitable. Faire cela ne peut être considéré que comme du racisme, qu’importe si la finalité ultime n’était pas de faire du mal aux étrangers, aux musulmans ou au noirs."


https://cerveauxnondisponibles.net/2021/03/08/macron-et-le-racisme-banalise/

Anonyme a dit…

DES IMAGES COMMUNES


"Nous sommes à quelques jours du retour par la navette parlementaire de la proposition de loi sur la Sécurité Globale, en première lecture devant le Sénat. Son fameux article 24 sur l’enregistrement et la diffusion d’images captant les forces de l’ordre a fait couler beaucoup d’encre.

Ironie de l’Histoire, les dispositions les plus polémiques de cette loi pourraient être réécrites par l’opposition, un siècle et demi, jour pour jour après qu’Adolphe Thiers et son gouvernement aient envoyé de nuit, la troupe commandée par le général Lecomte s’emparer des canons de la Garde nationale sur la butte Montmartre.

L’article propose une réflexion sur la place de la photographie dans l’identification des participant.es à la Commune mais aussi son usage dans la guerre psychologique livrée entre Communard.es et Versaillais.es ainsi que sa résonance aussi bien dans l’écriture des mythes fondateurs de la République que dans notre propre imaginaire commun."
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"Trop souvent ces faiseurs d’images sont restés isolés pour se positionner sur le côté ou à un point de vue dominant la situation, plutôt qu’au milieu de ceux qui y appartenaient. Une pensée pour des camarades plus inspirés qui filment pour créer des récits, se souvenir des gueules des bleus et virer les civils des manifs.
La vertu accusatrice des images qui devaient permettre de dire au monde la violence des gouvernants s’avère chaque jour de moins en moins convaincante. Ne faisant que nous entraîner dans une consommation toujours plus rapide d’images de corps meurtris, pour prétendre dénoncer cet état de fait ou pour s’en réjouir. Le temps ne rend pas les images des communards à moitié nus dans leur cercueil moins obscènes. Hier comme aujourd’hui ce besoin d’images exposant les corps violentés afin de leur accorder crédit, de se sentir affectés par eux, doit plus que jamais être interrogé.

La magistrature qui seule a le pouvoir d’apprécier la valeur légale des images – comme indice de preuve et non comme preuve - ne s’y trompe pas ; trop de fois les seules prises en compte sont celles favorables à la police. Va savoir si les bleus sont de meilleurs cinéastes amateurs, peut-être que l’usage répété du flash-ball apprend à cadrer sans trop trembler. Quant aux pannes récurrentes de leurs caméras dès que l’un d’entre eux tire, on doit pouvoir régler ça sans attendre qu’ils obtiennent plus de moyens.
En pleine exégèse filmographique les procureurs ne se lassent pas d’évoquer tout ce qui se serait passé hors-champ ou dans les ellipses, pour justifier la violence filmée. Confier la défense aux images, en espérant qu’elles suffiront à disculper les accusé·es demeure ainsi généralement un pari boiteux, un expédient faute de mobilisation collective."
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https://lundi.am/Des-images-communes

Anonyme a dit…

«Cette révocation est prononcée contre l'avis de tous les syndicats»

"Cette publication avait d'abord valu à Alexandre Langlois de passer en conseil de discipline le 20 janvier. Mais celui-ci avait alors refusé de prononcer une sanction, renvoyant la décision au ministre de l'Intérieur. Les syndicats de police majoritaires (Alliance et SGP Police), qui siègent au sein de cette commission mixte paritaire, avaient unanimement refusé de prendre part au vote au motif de la liberté d'expression syndicale. La hiérarchie a finalement tranché et donc prononcé la révocation du policier, par ailleurs en poste dans les Yvelines.

« Cette révocation est inédite dans l'histoire de la police, s'indigne Alexandre Langlois, joint ce mardi. Elle est prononcée par le ministre de l'Intérieur contre l'avis de tous les syndicats. En plein Beauvau de la sécurité, cela dénote une volonté de dire aux syndicats : prenez une chaise et cautionnez la parole du gouvernement, sinon c'est la révocation. »

Le syndicaliste s'étonne de ce qu'il juge être une disproportion dans la sanction : « Dans des procédures de mauvais traitements par des fonctionnaires de police, des injures ou comportements racistes, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, estime qu'un avertissement ou un blâme suffit ». Le secrétaire général de Vigi annonce qu'il va déposer un référé devant le tribunal administratif pour contester sa révocation. Contactée, la direction de la police nationale n'était pas joignable. Sollicité également, le ministre de l'Intérieur n'a pas souhaité réagir."


https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-secretaire-general-du-syndicat-vigi-revoque-de-la-police-pour-avoir-offense-sa-hierarchie-16-03-2021-8428724.php

Anonyme a dit…

De nombreux habitants d'un quartier se retrouvent désabonnés d'EDF alors qu'ils n'ont effectué aucune démarche.

"C'est une arnaque au compteur Linky qui fait des ravages dans le quartier de Beaulieu à Poitiers. Selon nos confrères de La Nouvelle République qui fait état de la situation, plusieurs habitants ont été victimes ces derniers jours d'arnaqueurs, des commerciaux généralement, qui les abonnent à un autre fournisseur d'énergie sans les en avertir. Le stratagème est simple : les faux commerciaux se servent des compteurs intelligents qui sont facilement accessibles dans la résidence, et ce malgré leur emplacement dans des armoires normalement verrouillées, et affichent le numéro d'immatriculation du client. Ils se chargent ensuite de lancer une procédure de résiliation frauduleuse et les abonnent à un autre fournisseur, principalement Ohm Energie selon nos confrères, qui se dit être un "fournisseur d'électricité moins cher et écologique" ."
(...)


https://www.capital.fr/conso/a-poitiers-des-habitants-victimes-de-larnaque-au-compteur-electrique-1397385