Cela sous-entend l’idée d’une même « corporation » judiciaire, d’un « acharnement».
"Tout à fait. C’est très exactement ce qu’il fait, mélangeant à dessein pour l’opinion, procureurs et juges… Cela s’appelle du complotisme. Quand on n’a plus beaucoup d’arguments, comme c’est le cas ici puisqu’ils ont tous fait long feu, l’attaque contre l’institution judiciaire dans son ensemble est un ultime moyen de défense. Cette attaque est lancée gratuitement ! C’est de la part de Nicolas Sarkozy un affaiblissement d’un des piliers de la démocratie qu’est la Justice pour son compte personnel. Venant d’un ancien président de la République, qui est censé savoir ce qu’il fait, on ne peut trouver cela que très dangereux. Et j’ajoute déplorable."
À force de faire des moulinets avec les bras et la langue, talonnettes fini par pédaler dans la choucroute du complotisme...
Le fisc avait infligé un redressement fiscal à l’ancien maire pour avoir perçu une commission occulte de 5 millions de dollars. Il l’a contesté devant la justice administrative, mais vient d’être débouté.
EXCLU CAPITAL "Les décisions de justice se suivent et se ressemblent pour Isabelle et Patrick Balkany. En mai dernier, les époux avaient été condamnés à 4 et 5 ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale et prise illégale d’intérêts, par la cour d’appel de Paris. Moins d’un an après cette décision, le sulfureux couple vient d’essuyer un nouveau revers. Il s’agit cette fois du volet civil de l’affaire Balkany, que la justice traite indépendamment de la procédure pénale. Le 24 février dernier, la cour administrative d’appel de Paris a rejeté la requête de Patrick Balkany, qui l’avait saisie pour contester son redressement fiscal sur l’année 2009, après avoir été débouté par le tribunal administratif, en première instance." (...)
"Deux années plus tard, la cour administrative d’appel de Paris vient de confirmer le jugement de première instance, en s’appuyant notamment sur “l’autorité de la chose jugée” de la procédure pénale parallèle. Dans ce volet de l’affaire, Patrick Balkany a écopé d’une condamnation définitive de cinq ans de prison pour fraude fiscale par la cour d’appel de Paris, le 4 mars 2020. Une condamnation aujourd’hui définitive, l’homme politique ne s’étant pas pourvu en cassation."
2 commentaires:
Extrait.
Cela sous-entend l’idée d’une même « corporation » judiciaire, d’un « acharnement».
"Tout à fait. C’est très exactement ce qu’il fait, mélangeant à dessein pour l’opinion, procureurs et juges… Cela s’appelle du complotisme. Quand on n’a plus beaucoup d’arguments, comme c’est le cas ici puisqu’ils ont tous fait long feu, l’attaque contre l’institution judiciaire dans son ensemble est un ultime moyen de défense. Cette attaque est lancée gratuitement ! C’est de la part de Nicolas Sarkozy un affaiblissement d’un des piliers de la démocratie qu’est la Justice pour son compte personnel. Venant d’un ancien président de la République, qui est censé savoir ce qu’il fait, on ne peut trouver cela que très dangereux. Et j’ajoute déplorable."
À force de faire des moulinets avec les bras et la langue, talonnettes fini par pédaler dans la choucroute du complotisme...
Le fisc avait infligé un redressement fiscal à l’ancien maire pour avoir perçu une commission occulte de 5 millions de dollars. Il l’a contesté devant la justice administrative, mais vient d’être débouté.
EXCLU CAPITAL
"Les décisions de justice se suivent et se ressemblent pour Isabelle et Patrick Balkany. En mai dernier, les époux avaient été condamnés à 4 et 5 ans de prison pour blanchiment de fraude fiscale et prise illégale d’intérêts, par la cour d’appel de Paris. Moins d’un an après cette décision, le sulfureux couple vient d’essuyer un nouveau revers. Il s’agit cette fois du volet civil de l’affaire Balkany, que la justice traite indépendamment de la procédure pénale. Le 24 février dernier, la cour administrative d’appel de Paris a rejeté la requête de Patrick Balkany, qui l’avait saisie pour contester son redressement fiscal sur l’année 2009, après avoir été débouté par le tribunal administratif, en première instance."
(...)
"Deux années plus tard, la cour administrative d’appel de Paris vient de confirmer le jugement de première instance, en s’appuyant notamment sur “l’autorité de la chose jugée” de la procédure pénale parallèle. Dans ce volet de l’affaire, Patrick Balkany a écopé d’une condamnation définitive de cinq ans de prison pour fraude fiscale par la cour d’appel de Paris, le 4 mars 2020. Une condamnation aujourd’hui définitive, l’homme politique ne s’étant pas pourvu en cassation."
https://www.capital.fr/economie-politique/la-justice-confirme-le-redressement-fiscal-de-patrick-balkany-1395928
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