Et les animaux sans passeport vétérinaire vont finir dans une fosse commune... Super la vénerie pour satisfaire quelques 16 gus, sûrement accompagnés de la carte Gold !
"Il y demande textuellement "quel est l’abruti qui a pris la décision de couper les magnifiques chênes qui bordaient la voie ferrée "Bordeaux-Paris." "Sans que nous ayons été consultés, du jour au lendemain, notre surprise et notre colère furent grandes de constater le massacre de ces beaux arbres", explique-t-il dans ce courrier." (...)
C'est dans les mêmes termes que l'on pourrait demander quel est le propriétaire tornaguais qui a massacré un mûrier pluri-centenaire 500 mètres sur la gauche après l'embranchement de la route de St-Hippolyte-du Fort au départ de Tapoune ? Deux ou trois incendies (commencés en août) successifs au cœur de l'arbre pour l'affaiblir avant de recevoir le coup de tronçonneuse final. Le tronc de l'arbre est encore sur place. Quatre mois d'acharnement pour en arriver là. Une histoire de fêlé !
"Engrillagement" et "protecteurs de la diversité" comme ils disent...
En Sologne, pour la chasse, des kilomètres de grillages étouffent la forêt
Dans la forêt de Sologne, dans le Centre-Val de Loire, le nombre de clôtures a explosé et empêche animaux — et promeneurs — de circuler librement. Des associations se mobilisent, ainsi que certains politiques. « Les propriétaires de bois se barricadent pour s’adonner librement à des pratiques cynégétiques intolérables », réagit un député.
Brinon-sur-Sauldre (Cher), reportage
"Quand il vadrouille en forêt, Raymond Louis a toujours un mètre-ruban dans la poche. Ce samedi de novembre, alors qu’il arpente un chemin communal à quelques kilomètres de Brinon-sur-Sauldre, une clôture l’interpelle. « Elle fait plus de deux mètres de hauteur », dit-il, exaspéré. En 1998, ce terrassier de profession a fondé avec son épouse, Marie, l’association Les amis des chemins de Sologne pour que la nature y demeure libre et accessible à tous. La Sologne, immense forêt qui couvre le Loiret, le Loir-et-Cher et le Cher, a toujours été quadrillée par de grandes propriétés, mais le nombre de clôtures a explosé ces dernières années : pour cinq mille kilomètres carrés de bois, on compte près de quatre mille kilomètres de grillages.
Les derniers signalements d’« engrillagement» datent du printemps 2020. Sur son site internet, où elle recense les nouvelles clôtures de la région, l’association n’a pas hésité à citer les domaines du célèbre coiffeur Franck Provost ou de Benjamin Tranchant, l’héritier de l’empire des casinos Tranchant, qui s’apprête à fermer son parc de mille hectares, à Chaumont-sur-Tharonne (Loir-et-Cher). « Les propriétaires sont dans leur droit, dit ce dernier à Reporterre. C’est une question de sécurité : j’ai constaté de trop nombreuses intrusions et dégradations de mes biens. » Pour lui, les clôtures protègent aussi les automobilistes du gibier et, en empêchant l’accès aux bois, évitent aux promeneurs d’être victimes de balles perdues lors de ses séances de chasse ou de ball-trap
« Même les plus petites bêtes ne peuvent plus circuler ou migrer librement »
"Sur le terrain, certaines de ces « protections » s’apparentent à des murailles soigneusement pensées : des bavolets de défense, du fil barbelé et parfois même une fine maille enterrée dans le sol. « Il ne s’agit pas seulement de délimiter sa propriété : même les plus petites bêtes ne peuvent plus circuler ou migrer librement. Certaines se mettent alors à errer sur la route, d’autres se prennent dans les grillages », raconte Raymond, qui évoque aussi la pollution visuelle dont se plaignent régulièrement les promeneurs." .../...
« Il ne faut pas se tromper de modèle de développement »
"La mainmise des chasseurs suscite des réticences de toute part : l’association de Raymond et Marie — qui ne connaît pourtant pas de couleur politique — n’a pas reçu le soutien d’associations ou d’élus écologistes. L’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), par exemple, dit ne pas pouvoir s’associer officiellement à la lutte tant que les chasseurs en sont à la tête — comme sa présidente Madlin Rubin l’a dit à Reporterre.
De son côté, Charles Fournier, vice-président de la région Centre-Val de Loire, imagine, à terme, la création d’un parc naturel régional protégeant toute la biodiversité, « pas seulement celle que l’on chasse », afin de développer le potentiel d’activités qui y est étroitement lié. « Il ne faut pas se tromper de modèle de développement », déplore l’élu, pour qui la lutte finit par perdre de vue l’intérêt général et l’un des principaux intéressés : l’environnement."
"En effet, après de nouveaux accidents aux conséquences dramatiques (comme celui de Morgan Keane, 25 ans, tué début décembre par une balle de chasseur alors qu’il coupait du bois dans le Lot) ou évitées de justesse (comme celui de ce dimanche, dans le Tarn), de plus en plus de voix s’élèvent dans le monde rural pour réclamer l’interdiction ou la limitation de la chasse et la liberté de pouvoir se promener dans la nature en toute sécurité.
D’après l’OFB (Office Français de la Biodiversité), la chasse aurait fait en moyenne 158 victimes par an sur les 20 dernières années. La saison 2019-2020 compte quant à elle 141 victimes et 11 accidents mortels sur le territoire, bien qu’on observe une tendance à la baisse (le nombre d’accidents mortels ayant chuté « de 71 % comparé à 1999 »)." (...)
6 commentaires:
Et les animaux sans passeport vétérinaire vont finir dans une fosse commune...
Super la vénerie pour satisfaire quelques 16 gus, sûrement accompagnés de la carte Gold !
"Il y demande textuellement "quel est l’abruti qui a pris la décision de couper les magnifiques chênes qui bordaient la voie ferrée "Bordeaux-Paris." "Sans que nous ayons été consultés, du jour au lendemain, notre surprise et notre colère furent grandes de constater le massacre de ces beaux arbres", explique-t-il dans ce courrier."
(...)
https://www.sudouest.fr/2020/12/26/lalande-de-pomerol-33-quel-est-l-abruti-qui-a-coupe-les-magnifiques-chenes-8230168-2966.php
C'est dans les mêmes termes que l'on pourrait demander quel est le propriétaire tornaguais qui a massacré un mûrier pluri-centenaire 500 mètres sur la gauche après l'embranchement de la route de St-Hippolyte-du Fort au départ de Tapoune ?
Deux ou trois incendies (commencés en août) successifs au cœur de l'arbre pour l'affaiblir avant de recevoir le coup de tronçonneuse final. Le tronc de l'arbre est encore sur place.
Quatre mois d'acharnement pour en arriver là.
Une histoire de fêlé !
Quelle horreur
https://www.ladepeche.fr/2020/12/22/au-portugal-louverture-dune-enquete-apres-la-partie-de-chasse-polemique-9273026.php
"Engrillagement" et "protecteurs de la diversité" comme ils disent...
En Sologne, pour la chasse, des kilomètres de grillages étouffent la forêt
Dans la forêt de Sologne, dans le Centre-Val de Loire, le nombre de clôtures a explosé et empêche animaux — et promeneurs — de circuler librement. Des associations se mobilisent, ainsi que certains politiques. « Les propriétaires de bois se barricadent pour s’adonner librement à des pratiques cynégétiques intolérables », réagit un député.
Brinon-sur-Sauldre (Cher), reportage
"Quand il vadrouille en forêt, Raymond Louis a toujours un mètre-ruban dans la poche. Ce samedi de novembre, alors qu’il arpente un chemin communal à quelques kilomètres de Brinon-sur-Sauldre, une clôture l’interpelle. « Elle fait plus de deux mètres de hauteur », dit-il, exaspéré. En 1998, ce terrassier de profession a fondé avec son épouse, Marie, l’association Les amis des chemins de Sologne pour que la nature y demeure libre et accessible à tous. La Sologne, immense forêt qui couvre le Loiret, le Loir-et-Cher et le Cher, a toujours été quadrillée par de grandes propriétés, mais le nombre de clôtures a explosé ces dernières années : pour cinq mille kilomètres carrés de bois, on compte près de quatre mille kilomètres de grillages.
Les derniers signalements d’« engrillagement» datent du printemps 2020. Sur son site internet, où elle recense les nouvelles clôtures de la région, l’association n’a pas hésité à citer les domaines du célèbre coiffeur Franck Provost ou de Benjamin Tranchant, l’héritier de l’empire des casinos Tranchant, qui s’apprête à fermer son parc de mille hectares, à Chaumont-sur-Tharonne (Loir-et-Cher). « Les propriétaires sont dans leur droit, dit ce dernier à Reporterre. C’est une question de sécurité : j’ai constaté de trop nombreuses intrusions et dégradations de mes biens. » Pour lui, les clôtures protègent aussi les automobilistes du gibier et, en empêchant l’accès aux bois, évitent aux promeneurs d’être victimes de balles perdues lors de ses séances de chasse ou de ball-trap
« Même les plus petites bêtes ne peuvent plus circuler ou migrer librement »
"Sur le terrain, certaines de ces « protections » s’apparentent à des murailles soigneusement pensées : des bavolets de défense, du fil barbelé et parfois même une fine maille enterrée dans le sol. « Il ne s’agit pas seulement de délimiter sa propriété : même les plus petites bêtes ne peuvent plus circuler ou migrer librement. Certaines se mettent alors à errer sur la route, d’autres se prennent dans les grillages », raconte Raymond, qui évoque aussi la pollution visuelle dont se plaignent régulièrement les promeneurs."
.../...
« Il ne faut pas se tromper de modèle de développement »
"La mainmise des chasseurs suscite des réticences de toute part : l’association de Raymond et Marie — qui ne connaît pourtant pas de couleur politique — n’a pas reçu le soutien d’associations ou d’élus écologistes. L’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas), par exemple, dit ne pas pouvoir s’associer officiellement à la lutte tant que les chasseurs en sont à la tête — comme sa présidente Madlin Rubin l’a dit à Reporterre.
De son côté, Charles Fournier, vice-président de la région Centre-Val de Loire, imagine, à terme, la création d’un parc naturel régional protégeant toute la biodiversité, « pas seulement celle que l’on chasse », afin de développer le potentiel d’activités qui y est étroitement lié. « Il ne faut pas se tromper de modèle de développement », déplore l’élu, pour qui la lutte finit par perdre de vue l’intérêt général et l’un des principaux intéressés : l’environnement."
https://reporterre.net/En-Sologne-pour-la-chasse-des-kilometres-de-grillages-etouffent-la-foret
"En effet, après de nouveaux accidents aux conséquences dramatiques (comme celui de Morgan Keane, 25 ans, tué début décembre par une balle de chasseur alors qu’il coupait du bois dans le Lot) ou évitées de justesse (comme celui de ce dimanche, dans le Tarn), de plus en plus de voix s’élèvent dans le monde rural pour réclamer l’interdiction ou la limitation de la chasse et la liberté de pouvoir se promener dans la nature en toute sécurité.
D’après l’OFB (Office Français de la Biodiversité), la chasse aurait fait en moyenne 158 victimes par an sur les 20 dernières années. La saison 2019-2020 compte quant à elle 141 victimes et 11 accidents mortels sur le territoire, bien qu’on observe une tendance à la baisse (le nombre d’accidents mortels ayant chuté « de 71 % comparé à 1999 »)."
(...)
https://positivr.fr/montpellier-la-chasse-sur-les-terrains-publics-cest-fini/
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