vendredi 6 novembre 2020

«Monsieur Castex, vous êtes le meilleur employé d'Amazon en France», dénonce Michel-Édouard Leclerc

https://www.lefigaro.fr/conso/monsieur-castex-vous-etes-le-meilleur-employe-d-amazon-en-france-denonce-michel-edouard-leclerc-20201106



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout est question de fric !


"Nous voilà rendus à la cage départ. La cage du confinement. Pour la bonne cause, pour sauver des vies. Sauf que désormais, on sait que cette crise sanitaire inédite ne provoquera pas de remise en cause globale du système. Au printemps, l’intensité du choc nous a permis de rêver à une prise de conscience massive et à un monde d’après différent. Vraiment différent."
.../...

"En effet. Mais surtout, il ne faut pas oublier que, depuis le début de cette crise, les plus riches mettent tout en œuvre pour éviter d’être eux aussi des perdants de cette séquence. N’oublions pas qu’en mars, l’Etat a pris d’énormes mesures pour faire cesser le krach boursier. Pour rassurer le Cac 40 : baisse des taux d’intérêts, aides, allègement des charges… Le gouvernement a donné des milliards aux plus grands groupes. Officiellement pour sauver de l’emploi. Sauf qu’on connait bien la chanson. Cela n’empêchera pas les licenciements.

Le grand problème, c’est que ces milliards donnés aux ultras riches, ce sont autant de milliards qui n’ont pas été mis dans la santé, dans l’école, dans tous les services publics. Autant d’argent qui ne sera pas disponible pour éviter à des millions de personnes de tomber dans la pauvreté. Il n’y a pas d’argent magique ma petite dame !

Il faut donc le redire : tout est question d’argent. S’il n’y a toujours pas plus de lits à l’hôpital ou de personnel de santé, c’est une question de fric. Si le gouvernement a choisi de laisser les enfants aller en cours à la rentrée, c’est une question de fric. S’il n’y a pas eu assez de centres de test et que les délais de résultat ont parfois dépassé deux semaines, c’est une question de fric. S’il n’y a quasiment aucun travaux de ventilation dans les bâtiments publics, c’est une question de fric.

Jeff Bezos a vu sa fortune augmenter de plus de 80 milliard depuis la crise. Les milliardaires français sont, avec les chinois, ceux qui ont vu leur fortune le plus augmenter ces dernières années. Cela ne tient pas du hasard.

Les émeutes actuelles en Espagne et en Italie partent d’un refus des restrictions sanitaires mais s’ancrent dans une colère face à la misère sociale du plus grand nombre. Il y a quelque chose de désormais insoutenable à comprendre que les gouvernements occidentaux ne gèrent cette crise qu’au prisme des élections et du profit des plus riches. Leur objectif, c’est que cette crise ne change rien dans le système actuel, dont ils profitent eux et leurs amis. Mieux, si la crise du Covid peut permettre de renforcer les dispositifs de contrôle pour éviter la contestation sociale tout en cassant le droit du travail… c’est gagnant/gagnant !

On ne va pas se mettre à rêver d’une prise de conscience générale qu’un autre monde est possible. Les derniers mois nous ont montré le contraire. Et l’acceptabilité par la population des mesures contraignantes du gouvernement démontrent que sa stratégie paie. Pour l’instant.Un sondage IFOP début novembre, montre que plus de 7 Français sur 10 sont prêts à rester confinés pendant les fêtes de fin d’année.

Par contre, la réalité sociale qui est en train de se mettre en place va forcément aboutir à des colères difficilement canalisables par les structures politiques et syndicales. Reste à savoir si ces colères sauront se focaliser sur les vrais responsables. Ou si le système réussira, encore une fois, à trouver un bouc émissaire pour canaliser cette colère et se maintenir en place…"


https://cerveauxnondisponibles.net/2020/11/05/tout-est-question-de-fric/

Anonyme a dit…

Désolé pour le bruit de fond...
Un chantier "essentiel" est à l'œuvre !


LAISSONS NOS PETITS COMMERCES OUVERTS - TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE LILLE
Ugo Bernalicis


https://youtu.be/v31Jyf4KLiI



Vendredi 6 novembre 2020, Ugo Bernalicis, Adrien Quatennens et Raquel Garrido se sont rendus au tribunal administratif de Lille pour soutenir Patrick Proisy, maire de Faches-Thumesnil, convoqué en référé suite à l'arrêté municipal qu'il a produit, autorisant l'ouverture des petits commerces (coiffeurs, fleuristes, libraires, magasins de vêtements, artisans) de sa commune pendant le confinement.


Plus tard dans la journée, le juge des référés annoncera la rupture de l'arrêté municipal du maire insoumis. Rendez-vous à la Cour d'appel !

Anonyme a dit…

JE REGRETTE LE CONFINEMENT


"Je regrette mon premier confinement ; ces beaux vieux temps, au printemps. Je regrette mon angoisse, ma peur, ma stupeur, ma surprise, mon incrédulité, ma haine, que j’ai partagées avec tant, tant d’autres. Je regrette la rage, la violence, le changement qu’il a représenté, ce confinement. Je regrette le vocabulaire déplacé - la guerre - je regrette les héros, les applaudissements. On y croyait - enfin, pas moi, mais peu importe -, certains y croyaient et s’y retrouvaient, dans ce discours, dans leur dépossession.

Ils étaient là, ensemble, à 20h, le soir sur les balcons. Et c’était bien. Maintenant on ne les entend plus. C’est peut-être parce qu’il fait un peu froid…mais finalement, pas tant que ça. Peut-être bien qu’il y a quelque chose, quelque chose d’autre, qui s’est tiédie ? Je ne sais pas. Je sais que je le regrette. Je le regrette, mon premier confinement. Je regrette les queues de quinze minutes à la boulangerie, les pannes de farine - maintenant les rayons sont pleins ! Je regrette le silence, les corbeaux, l’absence de sens que l’on découvrait - maintenant, elle est partout. Je regrette que l’on regrette le temps d’avant. Maintenant on ne regrette rien, et en plus, on est presque contents. De plus en plus, on se contente, et de miettes. Oui, ça va. Ça va mieux et je regrette. Je regrette le soulagement que j’ai eu à l’époque. Je me disais qu’au moins, on n’était plus obsédés avec l’islam. Mais ce temps-là il est passé. Maintenant on a les deux. Se confiner est tellement banal que l’on peut le faire sans rien changer, en bien gardant nos vieilles obsessions. Confinés, on ne les oublie pas, au contraire. Peut-être même que se confiner permet de les solutionner ? Peut-être que, confinés, on sera plus “protégés” ? Je n’ose même pas y répondre. Mais je le regrette. Je regrette le premier confinement. Oui, on le dit souvent, et c’est vrai : on a bien raté le déconfinement. Mais ce n’est pas très grave : on l’a raté pour bien le réussir, le reconfinement. Et iI est bien là, il arrive, il est tout doux, il est comme un soulagement. Il est la voie bénie, en fin d’année. C’est celui que l’on attendait, c’est notre Messie. Et nous r’voilà résignés, assignés à la maison. Mais maintenant on n’a plus grande chose à foutre, maintenant on s’en fiche. On ne le respecte même plus tellement ce confinement, il est devenu à notre manière. On s’adapte. Et la vie continue. Et elle est presque belle. Et elle est presque bien. Elle est presque comme avant. Oui, il est à regretter, lui. Et je le regrette. Je regrette ce premier confinement. [...]"
"Masqués, et tout, couvre feu, et tout, distance, un mètre, deux sièges, il faut, il ne faut pas, tout ça, bof. C’était bizarre. On a eu du mal à s’y plonger, quoi. Parce qu’on le savait bien déjà. On savait que c’était fini pour nous et on n’y a pas vraiment cru. On n’était plus au niveau. On était maladroits. Mais peu importe. Finalement, c’est mieux comme ça. On est devenu trop laids, trop moches. Trop glauques. On pue. Moi, maintenant, depuis, je pue. Mieux vaut lui dire adieu, à la vie, et s’adapter. Faire comme vous voulez. On ne sait plus rien et on sait que vous n’avez pas raison. Mais on s’en fout. Au moins vous nous laissez encore un peu respirer. Et rêver. Et se rappeler. Moi, je me rappelle. Et je le regrette. Je regrette mon premier confinement. Je la regrette encore, la naïveté de mon premier confinement."

Pérola Milman est directrice de recherche en physique quantique au CNRS.



https://lundi.am/Je-regrette-le-confinement

Anonyme a dit…

Face aux gens vous êtes des lions, face à Amazon des paillassons !
FRANÇOIS RUFFIN



https://youtu.be/9mooapeLlN0



Vous êtes capable de nous interdire d'aller pisser à plus d'un kilomètre de chez nous pendant le confinement, de nous interdire de mettre un pied dehors après 21h aujourd'hui.
Face aux citoyens, vous êtes des lions.
Mais face à Amazon et Bridgestone, vous êtes des paillassons.
(Et on dirait même que ça vous fait plaisir!)

Sommaire :
00:00 - Vous servez les firmes, vous ne servez pas la France
01:55 - Réponse de Bruno Le Maire
03:03 - Ce n'est pas un échec, ça n'a juste pas marché
05:47 - Des contreparties pour le CICE
08:07 - Des lions devant les citoyens, des paillassons devant les firmes
09:59 - Plan de relance ou cadeau à votre classe ?
11:54 - Réponse du rapporteur
12:48 - Zéro imagination politique