Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu'il fallait refonder entièrement la police et la gendarmerie pour revenir à un rôle de gardiens de la paix et non de maintien de l'ordre
3 commentaires:
Anonyme
a dit…
#DirectAN
Sécurité Globale : un texte d'escalade de la violence Ugo Bernalicis
https://youtu.be/kxoCWO9l4y8
Le 17 novembre 2020, le député Ugo Bernalicis s'exprime à l'Assemblée nationale dans le cadre de la discussion générale sur la proposition de loi sécurité globale.
Il montre son opposition à un texte qui assimile les missions régaliennes dans un objectif de privatisation et de morcellement sur le territoire français.
Cette PPL SecuriteGlobale ne répond pas à la question fondamentale : quelle police nous voulons et pourquoi faire ?
Non ce texte est un texte d'escalade de la violence au détriment de la population et de la police. Le groupe @Fiassemblee s'y opposera
"Benoît Hamon rappelle ainsi que le texte a été critiqué par le Conseil des droits l’Homme des Nations unies, la Défenseure des droits Claire Hédon, les associations de défense des droits de l'Homme telle Amnesty international ainsi que de nombreuses sociétés de journalistes. "Ils n'arrivent pas à convaincre les rédactions. Trente rédactions signent un appel en commun pour dire 'vous êtes en train de remettre en cause la liberté de la presse'" pointe ainsi l'invité de Jean-Jacques Bourdin. Regrettant que les libertés individuelles ne cessent de reculer en France, Benoît Hamon conclut : "La baisse des libertés en République ne garantit pas la sécurité". Qu'importe les "mensonges" énoncés par le ministre de l'Intérieur."
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre la loi de sécurité globale
À Paris mais aussi dans de nombreuses villes en France, des manifestations ont eu lieu mardi 17 novembre pour défendre les libertés publiques. Elles ont été réprimées brutalement, les forces de police s’en prenant souvent aux journalistes.
- Paris, Toulouse, reportage
"Le rassemblement contre la proposition de loi relative à la sécurité globale a rassemblé plus de 2.000 personnes devant l’Assemblée nationale, mardi 17 novembre en fin d’après-midi.
Plusieurs appels de participation ont convergé. Celui des syndicats de journalistes et d’associations de protection des droits de l’Homme, mais aussi la manifestation des Gilets jaunes, qui fêtaient leur deuxième anniversaire, ainsi que de multiples collectifs et associations : Attac, Alternatiba, Extinction Rebellion, Youth for climate, etc. Des politiques tels que les députés France insoumise Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin, ou encore des familles de victimes de violences policières étaient également présents, dans une ambiance joyeuse." .../...
« Nous sommes maintenant dans un État où la police fait la loi, regrettait Arié Alimi, avocat et membre du conseil national de la Ligue des droits de l’Homme. Cette loi va protéger la police alors que le rôle de la police est de protéger les citoyens. »
« Cette loi touchera d’abord les jeunes des quartiers populaires, craignait le journaliste de Là-bas si j’y suis Taha Bouhafs. Les vidéos et images diffusées par réseaux sociaux sont leur seul outil pour que des journalistes puissent ensuite s’en saisir. »
« Avec cette loi, les policiers auront le droit de tout faire, redoutait Fatima Chouviat, mère de Cédric Chouviat, mort par étouffement lors d’un contrôle de police en janvier 2020. Notre chance pour Cédric était que nous avions des vidéos. C’est un scandale si la loi passe. J’ai été à la manifestation pour Charlie en 2015. On peut tout écrire, tout caricaturer mais on n’aurait plus le droit de filmer ? » .../...
"À Toulouse, plus de 1.000 personnes se sont rassemblées à partir de 18h. A l’issue des prises de paroles — Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme — la manifestation a commencé à s’avancer sur le boulevard, mais a duré moins de quinze minutes. Les forces de l’ordre l’ont tout de suite dispersée avec des gaz lacrymogènes. Notre journaliste a été pris à parti par un CRS alors qu’il lui montrait sa carte de presse. « Je n’en ai rien à foutre de ta carte de presse » lui a-t-il été dit, avant qu’elle soit jetée par terre. Alors que notre journaliste le prenait en photo, le CRS lui a répondu : « Profites-en, c’est la dernière fois. » .../...
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#DirectAN
Sécurité Globale : un texte d'escalade de la violence
Ugo Bernalicis
https://youtu.be/kxoCWO9l4y8
Le 17 novembre 2020, le député Ugo Bernalicis s'exprime à l'Assemblée nationale dans le cadre de la discussion générale sur la proposition de loi sécurité globale.
Il montre son opposition à un texte qui assimile les missions régaliennes dans un objectif de privatisation et de morcellement sur le territoire français.
Cette PPL SecuriteGlobale ne répond pas à la question fondamentale : quelle police nous voulons et pourquoi faire ?
Non ce texte est un texte d'escalade de la violence au détriment de la population et de la police. Le groupe @Fiassemblee s'y opposera
"Benoît Hamon rappelle ainsi que le texte a été critiqué par le Conseil des droits l’Homme des Nations unies, la Défenseure des droits Claire Hédon, les associations de défense des droits de l'Homme telle Amnesty international ainsi que de nombreuses sociétés de journalistes. "Ils n'arrivent pas à convaincre les rédactions. Trente rédactions signent un appel en commun pour dire 'vous êtes en train de remettre en cause la liberté de la presse'" pointe ainsi l'invité de Jean-Jacques Bourdin. Regrettant que les libertés individuelles ne cessent de reculer en France, Benoît Hamon conclut : "La baisse des libertés en République ne garantit pas la sécurité". Qu'importe les "mensonges" énoncés par le ministre de l'Intérieur."
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/gerald-darmanin-ment-cette-attaque-en-bonne-et-due-forme_458473
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre la loi de sécurité globale
À Paris mais aussi dans de nombreuses villes en France, des manifestations ont eu lieu mardi 17 novembre pour défendre les libertés publiques. Elles ont été réprimées brutalement, les forces de police s’en prenant souvent aux journalistes.
- Paris, Toulouse, reportage
"Le rassemblement contre la proposition de loi relative à la sécurité globale a rassemblé plus de 2.000 personnes devant l’Assemblée nationale, mardi 17 novembre en fin d’après-midi.
Plusieurs appels de participation ont convergé. Celui des syndicats de journalistes et d’associations de protection des droits de l’Homme, mais aussi la manifestation des Gilets jaunes, qui fêtaient leur deuxième anniversaire, ainsi que de multiples collectifs et associations : Attac, Alternatiba, Extinction Rebellion, Youth for climate, etc. Des politiques tels que les députés France insoumise Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin, ou encore des familles de victimes de violences policières étaient également présents, dans une ambiance joyeuse."
.../...
« Nous sommes maintenant dans un État où la police fait la loi, regrettait Arié Alimi, avocat et membre du conseil national de la Ligue des droits de l’Homme. Cette loi va protéger la police alors que le rôle de la police est de protéger les citoyens. »
« Cette loi touchera d’abord les jeunes des quartiers populaires, craignait le journaliste de Là-bas si j’y suis Taha Bouhafs. Les vidéos et images diffusées par réseaux sociaux sont leur seul outil pour que des journalistes puissent ensuite s’en saisir. »
« Avec cette loi, les policiers auront le droit de tout faire, redoutait Fatima Chouviat, mère de Cédric Chouviat, mort par étouffement lors d’un contrôle de police en janvier 2020. Notre chance pour Cédric était que nous avions des vidéos. C’est un scandale si la loi passe. J’ai été à la manifestation pour Charlie en 2015. On peut tout écrire, tout caricaturer mais on n’aurait plus le droit de filmer ? »
.../...
"À Toulouse, plus de 1.000 personnes se sont rassemblées à partir de 18h. A l’issue des prises de paroles — Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme — la manifestation a commencé à s’avancer sur le boulevard, mais a duré moins de quinze minutes. Les forces de l’ordre l’ont tout de suite dispersée avec des gaz lacrymogènes. Notre journaliste a été pris à parti par un CRS alors qu’il lui montrait sa carte de presse. « Je n’en ai rien à foutre de ta carte de presse » lui a-t-il été dit, avant qu’elle soit jetée par terre. Alors que notre journaliste le prenait en photo, le CRS lui a répondu : « Profites-en, c’est la dernière fois. »
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