samedi 7 novembre 2020

"Est-ce qu'on a raté quelque chose ?" : les difficultés des services de renseignement face aux derniers attentats islamistes en France

https://www.francetvinfo.fr/monde/terrorisme-djihadistes/est-ce-qu-on-a-rate-quelque-chose-les-difficultes-des-services-de-renseignement-face-aux-derniers-attentats-islamistes-en-france_4168137.html

Note du réboussier :
Mais c’est bien sur !
Il est plus facile de fliquer des ex gilets jaunes
Des manifestants un peu énervés mais paisibles
Des opposants à notre régimes
Des partis politiques 
Des français moyens
J ‘en oublie…

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a aussi celle-là qui est pas mal !


Une réforme discrète et hop ! la France est revenue à l’Ancien Régime


Un décret, pris au cœur de l’été, a modifié radicalement la façon d’administrer le pays. Désormais, tout ce qui organise la vie sociale locale (urbanisme, biodiversité, éducation…) est devenu le fait du ministère du « maintien de l’ordre ». La mise en œuvre de l’état d’urgence l’illustre déjà, explique l’auteur de cette tribune.

Jean-Claude Boual, syndicaliste et militant associatif, a été président du Collectif des associations citoyennes pendant cinq ans (2014-2019). Il a aussi travaillé près de quarante-cinq ans sur la question des services publics, en tant que fonctionnaire, dans plusieurs ministères.


"Dans une discrétion totale, au cœur de l’été, le gouvernement a modifié l’organisation des services déconcentrés de l’État dans les départements. Par un décret du 14 août 2020, les Directions départementales interministérielles (DDI), sous la responsabilité du Premier ministre depuis leur création, en décembre 2009, deviennent « des services déconcentrés de l’État relevant du ministre de l’Intérieur. Elles sont placées sous l’autorité du préfet de département ».

Ce texte change fondamentalement la façon d’administrer le pays, subrepticement.
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"La grande rupture instituée par ce décret du mois d’août, c’est qu’il évince le Premier ministre, et prévoit que, désormais, ces directions départementales seront rattachées au ministère de l’Intérieur. C’est-à-dire que tous les champs de compétences de ces directions, qui organisent la vie sociale (urbanisme, logement social, biodiversité, transition écologique, agriculture, éducation populaire, jeunesse et sport…), vont désormais être placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et du préfet de département (dont la carrière dépend du ministère de l’Intérieur).

Les significations politiques et administratives de ce changement de tutelle sont lourdes."
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Un retour subreptice à l’Ancien Régime

"Cette réforme renforce également les pouvoirs des préfets, pour lesquels la fonction d’agent du ministère de l’Intérieur prend le dessus sur la fonction de représentant de l’État. L’article 2 du décret prévoit en outre que les carrières des fonctionnaires de ces directions départementales, l’organisation du service, les conditions de travail et ses missions dépendent désormais aussi du ministère de l’Intérieur. C’est donc comme si les ministères de la Transition écologique, de la Santé, du Logement, de la Jeunesse et des Sports perdaient leurs fonctionnaires dans les départements, au profit, là encore, de l’Intérieur. Il devient le seul ministère présent dans les territoires.

Ce mode de gouvernement est donc une sorte de retour à l’Ancien Régime. Aujourd’hui, tout comme le roi jadis, Jupiter-Macron ne gouverne plus qu’avec deux ministres : le ministre des Finances pour les questions de budget (l’Intendant de la Ferme générale d’autrefois, l’une des figures les plus honnies des révolutionnaires, car chargé de récolter l’impôt auprès de la population, quand les nobles et le clergé en étaient dispensés), et le ministre de l’Intérieur (le Lieutenant général de la police sous l’Ancien Régime, qui avait tout pouvoir sur les questions d’ordre public, notamment pour réprimer les pauvres), pour le maintien de l’ordre public et les autres affaires intérieures de l’État — les autres ministres étant là pour la décoration."
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https://reporterre.net/Une-reforme-discrete-et-hop-la-France-est-revenue-a-l-Ancien-Regime

Anonyme a dit…

Le capitalisme, et après...

"Hervé Kempf observe depuis trois décennies la crise écologique, et en à peine trente ans, réchauffement, recul de la diversité et pollution des écosystèmes ont atteint des niveaux effrayants.

Dans son livre Que crève le capitalisme ! (seuil ed.), il retrace les grandes tendances historiques et économiques qui ont forgées, façonnées et ancrées le capitalisme, à tel point qu’il nous paraît impossible de voir émerger un autre système. Il expose la façon dont s’actualise et se réinvente, “se réarme”, le système capitaliste et les conséquences qui le caractérisent comme ; la création d’inégalités, de déséquilibres, la destruction, la dette et un monde aux Etats de plus en plus autoritaires. Si le capitalisme a une histoire écrit-il, cela signifie qu’il a un début et une fin, et qu’il peut laisser place à autre chose.
Les capitalistes se déchaînent : on dirait que, plus la situation écologique s’aggrave, plus ils se dépêchent de saccager le monde explique-t-il. Le capitalisme se radicalise selon Hervé Kempf, il parle d’un nouveau capitalisme qui œuvre, le techno-capitalisme."
(...)


https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-06-novembre-2020

Anonyme a dit…

Celle là aussi était passée au travers du filtre des Renseignements Généraux...
"Bleu, Blanc, Ruche", le retour du dandy en politique ?


https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/arnaud-montebourg-un-dandy-qui-souhaite-desormais-donner-limage-dun-candidat-potentiel_457815

Anonyme a dit…

Il a eu du flair "talonnettes" !


"Selon Mediapart, c'est l’ancien président lui-même qui s'occupait personnellement des dossiers Accor, Bolloré et Lagardère. Vincent Bolloré l’a missionné au sujet du Qatar et de son assaut sur Vivendi en 2012. Quant à Arnaud Lagardère, il lui a confié des missions sur la vente de sa participation dans Canal Plus, ses rapports avec son actionnaire qatari, les consultations sportives, le rapport annuel du groupe Lagardère, son code éthique… A noter que Nicolas Sarkozy siège aux conseils d’administration d’Accor et de Lagardère comme administrateur indépendant, malgré toutes ces relations d’affaires.

Avec le renfort de Nicolas Sarkozy, le chiffre d’affaires du cabinet a doublé entre 2011 et 2018, passant de 3,5 à 7 millions d’euros. De quoi assurer de belles retombées financières pour l’ex-président et ses deux associés, l’avocat Arnaud Claude et son fils, Christofer. Si le cabinet s’est volontairement privé de dividendes en 2019, sur les six années précédentes il a distribué en cumulé 2,2 millions d’euros à la holding CSC. Cette dernière a elle-même redistribué sur la même période 395.200 euros de dividendes à ses actionnaires, dont 134.368 euros à Nicolas Sarkozy.

Pour mémoire, dans l’affaire de fraude fiscale de Patrick Balkany, Arnaud Claude a été condamné en octobre 2019 à trois ans de prison avec sursis, 50 000 euros d’amende, et l’interdiction définitive d’exercer sa profession."


https://www.capital.fr/economie-politique/le-cabinet-davocats-de-nicolas-sarkozy-enregistre-un-benefice-record-1385260

Anonyme a dit…

Depuis qu'il a quitté la politique, "talonnettes" s'est bien enrichie !


"Selon Mediapart, c'est l’ancien président lui-même qui s'occupait personnellement des dossiers Accor, Bolloré et Lagardère. Vincent Bolloré l’a missionné au sujet du Qatar et de son assaut sur Vivendi en 2012. Quant à Arnaud Lagardère, il lui a confié des missions sur la vente de sa participation dans Canal Plus, ses rapports avec son actionnaire qatari, les consultations sportives, le rapport annuel du groupe Lagardère, son code éthique… A noter que Nicolas Sarkozy siège aux conseils d’administration d’Accor et de Lagardère comme administrateur indépendant, malgré toutes ces relations d’affaires.

Avec le renfort de Nicolas Sarkozy, le chiffre d’affaires du cabinet a doublé entre 2011 et 2018, passant de 3,5 à 7 millions d’euros. De quoi assurer de belles retombées financières pour l’ex-président et ses deux associés, l’avocat Arnaud Claude et son fils, Christofer. Si le cabinet s’est volontairement privé de dividendes en 2019, sur les six années précédentes il a distribué en cumulé 2,2 millions d’euros à la holding CSC. Cette dernière a elle-même redistribué sur la même période 395.200 euros de dividendes à ses actionnaires, dont 134.368 euros à Nicolas Sarkozy.

Pour mémoire, dans l’affaire de fraude fiscale de Patrick Balkany, Arnaud Claude a été condamné en octobre 2019 à trois ans de prison avec sursis, 50 000 euros d’amende, et l’interdiction définitive d’exercer sa profession."


https://www.capital.fr/economie-politique/le-cabinet-davocats-de-nicolas-sarkozy-enregistre-un-benefice-record-1385260