Et 'pépère' il aurait entourloupé tout le monde avec la "retraite à points"...
"Jean-Paul Delevoye n’avait visiblement pas révélé tous ses secrets. Après la découverte par la presse, en décembre dernier, de ses 14 mandats ou activités parallèles à son poste de haut-commissaire aux retraites, ce gaulliste social avait fini par démissionner en plein débat sur la réforme des pensions. Or selon nos informations, l’homme était encore davantage impliqué dans le privé qu’il n’a bien voulu le reconnaître à l’époque. En l’occurrence, auprès du groupe d’enseignement IGS, structure spécialisée dans les formations en commerce, immobilier et ressources humaines. Avec, en plus d’un emploi grassement rémunéré et très peu prenant, un agréable logement de fonction." (...)
En radiant la Nouvelle Aventure et SmartFR, Pôle emploi menace quelques quatre mille artistes et techniciens du spectacle et de l’audiovisuel. Lettre ouverte, pétition, témoignages sur les réseaux sociaux… avant même que l’affaire soit portée devant un tribunal administratif, la contre-offensive s’organise.
"À son origine, on trouve l’entreprise Smart, créée il y a vingt-deux ans en Belgique, et qui fédère aujourd’hui trente et un mille huit cents sociétaires répartis dans huit pays, dont la France, où elle est installée dans quatorze villes de France. Une initiative appuyée par les fédérations nationale de l’économie sociale et solidaire. « Je crois surtout qu’on ne rentre pas dans la case administrative de Pôle emploi, résume Emily Lecourtois, et c’est notre modèle économique qu’on veut remettre en cause. ».
Une bataille idéologique ? L’agence publique s’en défend : « On a juste constaté que n’étant ni organisateur ni producteur, ces sociétés ne fournissaient pas de travail aux intermittents qui, par ailleurs, font appel à leurs services pour la gestion administrative, ce qui revient à du portage salarial et n’est pas admis dans le domaine du spectacle. » « Ils confondent portage et partage », rétorque Emily Lecourtois. Ce dialogue de sourds devrait maintenant se poursuivre devant un tribunal administratif, Smart rappelant qu’elle détient une licence d’entrepreneur de spectacle. « On va faire valoir notre bon droit », dit-on chez Smart qui, déjà en 2013, avait dû en passer par la case justice pour faire reconnaître ses statuts. « Une société citée en modèle en Belgique et radiée de l’autre côté de la frontière », souffle dépitée Emily Lecourtois." .../...
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Et 'pépère' il aurait entourloupé tout le monde avec la "retraite à points"...
"Jean-Paul Delevoye n’avait visiblement pas révélé tous ses secrets. Après la découverte par la presse, en décembre dernier, de ses 14 mandats ou activités parallèles à son poste de haut-commissaire aux retraites, ce gaulliste social avait fini par démissionner en plein débat sur la réforme des pensions. Or selon nos informations, l’homme était encore davantage impliqué dans le privé qu’il n’a bien voulu le reconnaître à l’époque. En l’occurrence, auprès du groupe d’enseignement IGS, structure spécialisée dans les formations en commerce, immobilier et ressources humaines. Avec, en plus d’un emploi grassement rémunéré et très peu prenant, un agréable logement de fonction."
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https://www.liberation.fr/france/2020/10/06/loge-et-tres-bien-paye-pour-un-emploi-a-temps-partiel-nos-revelations-sur-l-affaire-delevoye_1801531
En radiant la Nouvelle Aventure et SmartFR, Pôle emploi menace quelques quatre mille artistes et techniciens du spectacle et de l’audiovisuel. Lettre ouverte, pétition, témoignages sur les réseaux sociaux… avant même que l’affaire soit portée devant un tribunal administratif, la contre-offensive s’organise.
“C’est notre modèle économique
qu’on veut remettre en cause.” Emily Lecourtois
"À son origine, on trouve l’entreprise Smart, créée il y a vingt-deux ans en Belgique, et qui fédère aujourd’hui trente et un mille huit cents sociétaires répartis dans huit pays, dont la France, où elle est installée dans quatorze villes de France. Une initiative appuyée par les fédérations nationale de l’économie sociale et solidaire. « Je crois surtout qu’on ne rentre pas dans la case administrative de Pôle emploi, résume Emily Lecourtois, et c’est notre modèle économique qu’on veut remettre en cause. ».
Une bataille idéologique ? L’agence publique s’en défend : « On a juste constaté que n’étant ni organisateur ni producteur, ces sociétés ne fournissaient pas de travail aux intermittents qui, par ailleurs, font appel à leurs services pour la gestion administrative, ce qui revient à du portage salarial et n’est pas admis dans le domaine du spectacle. » « Ils confondent portage et partage », rétorque Emily Lecourtois. Ce dialogue de sourds devrait maintenant se poursuivre devant un tribunal administratif, Smart rappelant qu’elle détient une licence d’entrepreneur de spectacle. « On va faire valoir notre bon droit », dit-on chez Smart qui, déjà en 2013, avait dû en passer par la case justice pour faire reconnaître ses statuts. « Une société citée en modèle en Belgique et radiée de l’autre côté de la frontière », souffle dépitée Emily Lecourtois."
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https://www.telerama.fr/idees/deux-cooperatives-dintermittents-radiees-par-pole-emploi-en-peril-le-systeme-solidaire-se-defend-6710063.php
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