"On a eu ce soutien parce que tout le monde devait prendre soin des soignants donc d’un coup ils ont mis plein de moyens pour le Covid. Et au final dès que ça s’est fini, plus rien et de toutes façon personne ne le voit puisqu’il n’y a plus de Covid ! Donc il n’y a plus de raisons de soutenir les soignants alors que ça devient pire et que c’est plus lourd, c’est plus lourd et ils nous diminuent."
Gina Cerredo en tant qu'infirmière au service de médecine interne de la clinique Pasteur de Vitry-sur-Seine, a traversé toute la crise du Covid-19 au front. Une période "vraiment bien" confie t'elle. En effet la crise sanitaire a fait qu'elle a pu compter sur des renforts bienvenus pour gérer l'afflux des malades. "On nous avait mis tout le personnel qu’il fallait, ils avaient mis tous les moyens. On était jamais moins de trois infirmiers, moins de trois aide-soignants quelque soit le nombre de patients. On pouvait avoir 20 patients, on nous laissait à trois infirmiers."
Mais le ralentissement l'épidémie a aussi coïncidé avec un retour à l'anormal. Les renforts ont disparu et les plans d'économies sont de retour. Avec sa collègue elle doivent chaque nuit se partager près de 40 patients, faire les visites, surveiller les dosages et parer aux urgences, avec dans la précipitation, la peur constante de faire une erreur. Le travail dans l'après Covid est pire que celui d'avant l'épidémie pour elle. Travaillant en clinique, elle ne peut même pas attendre la revalorisation salariale prévue par le Ségur de la santé. De toute façons ce sont des moyens qu'elle réclame et que l'on arrête de faire des économies sur son mal être au travail. Las de tirer la sonnette d'alarme face à une direction sourde elle a décidé de démissionner.
Déstabiliser un journaliste (Raoult & Pujadas) - LDB #14 le Stagiritte
https://youtu.be/LudAXRLy3uE
Langues de bois #14 Dans cette vidéo on croise analyse rhétorique et sociologie des médias pour comprendre comment D. Raoult met D. Pujadas en difficulté en le "provoquant en sondage".
2 commentaires:
#Soignants #Coronavirus #Santé
DÉGOUTÉE, CETTE INFIRMIÈRE DÉMISSIONNE
Le Média
https://youtu.be/PC3zdmUAARw
"On a eu ce soutien parce que tout le monde devait prendre soin des soignants donc d’un coup ils ont mis plein de moyens pour le Covid. Et au final dès que ça s’est fini, plus rien et de toutes façon personne ne le voit puisqu’il n’y a plus de Covid ! Donc il n’y a plus de raisons de soutenir les soignants alors que ça devient pire et que c’est plus lourd, c’est plus lourd et ils nous diminuent."
Gina Cerredo en tant qu'infirmière au service de médecine interne de la clinique Pasteur de Vitry-sur-Seine, a traversé toute la crise du Covid-19 au front. Une période "vraiment bien" confie t'elle. En effet la crise sanitaire a fait qu'elle a pu compter sur des renforts bienvenus pour gérer l'afflux des malades. "On nous avait mis tout le personnel qu’il fallait, ils avaient mis tous les moyens. On était jamais moins de trois infirmiers, moins de trois aide-soignants quelque soit le nombre de patients. On pouvait avoir 20 patients, on nous laissait à trois infirmiers."
Mais le ralentissement l'épidémie a aussi coïncidé avec un retour à l'anormal. Les renforts ont disparu et les plans d'économies sont de retour. Avec sa collègue elle doivent chaque nuit se partager près de 40 patients, faire les visites, surveiller les dosages et parer aux urgences, avec dans la précipitation, la peur constante de faire une erreur. Le travail dans l'après Covid est pire que celui d'avant l'épidémie pour elle. Travaillant en clinique, elle ne peut même pas attendre la revalorisation salariale prévue par le Ségur de la santé. De toute façons ce sont des moyens qu'elle réclame et que l'on arrête de faire des économies sur son mal être au travail. Las de tirer la sonnette d'alarme face à une direction sourde elle a décidé de démissionner.
Déstabiliser un journaliste (Raoult & Pujadas) - LDB #14
le Stagiritte
https://youtu.be/LudAXRLy3uE
Langues de bois #14
Dans cette vidéo on croise analyse rhétorique et sociologie des médias pour comprendre comment D. Raoult met D. Pujadas en difficulté en le "provoquant en sondage".
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