vendredi 8 mai 2020

Le président de la République n’écoute plus personne, ivre de sa toute-puissance dans cette séquence historique. Occuper la scène est devenu une obsession pour lui.




 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Contrôler des crétins ou informer des hommes libre..." :

Et Robinson Crusoé, il avait l'ubris au niveau du nombril ?

MACRON EST-IL FOU ?
Le Média

https://youtu.be/pJ30ZkU0ZgA


"Le président de la République n'écoute plus personne, ivre de sa toute-puissance dans cette séquence historique. Occuper la scène est devenu une obsession pour lui. Quitte à flinguer tous ceux qui lui font de l'ombre. À commencer, bien sûr, par Édouard Philippe."

Le président de la République qui multiplie les interventions télévisées et s'enivre de sa propre parole. On en parle tout de suite dans le numéro 76 du P'tit coup de Bourbon, bientôt déconfiné. 

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Put..n, "Robinson sur son île qui avait du fromage et du jambon, ne se prenait pas la tête entre les mains"...
Et c'était Vendredi qui lui astiquait le manche les jours fériés ?

Anonyme a dit…

DICO DU CORO
Collectif Zanzibar


"Confinement #jour 49. La nivelangue aplatit vos tympans et la novlangue vous donne des acouphènes ? Les mots d’ordre vous flinguent? Alors il est peut-être temps d’aller chercher quelques mots de passe au fin fond de l’empire intergalexique, là où Zanzibar, collectif de poètes et d’auteur.es barrées a été les planquer dans une planète creuse.

Mais attention : si vous confondez encore coronage libre et coronage synchroniséee tous les soirs à 20h… Si vous ignorez le syndrome de l’Overlook, ce que signifie faire un Raoult, qui est Coronapoléon et qu’un confini est rarement une conne, sinon ça se saurait… Plongez !

Si vous pensez que la confinesse n’existe pas parce que se confiner, c’est relou ; si vous avez compris que le covide est un vide partagé et que le corona-vie-russe serait un retour apprécié à l’État socialiste… Si vous pratiquez sans le savoir le coronanisme, trouvez que le discorona est un genre musical qui fout les boules, que Prenez-bien-soin-de-vous est une formule de politesse bas de courriel et de plafond ou que le synonyme de covidoir est EHPAD, alors vous êtes un.e asymptomatique des almanachs viraux.
Malades ou sains d’esprit, bienvenue dans le Dico du Coro, petit corail collectif, connectif & incorrect."
[Illustration : Loïc Gatipon]
.../...

[Quelques exemples...]

Coronaffirmation > déclaration parfaitement vraie un jour, et complètement fausse le lendemain
Coronaïf > mec qui pense que le confinement macroniste est à vocation exclusivement sanitaire.
[...]

Covid-22 > Macron annule la Présidentielle et s’auto-prolonge "jusqu’à nouvel ordre".
[...]


https://lundi.am/Dico-du-coro

Anonyme a dit…

« Ce que révèle cette pandémie », c’est avant tout leur connerie

"Qui l’ignorait, franchement, que « la santé» est un « bien précieux » ?
Lui et son « élite » d’énarques, ses obsédés des « déficits », technocrates, Inspecteur des finances qui ont jivarisé la politique ? « Ce que révèle cette pandémie », c’est avant tout leur connerie."
.../...


https://francoisruffin.fr/ce-que-revele-cette-pandemie-cest-avant-tout-leur-connerie/

Anonyme a dit…

PoliceJustice
ANALYSE

Les priorités du gouvernement : plus de onze millions pour du gaz, des drones et des menottes !

"Le 3 mars, le gouvernement annonçait un appel d’offre d’un montant de 3 642 864€. Trois millions d’euros, pour acheter quoi ? Masques, tests, gel hydroalcoolique… ? Que nenni. Il s’agit de gaz lacrymogène. Le 12 avril, autre appel d’offre, de 4 millions d’euros cette fois. Pour plus de 600 drones de surveillance. Le 20 avril, rebelote avec plus de 4 millions d’euros de menottes ! Alors que l’état d’urgence sanitaire est prolongé tout au long de l’été, le gouvernement semble avoir d’autres priorités que sa population…

A l’heure où la polémique sur les masques enflent, les informations disponibles sont de plus en plus inquiétantes. L’impréparation totale de l’État, qui d’un gouvernement libéral à l’autre a liquidé les stocks stratégiques, n’a d’égal que son obsession sécuritaire. En 2017, alors que l’hôpital public était démantelé, que les stocks permettant de sauver des vies n’étaient plus renouvelés, le ministère de l’intérieur préparait des stocks de gaz lacrymogène pour les quatre années suivantes.

La fuite en avant d’une classe dirigeante devenue dépendante de sa police prend des proportions nouvelles. Les mesures d’austérité imposées par la violence dans la santé, l’éducation ou les conditions de travail ne semblent pas s’appliquer à l’appareil répressif (contrairement par exemple à la Grande Bretagne). Les syndicats policiers d’extrême droite continuent d’imposer leurs vues à leur ministre. Avec des attributions de plus en plus étendues et une militarisation constante du matériel.

Rappelons que depuis le début du confinement, 8 personnes sont décédées des suites d’interventions policières, un sinistre record. Dans le même temps, nous avons vu apparaître des drones hurlant leurs ordres dans le ciel, complétant des contrôles systématiques et souvent injustes et violents. Le traçage généralisé de la population est encore discuté. Mais l’élargissement des pouvoirs de contrôle des déplacements au personnel des transports en commun et à d’autres catégories a de quoi inquiéter.

Le gouvernement semble atteint d’une myopie flagrante. Incapable de gérer une pénurie de masques et de tests (les premiers se retrouvant par millions dans les supermarchés et manquant dans les hôpitaux, les seconds faisant plus défaut en France que… en Serbie), il se prépare à la colère populaire légitime en armant son bras. Mais une population méprisée, envoyée crever au taff, affamée, mal soignée, pourra-t-elle être contrôlée à coups de gaz et de LBD, comme durant les années passées ? Policiers des renseignements, préfets et conseillers commencent à en douter. Le pays est aujourd’hui assis sur une poudrière. L’appauvrissement massif de la population conjugué aux mensonges et à l’impéritie des dirigeants rend la situation extrêmement volatile. Quelle sera l’étincelle ?"



https://lepoing.net/les-priorites-du-gouvernement-plus-de-onze-millions-pour-du-gaz-des-drones-et-des-menottes/

Anonyme a dit…

CORONAVIRUS ET GUERRE DE POSITION


"La crise sanitaire que traverse le pays depuis plusieurs semaines met en lumière les nombreuses failles du paradigme néolibéral. Il est non seulement l’une des principales causes de la gravité de la situation, mais semble également incapable d’apporter les réponses adaptées. Pour autant, rien n’assure qu’il sera remis en cause quand la crise sera surmontée. Si le camp progressiste sous-estime la capacité de ce dernier à s’adapter, il ne s’engagera pas dans la voie de la guerre de position, pourtant nécessaire pour qu’une alternative sociale, écologique et démocratique devienne majoritaire.

LA CRISE SANITAIRE VALIDE LES THÈSES DU CAMP PROGRESSISTE

« Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. » Cette phrase n’a pas été prononcée par un membre de l’opposition politique ou par un universitaire, défenseur de l’État social. Elle est issue de l’allocution du 12 mars d’Emmanuel Macron, dont l’idéologie oscille pourtant entre néolibéralisme et libéralisme plus classique[1]. Il est néanmoins difficile de ne pas lui donner raison tant la crise sanitaire accrédite les thèses du camp progressiste, c’est-à-dire de tous ceux qui, dans le champ politique comme dans la société civile, contestent l’hégémonie néolibérale, sur des bases démocratiques, sociales ou écologiques[2].

Emmanuel Macron semble se rendre compte que la santé n’est pas un service comme un autre. Alors que les soignants n’ont cessé, depuis un an, d’alerter sur la détérioration de leurs conditions de travail et, plus globalement, sur la casse du service public de la santé, la révélation tardive du président de la République a un goût amer. Les gouvernements successifs des vingt-cinq dernières années ont cherché à réformer – autrement dit : à déconstruire – les structures publiques de soin. Ce saccage méthodique saute aux yeux lorsque l’on s’attarde sur les lois qui ont modifié l’organisation et la gestion de l’hôpital public. Tarification à l’activité, indices de performance financière et de rentabilité, rationalisation des effectifs : l’introduction de logiques managériales issues de la doctrine du New Public Management est devenue le leitmotiv des ministres de la santé[3]. De Jacques Barrot à Agnès Buzyn, en passant par Jean-François Mattei, Xavier Bertrand, Roselyne Bachelot ou encore Marisol Touraine, le camp néolibéral n’a eu de cesse de s’attaquer à l’hôpital public."

"Il devient difficile de ne pas pointer l’hypocrisie de ces dirigeants acquis aux thèses néolibérales qui déplorent opportunément des effets dont ils chérissent, à longueur de lois et de traités, les causes."


https://lvsl.fr/coronavirus-et-guerre-de-position/