jeudi 27 février 2020

Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là, il faut sauver l'hôpital public




 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "RETRAITE : "Il faut espérer un coronavirus chez le..." :

"Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là, il faut sauver l'hôpital public"

Un neurologue de la Pitié-Salpêtrière interpelle Emmanuel Macron sur la crise dans l'hôpital public ⤵


https://www.lepoint.fr/sante/hopitaux-macron-interpelle-par-un-medecin-a-la-pitie-salpetriere-27-02-2020-2364796_40.php 

https://www.revolutionpermanente.fr/Macron-interpelle-Il-faut-sauver-l-hopital-public-en-train-de-flamber-a-la-meme-vitesse-que-Notre

2 commentaires:

Anonyme a dit…

LA SANTÉ N’EST PAS UNE MARCHANDISE
Coronavirus. Pouvons-nous laisser notre santé entre les mains de Macron et son gouvernement?

"Les politiques de Macron et de ses prédécesseurs ces 40 dernières années ont miné la capacité de l’hôpital public à répondre à une éventuelle crise sanitaire."
.../...

Notre santé n’est pas une marchandise

"« Quand il a fallu sauver Notre-Dame, il y avait beaucoup de monde pour être ému. Là il faut sauver l’hôpital public, qui est en train de flamber à la même vitesse que Notre-Dame a failli flamber. Ça s’est joué à rien et là, en ce moment, ça se joue à rien », a lancé un médecin de la Pitié à Macron lors de sa visite. Le président de la république a feint d’être à l’écoute. Mais en réalité, Macron entend poursuivre sa politique agressive contre les travailleurs et les classes populaires, des politiques qui visent, en fin de compte, à privatiser tout un pan du secteur de la santé mais aussi de l’éducation, des retraites, entre autres, et ainsi créer de nouveaux marchés pour les investisseurs avides de profits.

Mais c’est tout le contraire de cette politique ultralibérale qu’il faut faire. Le coronavirus et la menace d’épidémie montrent qu’il faut investir de toute urgence dans la santé et dans tous les services publics. Il faut embaucher massivement des médecins, des infirmiers et infirmières, des personnels soignants de tout type ; il faut mettre fin à la très grande précarité qui existe dans ce secteur.

Cependant, la crise de coronavirus met en lumière d’autres questions fondamentales pour la santé publique comme la question des médicaments. Le capitalisme transforme notre santé en une marchandise sur tous les aspects et ainsi l’industrie pharmaceutique est l’une des plus rentables au monde et contrôlée par une poignée de laboratoires privés géants qui poursuivent leurs propres logiques financières. Pour faire face aux problèmes de santé publique, il faudrait nationaliser tout le secteur pharmaceutique et mettre à disposition les moyens nécessaires pour la recherche.

Au contraire de « l’unité nationale » face à un risque aussi important d’épidémie d’une maladie dont on ne connaît pas encore la vraie portée ni la dangerosité, c’est le moment de dénoncer les tentatives de capitalisation politique de la part du gouvernement mais aussi de la part de certains courants comme le Rassemblement National de Marine Le Pen qui fait de la démagogie réactionnaire appelant à l’application de mesures rétrogrades totalement inefficaces. C’est le moment aussi pour pointer le caractère néfaste du système capitaliste dont la logique met en danger la vie de millions de personnes. Pour toutes ces raisons nous ne pouvons pas faire confiance au gouvernement, ou à une opposition réactionnaire incarnée par Marine Le Pen, pour protéger notre santé."


https://www.revolutionpermanente.fr/Coronavirus-Pouvons-nous-laisser-notre-sante-entre-les-mains-de-Macron-et-son-gouvernement

Anonyme a dit…

https://www.franceinter.fr/politique/le-medecin-qui-a-interpelle-macron-il-fallait-qu-il-recoive-le-message-du-terrain-il-y-a-urgence