Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "5 décembre : les appels à la grève se multiplient ..." :
TOUT LE MONDE DOIT FAIRE GRÈVE LE 5 DÉCEMBRE.
Le Média.
https://youtu.be/JnwI_iKs4oI
"Tout le monde peut faire grève. TOUT LE MONDE. C'est beau ce qui est en train de se produire, c'est une convergence des luttes qui doit être ressentie au sommet de l'État. Alors le 5 décembre, tous en grève, tous dans la rue pour mettre un coup d'arrêt à cette guerre sociale contre le peuple français."
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 2 décembre 2019
TOUT LE MONDE DOIT FAIRE GRÈVE LE 5 DÉCEMBRE.
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3 commentaires:
5 DÉCEMBRE ET APRÈS : ON VA FAIRE SIMPLE
« [...] Parmi les centaines d’appels à la grève qui circulent dans les entreprises et sur l’internet, celui-ci a particulièrement retenu notre attention ; pour sa simplicité, comme son titre l’indique mais aussi pour la synthèse qu’il propose justement de ces différents fronts qui trament l’opposition au pouvoir actuel.»
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« [...] Comme on entre dans la grève, on en sort. Qui entre frileux dans la grève, sans trop y croire ou en spéculant à la baisse sur le mouvement, comme le font toujours les centrales même lorsqu’elles font mine d’y appeler, en sort défait. Qui y entre de manière fracassante a quelque chance de fracasser l’adversaire. La grève qui vient - cela se sent dans la tension qu’elle suscite avant même d’avoir commencé - contient un élément magnétique. Depuis des mois, elle ne cesse d’attirer à elle plus de gens. Ça bouillonne dans les têtes, dans les corps, dans les boîtes. Ça craque de partout, et tout le monde craque. C’est que les choses sont simples, en fait : cette société est un train qui fonce au gouffre en accélérant. Plus les étés deviennent caniculaires, plus on brûle de pétrole ; plus les insectes disparaissent, plus on y va sur les pesticides ; plus les océans se meurent dans une marée de plastique, plus on en produit ; plus les gens crèvent la gueule ouverte, plus les rues regorgent de publicité pour des marques de luxe; plus la police éborgne, plus elle se victimise. [...] Dans chaque métier, dans chaque secteur, en médecine, dans l’agriculture, l’éducation ou la construction, quantité de gens inventent ces dernières années des techniques et des savoirs pour rendre possible une vie matérielle sur de tout autre bases. Le foisonnement des expérimentations est à la mesure de l’universel constat du désastre. L’interruption du cours réglé du monde ne signifie panique et pénurie que pour ceux qui n’ont jamais manqué de rien.»
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« Giletjauner la grève, c’est en finir avec les finasseries. La grève part du hold-up planifié sur les retraites ; elle ne s’y arrête pas. A quoi ressemblera ta retraite si ton compte en banque est plein, mais la terre en feu ? Où iras-tu à la pêche lorsqu’il n’y aura plus de poissons ? On parle d’une réforme qui s’étale sur vingt-trente ans : juste le temps qu’il faut pour que ce monde soit devenu invivable.
«Pour l’avenir de nos enfants», disaient les GJ depuis le départ. Cette grève n’est pas un temps d’arrêt avant de reprendre le traintrain, c’est l’entrée dans une nouvelle temporalité, ou rien. Elle n’est pas un moyen en vue d’obtenir un recul de l’adversaire, mais la décision de s’en débarrasser et la joie de se retrouver dans l’action ou autour d’un brasero. [...] »
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«Plus les choses vont et plus un schisme s’approfondit entre deux réalités. La réalité des gouvernants, des medias, des macronistes fanatisés, des métropolitains satisfaits ; et celle des « gens », de notre réalité vécue. Ce sont deux continents qui s’écartent de mois en mois. La grève qui vient sonne l’heure du divorce. Nous n’avons plus rien à faire ensemble. Nous n’allons pas nous laisser crever pour vos beaux yeux, pour vos belles histoires, pour vos belles maisons. Nous allons bloquer la machine et en reprendre le contrôle point par point. Nous sommes soixante millions et nous n’allons pas nous laisser mourir de faim. Vos jours sont comptés ; vos raisons et vos mérites ont été pesés, et trouvés légers ; à présent, nous voulons que vous disparaissiez. Ça fait quarante ans que nous positivons ; on a vu le résultat. Vous vous êtes enrichis sur notre dos comme producteurs puis comme consommateurs. Et vous avez tout salopé. [...]»
https://lundi.am/5-decembre-et-apres-on-va-faire-simple
Montpellier : Place du Peyrou à 10h30
Nîmes : Allée Jean Jaurès 14h30
Alès : Boulevard Louis Blanc 10h
https://lafranceinsoumise.fr/actualites/greve-5-decembre/
Vacances aux Bahamas, chômage mieux rémunéré que le travail : des agents Pôle emploi répondent aux clichés
«Comme pour l’actuelle réforme des retraites, le gouvernement a tenté de justifier sa réforme de l’assurance chômage par une série d’idées reçues allègrement relayées par certains médias. Mais dans la réalité, la plupart des chômeurs galèrent.»
« La réforme en cours ? Je crains que cela ne soit pas assez efficace car ce n’est pas assez violent », s’inquiétait l’éditorialiste Christophe Barbier, sur BFM TV, en juin 2019.
Entrée en vigueur ce 1er novembre, la réforme de l’assurance chômage risque pourtant d’assombrir encore le quotidien des demandeurs d’emploi. Pourquoi ? D’abord parce que le nombre de personnes indemnisées va brutalement chuter, passant de 2,6 millions à 1,3 million. Ensuite parce que, à compter du 1er avril 2020, le montant moyen des indemnités va dévisser (Lire notre article : « Je n’ai jamais vu ça, un durcissement aussi violent » : des agents de Pôle emploi « horrifiés » par la réforme).
« Derrière toutes ces réformes, il y a des conséquences humaines très graves, insiste Gaëlle Moreau, porte-parole de l’association AC ! Agir ensemble contre le chômage. Les gens ne peuvent plus payer leur loyer, ni leur facture d’énergie. Encore moins manger. On va bientôt pouvoir travailler un jour par mois et ne plus être considéré comme chômeur. Les gens n’arriveront pas à vivre. » Bien des agents de Pôle emploi appréhendent le printemps et l’obligation d’annoncer des indemnités ridicules à des personnes qui ont pourtant travaillé. Leur direction semble d’ailleurs partager leurs inquiétudes puisque, dans certaines agences, il est prévu de recruter des vigiles ! Mais tout cela n’est pas encore suffisamment violent pour l’éditorialiste parisien.»
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https://www.bastamag.net/Pole-emploi-chomage-Bahamas-cliches-reforme-retraites-greve-5-decembre-christophe-Barbier
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