mardi 26 novembre 2019

« Gilets jaunes » : un an après les brutalités commises par la police dans un Burger King, les ambivalences de l’IGPN

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/26/gilets-jaunes-le-piege-du-burger-king-le-1er-decembre-2018_6020509_3224.html

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Le premier anniversaire des Gilets Jaunes d'Alès.
Patrick Bernard Vidéos.


https://youtu.be/6Sxb0jZQBzk


Le 17 novembre 2018, un mouvement inattendu occupe les ronds-points de la ville d'Alès, le centre des impôts pendant 3 semaines, des banques et d'autres lieux...
Le mouvement des Gilets Jaunes est né, un mouvement sans précédent dans l'histoire de France pour sa durée.

"Et tu frappes, frappes, frappes,
Tu fais ce qu'il te plait,
Et tu matraques, matraques, matraques,
C'est ta façon d'aimer
Tout ces coups que t'assaines jusqu'au bout de la nuit
Réveille en nous le souvenir d'un vent de folie...
Et tu gazes, gazes, gazes,
Tu fais ce qu'il te plait
Tous ces coups que t'assaines
Jusqu'au bout de la nuit
Réveille en nous le souvenir d'un vent de folie..."

Anonyme a dit…

Un cinq à sept ?

«Plusieurs pays rejoignent la liste de ceux qui sont entrés en révolution citoyenne. Cette semaine, c’est notamment la Colombie, le pays aux sept bases militaires des USA. Partout, les pouvoirs en place sont confrontés à des marées humaines incroyablement déterminées. On doit naturellement distinguer le cas de la Bolivie où l’agitation résulte d’un coup d’État fomenté par les USA. Mais même dans ce cas, la détermination populaire met en échec la violence du pouvoir auto-proclamé. Dans le même temps, la ligne de riposte se macronise partout. Tous les pouvoirs misent sur la violence pour diviser le mouvement. Tous comptent sur la peur pour faire refluer le nombre.»
.../...

«Mais partout les gens n’ont plus peur. C’est le fait marquant. En France, le 5 décembre pourrait être ce moment si spécial qui partout fut déclencheur d’une vague de fond. Le nombre des arrêts de travail annoncés est extrêmement élevé. Nombre d’entre eux sont reconductibles. Ce point nous fait devoir. Car ce qui est en cause ici comme ailleurs, c’est l’épuisement d’un modèle et la certitude que rien ne peut faire changer la trajectoire des décisions d’en haut sinon une opposition aussi totale que frontale. C’est pourquoi il faut avoir en vue les possibilités que cette occurrence donne. Le samedi 7 décembre est encore celui d’un appel à marcher des gilets jaunes. Le mouvement social pourrait donc s’y ajouter. Ce serait un cinq à sept en quelque sorte. Car il y aurait fort à craindre d’une journée d’action sans lendemain. Ou bien d’un isolement de quelques secteurs. Je crois que le besoin impérieux est celui d’un mouvement ample impliquant toutes les catégories de population disponibles, salariées ou non. Car nul ne doit douter que le régime sait ce qu’il joue et qu’il n’a pas l’intention de céder à cette heure. Son choix est celui de la violence et de l’intimidation. C’est ce qu’il faut dominer. Tel est notre contexte.»
.../...


https://melenchon.fr/2019/11/24/un-cinq-a-sept/

Anonyme a dit…

LILIAN, 15 ANS, MUTILÉ PAR LA POLICE FRANÇAISE.
Le Média.


https://youtu.be/LFM40JXgQ5c

"C'était un samedi, il avait repéré une veste en solde. Il est parti de chez nous à 14h30, il a emprunté le quai Saint Jean, et au bout du quai il y avait les manifestants. Comment je pouvais imaginer que cela allait dégénérer?"

Anonyme a dit…

#RDLS 100 - EN DIRECT!
Jean-Luc Mélenchon.


https://youtu.be/KLoBfQwhnTg

Anonyme a dit…

DE LA PRÉCARITÉ

«On veut pouvoir pleurer, rire et s’aimer et surtout ne plus jamais avoir à s’immoler.»

«Le vendredi 8 novembre, un étudiant 22 ans s’est immolé par le feu devant le CROUS de Lyon. Il est toujours actuellement plongé dans un coma artificiel.»
.../...

Nous publions ce lundi ce poème.

«La précarité tue. Et tout brûle encore. Vos routes, vos bâtiments, vos symboles de pouvoir et nos corps.

Car on étouffe, on manque d’air. On s’asphyxie de votre austérité, de
vos mesures politiques, de vos coupes budgétaires, de vos gaz
lacrymogènes. On crève du nouveau monde, de son autorité drapée dans un costume de velours, de sa matraque feutrée, de son horizon plus noir que le feu d’une barricade. On vomit ses start-ups, son exploitation d’auto-entrepreneurs, ses morts du travail, ses plans de carrières
épuisants et vides, ses métropoles lisses, ses désirs virtuelles, son
self-contrôle et ses uniformes.

Tout se fissure et on attend avec impatience le grand séisme qui viendra tout bazarder. Renverser ce monde minable qui transforme un étudiant en brasier de colère. Qui éborgne et mutile. Qui tue crânement l’enfance d’un quartier, ou plus insidieusement dans les couloirs vides d’une école tard la nuit.

On débecte vos lois travail, vos parcoursup, vos réformes des retraites, vos expulsions, vos contrôles au faciès, votre état d’urgence. On crache sur vos partis, vos éditorialistes fascisants et vos indignations de
circonstance. Sur votre monde aussi pathétique qu’un plateau de Cnews.
Sur vos institutions de contrôles, sur votre traque des chômeurs, sur
vos réflexes racistes.

On est devenu allergique aux uniformes, allergique à votre autorité merdique. On est fatigué de vos effets de langage, de votre habitude malsaine à vous dédouaner, de vos spécialistes en communication. On en est à se demander qui ose encore vous prendre au sérieux.

Qui s’étonne encore des tirs de mortiers et des guerres au palais. Qui s’étonne encore des Fouquet’s incendié, des arcs de triomphes saccagés, des portes de ministères enfoncés. Quoi d’étonnant devant tant d’obscénité.

Nos désirs sont des marées jaunes fluorescentes, des Champs-Elysées
vivants, des universités bloquées, des resto U autogérés, des cortèges
de tête et des communes en forme de ronds-points. On se laissera pas
crever d’ennuis, de précarité et de désespoirs. On veut des vies riches
et exaltantes. On bousculera vos présidences la rage au ventre. Et nos grèves viendront éteindre votre normalité morbide.

La précarité tue. Et du Chili au Liban la rue secoue les tyrans. Partout on se jette dehors avec le diable au corps. Partout on s’engage, on s’enrage, on s’enjaille. Et les balles sifflent et les corps tombent et les corps brûlent. Consumés. Et la goutte d’eau devient torrent et
l’intelligence collective se fraie un chemin à l’assaut du ciel.

On veut tout maintenant. Le feu et la joie. On a déjà trop attendu de
cette société malade qui convulse depuis tant d’années déjà. On cédera pas au chantage ni à la peur ni à la déprime. On prend le risque de tout renverser et de regarder ce qu’il y a derrière. On a fini d’attendre les royaumes célestes et les grands soirs. On veut des aubes
incandescentes. On veut pouvoir pleurer, rire et s’aimer et surtout ne plus jamais avoir à s’immoler.»


https://lundi.am/De-la-precarite

Anonyme a dit…

https://www.google.com/amp/s/mobile.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/video-gilets-jaunes-blesse-lors-de-la-manifestation-du-16-novembre-un-journaliste-amateur-temoigne_3721273.amp