vendredi 11 octobre 2019

« Marche de la colère » : Quatre policiers filmés se moquant de « gilets jaunes » blessés

https://www.20minutes.fr/societe/2625111-20191010-marche-colere-quatre-policiers-filmes-moquant-gilets-jaunes-blesses

3 commentaires:

Anonyme a dit…

DERNIÈRE SOMMATION
Les bonnes feuilles du nouveau livre de David Dufresne

«David Dufresne vient de publier chez Grasset un livre nourri par son expérience du décompte des violences policières depuis le début du mouvement des gilets jaunes à partir de son compte @alloplacebeauvau. Puissance de la fiction : l’apparition sous le titre du mot « roman » nous ouvre aussitôt les ressources de la polysémie.»
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«POUR GAGNER NOUS DEVONS PERDRE»

«Un cri, un hurlement d’après la douleur, inconnu et interminable, une stridence de l’impensable.
Étienne Dardel sursauta, pétrifié.
C’était un cri indéfini, un homme, une femme, difficile à savoir. Il durait l’éternité de neuf secondes, avant qu’une femme en blanc ne surgisse de la droite de l’écran, enserre la victime, et l’accompagne dans une course folle au pied du mur d’enceinte de l’Assemblée. La street-medic criait à son tour, cordon ! cordon ! cordon !

Au sol, un bras n’avait plus de main. L’image était effroyable par ce qu’elle montrait et comment elle le montrait, de façon clinique, du sang, et des tendons ; de la chair qui pend, et une vie qu’on prend.
Et les autres street-medic qui se précipitent, en blanc, croix rouge sur le casque, le cordon qui se forme et, à nouveau, un cri, mais différent, un cri-chorale, dix, vingt, trente manifestants qui hurlent ensemble, d’effroi et de colère, les putes les flics !
Un hurlement — et une cavalcade.
C’était un soir de février, avec sa pluie fine et agaçante, son froid humide, et ses milliers de marcheurs qui zigzaguaient dans les bas degrés et les beaux quartiers, en quête d’une liberté prise à des ennemis pas toujours bien définis — à l’État, aux voitures, aux JT, à l’ordre établi.

Dardel sentit des larmes couler. C’était sa cinquième main arrachée, en deux mois. Il suffoquait, il pleurait comme un gamin, lui qui en avait trois, et la vie déjà bien entamée, mais il visionnait encore et encore les images. Pour être sûr, pour bien comprendre l’incompréhensible, ces armes de guerres envoyées sur des civils, en plein Paris. Les images fusaient maintenant de partout, sous tous les angles, côté gendarmes mobiles, côté manifestants, en Facebook Live ou en Twitter Periscope, parfois grossies, ralenties, zoomées, dézoomés, avec ou sans sigle, avec ou sans floutage, avec ou sans façon. »
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https://lundi.am/Derniere-sommation

Anonyme a dit…

https://www.20minutes.fr/societe/2625943-20191011-gilets-jaunes-toulouse-centre-national-mouvement-samedi

Anonyme a dit…

Voici une vidéo des armes employées pendant les forfaits...


https://m.facebook.com/StreetPress/videos/442333649644447/