Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Les manifestants ont défilé en scandant des slogan..." :
« Quand on est pompier et pyromane, on n'est pas crédible »
« On le porte à l'envers pour signifier le manque de sens de sa politique », expliquait Mathieu, militant de Bizi. Les manifestants ont ensuite convergé sur une place avec les portraits pour écouter des responsables dénoncer le « vernis vert » de la politique de Macron et son « image faussée de champion de la terre », citant pèle-mêle le CETA, le refus de taxer le kérosène des avions, ou le financement des énergies fossiles.
Emmanuel Macron « peut claironner qu'il faut sauver l'Amazonie (des incendies) mais quand on est pompier et pyromane, on n'est pas crédible », a déclaré Cécile Marchand, une organisatrice et elle-même « décrocheuse » de portrait. » (...)
https://www.20minutes.fr/monde/2588987-20190825-g7-biarritz-portraits-decroches-macron-sillonnent-bayonne
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 26 août 2019
Quand on est pompier et pyromane, on n’est pas crédible
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1 commentaire:
En pleine sécheresse, le gouvernement fragilise un peu plus les cours d'eau
«Alors que 85 départements font l’objet de restrictions d’eau, le gouvernement a publié un décret qui assouplit l’obligation de débit minimal des cours d’eau, fragilisant la vie aquatique de centaines de rivières méditerranéennes.»
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« [...] À l’origine de ce décret, le lobbying tenace du député des Hautes-Alpes Joël Giraud, aujourd’hui encarté à La République en marche. En 2015, il avait déposé, lors de l’examen du projet de loi biodiversité, un amendement « créant une nouvelle dérogation à l’obligation de laisser un débit minimum biologique à l’aval des seuils et barrages en rivière », visant les zones de montagne.»
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« [...] Devenu un influent député de la Macronie, rapporteur général du budget depuis 2017, M. Giraud a pesé en faveur d’un assouplissement du droit sur l’eau. Le décret publié le 6 août autorise en effet une dérogation à l’obligation d’un débit réservé fixé au 10e du module, pour les cours d’eau dits « méditerranéens » « à forte amplitude naturelle de débit, aux étiages très marqués ». Sont concernés les cours d’eau « situés en Corse et, pour ceux relevant du bassin Rhône-Méditerranée, leurs parties situées dans les départements des Hautes-Alpes, des Alpes-de-Haute-Provence, des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, du Vaucluse, du Gard, de l’Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Drôme, de l’Ardèche ou de la Lozère », précise le décret. Ce qui représente un sacré nombre de rivières.
Au moment de l’étiage, donc quand le cours d’eau est au plus bas, on pourra piquer encore plus d’eau que ce qu’il y a », traduit Jacques Pulou. Avec des conséquences potentiellement désastreuses en aval, comme le précise Patrick Saint-Léger, secrétaire général du SNE-FSU : « Une baisse du débit signifie une lame d’eau plus chaude, avec un risque d’eutrophisation, et une dilution moindre des polluants, explique-t-il. Les conditions du milieu vont être dégradées, et toucher les espèces aquatiques sensibles », tels la truite et le chabot. Autre conséquence : si les agriculteurs irrigants et les réseaux d’alimentation en eau potable pourront puiser plus, d’autres usages pourraient voir, par ricochet, leurs prélèvements baisser fortement, notamment la dilution des effluents des stations d’épuration ou les usages récréatifs des cours d’eau. Pour M. Pulou comme pour M. Saint-Léger, la législation actuelle suffisait : « Pour les cours d’eau méditerranéens, nous avons mené de longues concertations et nous sommes parvenus à des compromis sur des débits réservés parfois un peu en dessous du 10e du module, mais permettant de maintenir la vie aquatique, dit le syndicaliste. Ce décret risque de mettre à bas tout ce travail. »
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https://reporterre.net/En-pleine-secheresse-le-gouvernement-fragilise-un-peu-plus-les-cours-d-eau
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