jeudi 13 juin 2019

Macron a perdu son duel mais agit comme s'il avait gagné. Adrien Quatennens.



Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Quand le peuple français dit avec force ce qu'il a..." :

Macron a perdu son duel mais agit comme s'il avait gagné.
Adrien Quatennens.

https://youtu.be/zMhz5_8oMrs

Le 12 juin 2019, Adrien Quatennens était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur #BFMTV et #RMC.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

«M. Le Premier ministre, vous combattre, c’est faire notre devoir»

«Le mercredi 12 juin 2019, Jean-Luc Mélenchon répondait au discours de politique générale d’Édouard Philippe depuis la tribune de l’Assemblée nationale. Voici la retranscription de son intervention.»
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«Monsieur le Premier ministre, ce n’est pas votre personne qui est visée. Vous êtes un adversaire respecté. C’est la pratique libérale autoritaire de votre gouvernement que nous rejetons. Celle de l’instrumentalisation de la justice et de la police contre les oppositions de toutes natures.

C’est la société d’extension des inégalités que vous développez, c’est le monde de l’irresponsabilité écologique que vous incarnez à nos yeux, parce que vous êtes absolument et aveuglement hostile à toute planification écologique. C’est normal, puisque vous êtes un inconditionnel de la concurrence «libre et non faussée».»
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«Mais n’allez pas croire pour autant que tout vous soit permis de ce seul fait, Monsieur le Premier ministre.

Car je vois bien que vous n’êtes guère encouragé à la lucidité. En effet, j’ai noté que dans notre pays, pour une certaine presse, quand les opposants ne gagnent pas une élection ils devraient démissionner ; mais si c’est le pouvoir qui est dans ce cas, aucun des mêmes ne le suggère.

Monsieur le Premier ministre, savez-vous que vous avez, vous aussi, perdu l’élection ?

Je vois bien que non.»
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«Et sous prétexte d’acte 2, on y voit comme un bégaiement de l’acte 1.

Et vous êtes le danger. Le Président vient de déclarer qu’il se soucierait désormais davantage de la part humaine des problèmes qu’il traite.

Quel cynisme ! Alors même que vous allez détruire le système de retraite par répartition et pousser l’âge de la retraite à taux plein à 64 ans ! Vous vous préoccupez de l’Humain ?

Cela au moment où vous vous apprêtez à réduire de nouveau les droits et les indemnisations des chômeurs, comme si les chômeurs étaient responsables du chômage.

Cela au moment où tous les tarifs de l’accès aux réseaux explosent !

Certes, une rude saison commence pour nous. Certes.»
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«J’en reste, Monsieur le Premier ministre, décidément à Camus.

Il demande « d’imaginer Sisyphe heureux. »

Vous vous doutez que c’est plus facile dans le haut de la côte que dans le bas. Mais il faut l’imaginer heureux. Mais on ne comprend pas comment Sisyphe y parvient si l’on ne se souvient que pour lui, selon les mots du philosophe, « la lutte pour les sommets suffit à remplir le cœur d’un homme » et il ne s’agit pas là de crapahutages politiciens.

La grandeur de la République et celle de la France sont au prix que je viens de dire. Il lui faut cette opposition puissante, opiniâtre, inlassable sans quoi elle n’est plus elle-même.

Et cette exigence vaut pour chacun d’entre nous. Pour chaque Français, c’est la condition de la grandeur de la patrie.»


https://melenchon.fr/2019/06/12/en-direct-reponse-de-jean-luc-melenchon-a-edouard-philippe/

Anonyme a dit…

BIS REPETITA
Discours de politique générale : Edouard Philippe annonce… qu’il va continuer comme avant
(...)

«C’est l’acte deux du quinquennat.» Edouard Philippe s'est improvisé metteur en scène ce mercredi 12 juin, devant les députés. Dans la foulée d’Emmanuel Macron, qui avait annoncé en avril un « nouvel acte » de son mandat, le Premier ministre a tenté de vendre une nouvelle impulsion dans son discours de politique générale, le deuxième du quinquennat. « Il y a toujours urgence », a-t-il martelé d’entrée de jeu. Mais à bien l’écouter, on retient surtout que l’exécutif semble surtout décidé… à continuer comme avant, malgré la colère des gilets jaunes et l’arrivée du Rassemblement national en tête aux élections européennes du 26 mai.» (...)

https://www.marianne.net/politique/discours-de-politique-generale-edouard-philippe-annonce-qu-il-va-continuer-comme-avant

Anonyme a dit…

«Entre bugs à répétition du site, ergonomie calamiteuse et demandes piégeuses, ajouter sa signature à la pétition sur Internet pour l'organisation d'un référendum d'initiative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP) tourne ce jeudi 13 juin au parcours du combattant. Ou comment décourager ceux qui veulent voter…

Il faut persister pour signer. A des lieues de la fanfare qui avait accompagné le lancement du "grand débat" voulu par Emmanuel Macron, le site Internet permettant de voter la pétition officielle réclamant l'organisation d'un référendum d'initiative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe Aéroport de Paris (ADP) a été ouvert discrètement, ce jeudi 13 juin à minuit. Offrant à ceux qui veulent y apporter leur signature un parcours semé d'embûches. Entre bugs à répétition, ergonomie calamiteuse et demandes piégeuses, c'est un parcours du combattant qui est décrit sur les réseaux sociaux (hashtag #ReferendumADP sur Twitter) par de nombreux internautes. Dont beaucoup posent la question : le gouvernement voudrait-il éviter que la barre des 4,7 millions de signatures, nécessaires à l’organisation d’un RIP sur ADP, soit atteinte dans le délai légal des neuf mois ?»
(...)

https://www.marianne.net/politique/referendum-initiative-partagee-privatisation-adp-bugs

Anonyme a dit…

“Oui, c’était un référendum, et vous l’avez perdu”, a ajouté Jean-Luc Mélenchon, jetant un froid sur la défense d’Édouard Philippe la veille. “80% des bulletins de vote se sont portés sur des listes qui vous étaient directement opposées. 90% des inscrits vous ont refusé leur appui.”
Et de poursuivre: “Vous aviez lancé un défi à l’extrême droite et le président avait annoncé que s’il venait à perdre, il y aurait de lourdes conséquences. Vous l’avez perdu. Et pourtant vous voulez faire comme si de rien n’était...” (...)

https://m.huffingtonpost.fr/entry/referenum-melenchon-philippe-europennes_fr_5d012de8e4b0304a1208befd

Anonyme a dit…

Et voilà que Monsieur "trop intelligent" ne fait plus illusion sur la "réforme" à venir...

«Gilles Le Gendre voulait en effet louer les mérites de la future refondation proposée par le gouvernement. Avec ces mots: “la réforme des retraites sera sans conteste l’illustration la plus marquante de la volonté de notre majorité de refonder notre protection sociale sur une base beaucoup plus solidaire.” Mais c’est finalement bien le mot “illusion” qui est sorti de la bouche du député, provoquant les rires et l’amusement de l’hémicycle. » (...)

https://m.huffingtonpost.fr/entry/gilles-le-gendre-a-bien-fait-rire-le-gouvernement-avec-ce-lapsus_fr_5d010e66e4b011df123e1d1b

Anonyme a dit…

QU’EST-CE QUE LE POP-FASCISME ? - MARCELLO TARÌ

«Sur La contre-révolution de Trump»

«Dans le pays où j’écris, le livre de Mikkel Bolt Rasmussen La contre-révolution de Trump, tout juste traduit et publié par les Éditions Divergences, apparaît comme une précieuse image-diagnostic de notre présent [...] »
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«Des États-Unis à la France, du Brésil à la Pologne et de l’Italie à l’Angleterre, il s’est formé ces dernières années une internationale férocement contre-révolutionnaire qui dispose d’un agenda, d’une vision et d’un langage communs, c’est-à-dire d’une stratégie globale. Toutes les choses qui font défaut à la gauche moribonde mais qui, il faut le dire, ont aussi souvent du mal à être perçues comme quelque chose de nécessaire par les mouvements antisystèmes : de là, une des raisons pour lesquelles le capitalisme fasciste semble partout rencontrer un vent favorable.»
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«La question, en particulier, à laquelle je crois que ce livre contribue à donner des réponses est la suivante : comment est-il arrivé que la puissance des mouvements et des insurrections qui ont parcouru le globe au début des années 2010 paraît avoir été d’abord débordé puis en partie à vrai dire soumise à la vague noire qui partout nous submerge ?»
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«Dans une lettre que Karl Korsch a écrit à Brecht, il disait qu’au fond, le Blitzkrieg nazi n’était pas autre chose que de l’énergie de gauche concentrée puis libérée autrement : cette énergie qui dans les années 1920 paraissait encore se diffuser et pousser vers une Europe des Conseils, dix années plus tard avait été retournée et se retrouvait ainsi à être utilisée par ses adversaires, qui lanceront la classe ouvrière mondiale dans une « bataille de matériaux » gigantesque et fratricide qui ne pouvait avoir d’autre terme que l’anéantissement matériel et spirituel de la classe ouvrière en tant que telle, d’où la défaite de chaque perspective révolutionnaire au XXe siècle. Au moment de la débâcle, Benjamin a dû consigner, à son grand désespoir, que les fascistes semblaient comprendre mieux que la gauche révolutionnaire les lois qui régissent les émotions et les sentiments populaires, affects qui aujourd’hui encore sont traités par toutes les nuances de la gauche avec suffisance, quand ce n’est pas avec mépris, et on leur préfère toujours les arguments
«rationnels», de «bon sens»,
«progressistes», «civiques», c’est-à-dire tout ce qui non seulement ne convainc désormais personne parmi les classes populaires, mais qui, au contraire, génère l’effet inverse, celui de se faire détester encore plus.»
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« [...] Quand l’on pense à la France des Gilets Jaunes et à leur vocation contre-métropolitaine, c’est en fait un vrai chef-d’oeuvre que d’avoir réussi à éviter une manœuvre similaire à celles de Trump ou de Salvini, même si l’on ne peut pas encore dire le dernier mot : encore une fois, même en ce qui concerne les Gilets Jaunes, la règle du politique veut que si l’on ne porte pas l’attaque en profondeur, c’est le fascisme qui aura toutes les chances d’utiliser la force accumulée par le mouvement. [...]»
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«Au-delà de tout cela et de la profondeur d’analyse sur l’Amérique trumpienne, Rasmussen nous livre une réflexion cruciale sur la question de la démocratie : « Le fascisme n’est pas le contraire de la démocratie : il émerge, croit et triomphe en son sein même, lorsqu’une crise exige de restaurer l’ordre et d’empêcher la formation d’une alternative révolutionnaire. Le fascisme n’est pas une anomalie, mais une possibilité inhérente à tous les régimes démocratiques » (p.134). Voilà pourquoi toutes les tentatives d’y opposer un front démocratique antifasciste, des libéraux aux anarchistes, sont vouées à la défaite. [...] »
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https://lundi.am/Qu-est-ce-que-le-pop-fascisme-Marcello-Tari