dimanche 7 avril 2019

Comme on accuse de la rage le chien qu’on veut abattre




Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Allô Place Beauvau ?" :

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«Comme on accuse de la rage le chien qu'on veut abattre, Emmanuel Macron peint un mouvement social en ennemi de l'intérieur et justifie ainsi l'emploi contre lui de moyens répressifs disproportionnés. Le chef de l'État peut bien juger
«inacceptable» d'entendre une jeune agricultrice bio l'interpeller sur la «répression» visant les gilets jaunes, un terme qui « ne représente pas la réalité (1) », les faits sont têtus. Depuis le début de ce mouvement, les chiffres officiels arrêtés au 24 mars dénombrent 2 200 blessés, 8 700 gardes à vue, 1 796 condamnations… 433 signalements ont été déposés à l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), qui a ouvert 180 enquêtes, 38 autres étant confiées à l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN). Du jamais vu sous la Ve République.» .../...

https://www.politis.fr/articles/2019/04/macron-chef-du-choeur-liberticide-40241/

2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Anonyme a dit…

Comment le détournement satirique d’une affiche du gouvernement devient une « provocation à un crime ou délit »

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«D’un point de vue politique, on remarque que ces poursuites engagées contre les responsables de cette publication sur twitter interviennent au cœur d’une bataille discursive. Cette bataille porte sur la manière de raconter le soulèvement des gilets jaunes. L’une des particularité de ce mouvement aura été de refuser de laisser l’hégémonie du discours aux media traditionnels autant qu’à d’éventuels représentants suffisamment politiquement corrects.
C’est au contraire à travers les réseaux sociaux et depuis les expériences personnelles que le mouvement se raconte. Quelques soient les critiques qui peuvent être émises à propos de ces moyens de communication, force est de constater qu’ils ont permis de déjouer les pièges tendus par les discours officiels. Pour ne citer que quelques exemples, ce fut le cas vis-à-vis des brutalités policières qui n’ont accédées à la publicité qu’elles méritaient uniquement parce que passé un certain point, le décalage entre les images qui se partageaient massivement sur les réseaux sociaux et l’image que le gouvernement présentait était devenu inassumable. Il en va de même pour les décomptes du nombre de manifestants, quand le gouvernement tentait systématiquement de les minimiser, les gilets jaunes y opposaient leurs propres images, leurs propres décomptes.» .../...

https://lundi.am/Rennes-5-personnes-convoquees-par-la-police-pour-un-tweet