«Le 14 mars 2019, Jean-Luc Mélenchon, Manon Aubry et Murielle Kosman étaient en meeting à Caen devant près de 1000 personnes pour parler de l’urgence écologique. Ils ont expliqué qu’une réelle politique écologique était incompatible avec les traités européens actuels qui empêchent d’investir massivement dans la transition écologique.
Jean-Luc Mélenchon et Manon Aubry ont pointé les vrais coupables du changement climatique : les 10% les plus riches qui sont responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre, les lobbies qui font passé l’intérêt privé avant l’intérêt général et enfin les politiques nationaux et européens qui se soumettent à ces intérêts privés.
Manon Aubry et Jean-Luc Mélenchon ont également rappelé les propositions de la France insoumise en matière d’écologie : la mise en place de la règle verte (ne pas prendre à la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer), la planification écologique pour changer nos manières de produire et de consommer, la mise en place du protectionnisme solidaire pour taxer les produits fabriqués loin et forcer les entreprises à relocaliser.»
.../... «Les deux caractéristiques originales du mouvement des gilets jaunes, qui lui ont donné sa puissance d’ébranlement, auront été sa capacité à durer, à imposer son tempo contre celui du gouvernement, et son ancrage dans le territoire permettant d’articuler occupations de rond points et actions locales avec les grandes manifs du samedi. Sur le premier point de force, la capacité à durer, l’Acte 18 peut être considéré comme une réussite. L’agenda gouvernemental qui prévoyait la fin en douceur du mouvement noyé dans le Grand Blabla national a été bousculé et le weekend au ski du startuper en chef a dû être écourté. Cependant, s’il y avait certainement des dizaines de milliers de gilets jaunes dans la capitale, et si les chiffres gouvernementaux sont comme d’habitude ridicules, il faut reconnaître que l’objectif de submerger Paris n’a pas été atteint. De plus, l’introuvable et sempiternelle convergence tant désirée n’a pas fonctionné. La marche pour le climat a tourné le dos aux Champs, là où sa présence aurait eu un tout autre impact, pour finir à République, la place désormais consacrée comme mouroir des grandes ambitions sociétales. C’était bien entendu dans la logique des organisateurs. Mais celles et ceux dont ils ont organisé la marche n’ont pas fait preuve, de leur côté, de beaucoup de réticence envers la direction qui lui était donnée, malgré la présence en leur sein de milliers de gilets jaunes.» .../...
2 commentaires:
«Le 14 mars 2019, Jean-Luc Mélenchon, Manon Aubry et Murielle Kosman étaient en meeting à Caen devant près de 1000 personnes pour parler de l’urgence écologique. Ils ont expliqué qu’une réelle politique écologique était incompatible avec les traités européens actuels qui empêchent d’investir massivement dans la transition écologique.
Jean-Luc Mélenchon et Manon Aubry ont pointé les vrais coupables du changement climatique : les 10% les plus riches qui sont responsables de 50% des émissions de gaz à effet de serre, les lobbies qui font passé l’intérêt privé avant l’intérêt général et enfin les politiques nationaux et européens qui se soumettent à ces intérêts privés.
Manon Aubry et Jean-Luc Mélenchon ont également rappelé les propositions de la France insoumise en matière d’écologie : la mise en place de la règle verte (ne pas prendre à la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer), la planification écologique pour changer nos manières de produire et de consommer, la mise en place du protectionnisme solidaire pour taxer les produits fabriqués loin et forcer les entreprises à relocaliser.»
https://melenchon.fr/2019/03/14/suivez-en-direct-le-meeting-de-jean-luc-melenchon-et-manon-aubry-a-caen/
.../...
«Les deux caractéristiques originales du mouvement des gilets jaunes, qui lui ont donné sa puissance d’ébranlement, auront été sa capacité à durer, à imposer son tempo contre celui du gouvernement, et son ancrage dans le territoire permettant d’articuler occupations de rond points et actions locales avec les grandes manifs du samedi. Sur le premier point de force, la capacité à durer, l’Acte 18 peut être considéré comme une réussite. L’agenda gouvernemental qui prévoyait la fin en douceur du mouvement noyé dans le Grand Blabla national a été bousculé et le weekend au ski du startuper en chef a dû être écourté. Cependant, s’il y avait certainement des dizaines de milliers de gilets jaunes dans la capitale, et si les chiffres gouvernementaux sont comme d’habitude ridicules, il faut reconnaître que l’objectif de submerger Paris n’a pas été atteint. De plus, l’introuvable et sempiternelle convergence tant désirée n’a pas fonctionné. La marche pour le climat a tourné le dos aux Champs, là où sa présence aurait eu un tout autre impact, pour finir à République, la place désormais consacrée comme mouroir des grandes ambitions sociétales. C’était bien entendu dans la logique des organisateurs. Mais celles et ceux dont ils ont organisé la marche n’ont pas fait preuve, de leur côté, de beaucoup de réticence envers la direction qui lui était donnée, malgré la présence en leur sein de milliers de gilets jaunes.»
.../...
https://lundi.am/Remarques-complices-sur-l-Acte-18-et-la-suite-possible
Enregistrer un commentaire