"Macron et sa bande sont vraiment « no limit ». Avec une absence de vergogne absolument stupéfiante, un sens du ridicule aux abonnés absents comme le montre le mariage Hanouna Chiappa, une arrogance avec l’exemple de la prestation de la barbouze Benalla au Sénat, ils se croient vraiment tout permis.
Le grand débat transformé par le chef de l’État en tournée de spectacles, présente toutes ces caractéristiques. Mais une autre peut-être beaucoup plus ennuyeuse : ce « Macron tour » est radicalement illégal. Comme tout le monde l’a noté, au-delà de la mise en coupe réglée des villes d’accueil par la mobilisation de forces considérables, Macron est en campagne, et ces réunions ne sont que des meetings. LE PROBLÈME C’EST QUE LA LOI L’INTERDIT. En effet nous sommes à quatre mois des élections européennes, et cette campagne aux frais de l’État provoque deux illégalités : tout d’abord le compte de campagne de la liste LREM ne pourra pas être validé. Ensuite il s’agit là également d’infractions pénales.
J’explique pourquoi et comment. C’est un peu rébarbatif mais à la fin on trouvera un truc rigolo. En effet il n’y a aucun espoir que les contrôleurs fassent leur travail. En revanche les citoyens électeurs pourront peut-être gripper la machine."
En 2013, Jean Lassalle, député des Pyrénées Atlantique, se lance dans un tour de France à pied de 5 000 km de 8 mois à la rencontre des Français, « des oubliés », qu’ « on ne consulte plus sur rien ». Accueilli sur la route, hébergé chez l’habitant, il recueille le sentiment des personnes rencontrées au hasard de sa marche et parle d’un « ras-le-bol à tous les étages, comme une envie de renverser la table ». Son rapport sur le mécontentement des Français est remis au président et aux présidents des assemblées en avril 2014. Il écrit : « Neuf personnes rencontrées sur dix l’affirment : cela va péter ». Trois sur dix se disent prêts à rejoindre l’explosion quand elle aura quand, et là, où elle aura lieu. « Les réseaux sociaux sont prêts à agir comme une arme formidable de mobilisation ». Une seule erreur, dans ce rapport à la tonalité catastrophiste, « ce n’est plus une question d’années mais de mois. Il est minuit moins dix ». Pourtant rien ne se passe et en 2015, le danger terroriste islamiste fait passer au deuxième plan la crise sociale et le mal-être des Français. Les 196 pages sont oubliées et rejoignent d’autres rapports au fond des tiroirs. Oublié donc les Cahiers de l’Espoir de 2014, ils seront remplacés par des cahiers de doléances en 2019…
5 commentaires:
Bonjour,
"Macron et sa bande sont vraiment « no limit ».
Avec une absence de vergogne absolument stupéfiante, un sens du ridicule aux abonnés absents comme le montre le mariage Hanouna Chiappa, une arrogance avec l’exemple de la prestation de la barbouze Benalla au Sénat, ils se croient vraiment tout permis.
Le grand débat transformé par le chef de l’État en tournée de spectacles, présente toutes ces caractéristiques. Mais une autre peut-être beaucoup plus ennuyeuse : ce « Macron tour » est radicalement illégal.
Comme tout le monde l’a noté, au-delà de la mise en coupe réglée des villes d’accueil par la mobilisation de forces considérables, Macron est en campagne, et ces réunions ne sont que des meetings.
LE PROBLÈME C’EST QUE LA LOI L’INTERDIT.
En effet nous sommes à quatre mois des élections européennes, et cette campagne aux frais de l’État provoque deux illégalités : tout d’abord le compte de campagne de la liste LREM ne pourra pas être validé. Ensuite il s’agit là également d’infractions pénales.
J’explique pourquoi et comment. C’est un peu rébarbatif mais à la fin on trouvera un truc rigolo. En effet il n’y a aucun espoir que les contrôleurs fassent leur travail. En revanche les citoyens électeurs pourront peut-être gripper la machine."
Régis de Castelnau
http://www.vududroit.com/2019/01/grand-debat-macron-tour-illegal/
Arl
https://www.20minutes.fr/arts-stars/web/2433419-20190122-gilets-jaunes-toulouse-clip-tourne-pleine-manif-cartonne-reseaux-sociaux
En 2013, un « député qui marche » réellement
En 2013, Jean Lassalle, député des Pyrénées Atlantique, se lance dans un tour de France à pied de 5 000 km de 8 mois à la rencontre des Français, « des oubliés », qu’ « on ne consulte plus sur rien ». Accueilli sur la route, hébergé chez l’habitant, il recueille le sentiment des personnes rencontrées au hasard de sa marche et parle d’un « ras-le-bol à tous les étages, comme une envie de renverser la table ». Son rapport sur le mécontentement des Français est remis au président et aux présidents des assemblées en avril 2014. Il écrit : « Neuf personnes rencontrées sur dix l’affirment : cela va péter ». Trois sur dix se disent prêts à rejoindre l’explosion quand elle aura quand, et là, où elle aura lieu. « Les réseaux sociaux sont prêts à agir comme une arme formidable de mobilisation ». Une seule erreur, dans ce rapport à la tonalité catastrophiste, « ce n’est plus une question d’années mais de mois. Il est minuit moins dix ». Pourtant rien ne se passe et en 2015, le danger terroriste islamiste fait passer au deuxième plan la crise sociale et le mal-être des Français. Les 196 pages sont oubliées et rejoignent d’autres rapports au fond des tiroirs. Oublié donc les Cahiers de l’Espoir de 2014, ils seront remplacés par des cahiers de doléances en 2019…
https://www.valeursactuelles.com/politique/ils-avaient-prevu-les-gilets-jaunes-depuis-cinq-ans-103105
https://www.midilibre.fr/2019/01/10/des-gilets-jaunes-veulent-organiser-une-chaine-humaine-entre-nimes-et-montpellier,7746238.php
https://francais.rt.com/france/58292-qu-est-que-nuit-jaune-nouvelle-action-voulue-par-certains-gilets-jaunes
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