vendredi 28 décembre 2018

Marianne | “Le goût de la vérité n’empêche pas de prendre parti” A.Camus

https://www.marianne.net/societe/gare-vous-les-gilets-jaunes-le-gouvernement-commande-1280-lanceurs-de-balles-de-defense

3 commentaires:

Anonyme a dit…

«C'est avec une sorte d'allégresse que les cohortes de «gilets jaunes» venus des régions arpentent en début de journée les rues et avenues qui leur sont souvent peu familières du quartier de l'Étoile et des Grands Boulevards, se les appropriant en quelque sorte. Jusqu'à ce que, le soir venu, des pilleurs, en partie venus de banlieue, se livrent à des exactions réprimées avec moins d'efficacité par la police que les déambulations de pacifiques manifestants.»

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/12/27/31003-20181227ARTFIG00174-ces-gilets-jaunes-respectables-que-je-vois-chaque-samedi-a-paris.php

Anonyme a dit…

Une répression toujours plus forte

«Car face à ce mouvement hétéroclite, la répression de la part de l’État a été particulièrement brutale : des centaines de blessé-e-s, des milliers d’interpelé.es et de gardé.es à vue… Ce n’est certes pas une surprise. Les quartiers populaires la subissent depuis longtemps, tandis que du côté des mouvements sociaux, le mouvement anti-CPE en 2006 l’avait annoncé, cette stratégie de la terreur policière s’est plus encore affirmée dans la lutte contre la loi El-Khomri et à l’encontre des mouvements lycéens de ces dernières années.

Mais en un mois, force est de constater qu’elle s’est désormais banalisée. Personne n’y a échappé, que ce soit à un rond-point d’une petite ville, aux contrôles avant les mobilisations, aux péages ou dans les gares. L’Etat, même après un changement de tête à l’exécutif, continue ainsi dans sa nouvelle stratégie de maintien de l’ordre, qui consiste à décourager les gens de venir s’exprimer en leur faisant peur et mal. L’usage du flash-ball en manifestation est devenu banal pour les forces répressives de l’Etat, comme celle de viser pour blesser et mutiler. N’oublions pas les différents types de grenades utilisées lancées en direction de regroupement de manifestants, afin que l’engin au moment de la déflagration fasse un maximum de dégâts.

Le maintien de l’ordre est passé de la gestion de foule à une vision militarisée des événements, avec l’utilisation d’équipement dont la finalité n’est pas de repousser les manifestants, mais de blesser physiquement. À ce jeu-là on se demande à qui profite le crime. Même si quelques-uns à l’extrême droite dénoncent cette répression, beaucoup rêvent d’un « ordre » tel celui mis en place aujourd’hui…»

http://lahorde.samizdat.net/2018/12/19/un-point-de-vue-antifasciste-sur-les-gilets-jaunes/

Anonyme a dit…

Gilets Jaunes : bilan sécuritaire après sept semaines de mobilisation.
RT France.

https://youtu.be/oRcK7QNL430

À la veille de l'acte VII des Gilets Jaunes, l'heure est au bilan : celui de la répression du mouvement.
De nombreux témoignages font état d'un usage disproportionné de la force par les policiers et les gendarmes.