mercredi 12 septembre 2018

DIRECT. Le chef de cabinet d'Emmanuel Macron "certifie qu'Alexandre Benalla n'a pas exercé ses fonctions de chargé de mission" durant sa suspension

DIRECT. Le chef de cabinet d'Emmanuel Macron "certifie qu'Alexandre Benalla n'a pas exercé ses fonctions de chargé de mission" durant sa suspension

DIRECT. Le chef de cabinet d'Emmanuel Macron "certifie qu'Alexandre Benalla n'a pas exercé ses fonctions de chargé de mission" durant sa suspension

La commission d'enquête du Sénat reprend ses travaux mercredi. Trois auditions sont programmées, alors que l'ancien collaborateur du chef de l'Etat a finalement accepté hier soir de se rendre devant la commission.

Ce qu'il faut savoir

L'affaire Benalla revient, mercredi 12 septembre, sur le devant de la scène avec la reprise des auditions devant la commission d'enquête sénatoriale, à commencer par celle du chef de cabinet de l'Elysée, François-Xavier Lauch. Regardez en direct sur franceinfo le contenu de ces auditions. 

Au programme des auditions. Le chef de cabinet d'Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch, dont Alexandre Benalla était l'adjoint en tant que "chargé de mission" en matière de sécurité, est le premier convoqué au Sénat, sera auditionné à partir de 9h30. Après lui, le général Eric Bio-Farina, commandant militaire de l'Elysée, déjà entendu en juillet par l'éphémère commission d'enquête de l'Assemblée nationale, sera entendu à 11 heures. Puis à 12h15, c'est Maxence Creusat, commissaire de police à la direction de l'ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris qui sera entendu par les sénateurs. 

 Benalla annonce qu'il se rendra, "contraint", devant les sénateursL'ancien chargé de mission d'Emmanuel Macron a annoncé mardi soir qu'il était "contraint" de se rendre devant la commission d'enquête du Sénat pour éviter des "poursuites judiciaires", dans un communiqué. Alexandre Benalla , mis en examen pour des violences contre un manifestant le 1er mai 2018 à Paris, avait pourtant fait savoir dans la journée qu'il n'entendait pas être auditionné par cette commission qui tente d'établir quelle était l'étendue de ses fonctions a à l'Elysée.

>> "Je n'ai aucun respect pour eux" : la violente charge d'Alexandre Benalla contre les sénateurs de la commission d'enquête

 Bras de fer avec les sénateurs. Au terme d'une journée de bras de fer avec le Sénat et un début de polémique avec des membres du gouvernement, l'ancien collaborateur de l'Elysée a cédé après avoir fait savoir dans la journée qu'il n'entendait pas être auditionné par le Sénat avant la fin de la procédure judiciaire en cours. Un refus de se présenter est punissable de deux ans d'emprisonnement et 7 500 euros d'amende.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis, m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. (...) Ce sont des petites personnes qui n'ont aucun droit, et aucun respect pour la République française et la démocratie. (...) Et aujourd'hui, ces personnes bafouent le principe de notre démocratie qui est fondé sur la séparation des pouvoirs. Il y a des gens qui se sentent au-dessus des lois, et qui les font pourtant. Et ça c'est incompréhensible pour moi. (...) Moi, j'ai des comptes à rendre à la justice française. Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, je n'ai aucun respect pour eux."
Alexandre Benalla.

Voilà que le laquais de l'Élysée se rebiffe, et que ce sont les élus qui "bafouent" les principes de la démocratie...
La voie thérapeutique est en marche!

Anonyme a dit…

«On est loin de l'organisateur de voyages que l'on nous avait décrit!»

https://mobile.lemonde.fr/politique/article/2018/09/12/affaire-benalla-francois-xavier-lauch-entendu-par-les-senateurs_5353994_823448.html

Anonyme a dit…

Pourtant juriste de formation, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet s'immisce dans le débat en voulant lui donner une autre tournure...
C'est pour se dédouaner d'avoir passé 3 jours à l'Assemblée sous le feu des critiques ou pour avoir participé à la courtisanerie à la maison de l'Amérique latine?

https://www.marianne.net/politique/affaire-benalla-nicole-belloubet-instrumentalise-la-separation-des-pouvoirs