jeudi 2 août 2018

Nouveau commentaire sur Affaire benalla : les coulisses d’une perquisition....

> La fine équipe de Monsieur Alexandre.
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> QUEL BEAU TABLEAU! Le cogneur Alexandre Benalla, la mamie des paparazzis Michèle Marchand, dite «Mimi», et l'ex-«journaliste» du milieu Marc Francelet...
> C'est un équipage tout droit sorti ded films de Lautner-Audiard qui est apparu au grand jour à l'occasion de l'affaire de la Contrescarpe.
> Lorsque Benalla a pointé sa trombine au jité de 20 heures de TF1 (27/7), interviewé par Audrey Crespo-Mara, l'épouse de Thierry Ardisson (lequel a bien connu Francelet), il était difficile de ne pas rire. Le castagneur de l'Élysée avait troqué sa grosse barbe, son regard de pitbull et son brassard de flic pour un style propret d'étudiant de première année à Sciences-Po. Petites lunettes, cravate bleue, chemise blanche, veste sombre : ce relooking express, ainsi que la fréquence de ses interviews, était réglé comme du papier à musique. Une communication sur laquelle l'Elysée veille, assisté de la grande copine de Brigitte Macron, Mimi Marchand, patronne de l'agence photo Bestimage.
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> "Closer" en renfort.
> Alors que TF1 courait après lui depuis une semaine, Benalla et son entourage ont imposé la date de l'entretien, vendredi 27, pile entre la séquence dans «Le Monde» (25/7) et celle à venir dans «Le Journal du dimanche»(29/7). «
> Il nous a dit qu'il n'était libre que le vendredi matin. C'était à prendre ou à laisser. Et on a pris.» explique un confrère de TF1. Une manière aussi pour Benalla, très pro, d'éviter les risques du direct et d'obliger la chaîne à enregistrer sa prestation.
> Autre curiosité : son interview tire-larmes dans le «JDD» sur son enfance à Evreux dans 15 m2 («La fenêtre donnait sur la maison d'arrêt, on s'habillait au Secours populaire...» a été amplement relayé par la presse pipole, notamment «Closer». D'ordinaire moins charitable avec les hommes de l'Élysée, la patronne du magazine, Laurence Pieau, est une vieille amie de Mimi Marchand...
> Le plus rocambolesque, c'est l'entretien accordé au «Monde». Où donc? Dans le salon du revenant Francelet en présence de l'inévitable Mimi. Celle-ci a déclenché l'hilarité en jurant s'être trouvée là par «pur hasard» («L'Express», 26/7) : «J'étais de passage chez Marc Francelet, un ami de quarante ans, pour lui déposer les clés d'une location de vacances à Biarritz.» [...]
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> Article du Canard Enchaîné du 1/08 signé Christophe Nobili.

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