Debré: envers Macron, le doute après la bienveillance
Jean-Louis Debré, l'ancien président du Conseil constitutionnel, s'est montré critique vendredi envers la politique actuelle.
"Vous ne pouvez pas demander aux Français, et il a raison de le demander, de faire des efforts, de faire en sorte que les APL on les diminue, très bien. Et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l'Élysée", a tancé Jean-Louis Debré, invité sur LCP.
L'ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée nationale a jugé qu'un "état de doute et d'interrogation" a succédé à un "état de bienveillance".
Debré dit "ses doutes" sur la présidence d'@EmmanuelMacron: "Vous ne pouvez pas demander aux Français de faire des efforts et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l'Elysée! Se faire construire une piscine à Brégançon aucun président ne l'a fait..." #PolMat
— LCP (@LCP)
"Un métier du spectacle"
On ne peut pas "en même temps s'adresser aux Français en disant "allez on va réduire un certain nombre de prestations" et en même temps se faire construire une piscine à Brégançon (lieu de vacances du couple présidentiel, ndlr), aucun président de la République ne l'a fait", a-t-il fustigé.
4 commentaires:
Macron renonce au pouvoir!
BFM TV.
https://youtu.be/riDqQSuswKY
En ce 14 juillet 2018 et après les ratés du défilé (les avions qui se plantent dans les couleurs de la République et les motards qui se vautrent devant la scène présidentielle!), Emmanuel Macron décide de se retirer du pouvoir...
Une exfiltration s'est déroulée après la cérémonie officielle!
https://www.challenges.fr/magazine/depenses-publiques-ce-rapport-que-le-gouvernement-tente-de-garder-secret_601068
Pour en revenir sur le congrès de Versailles...
https://www.politis.fr/articles/2018/07/limposture-macronienne-39121/
Extrait éditorial de Denis SIEFFERT intitulé «L'imposture macronienne» et parue dans le magazine Politis du 12 au 18 juillet 2018.
«.../...En fait, il faudrait interdire à Emmanuel Macron de prononcer le mot « social ». Chaque fois qu’il en fait usage, c’est aux dépens des pauvres ou des salariés. À tel point qu’on se demande si son « plan pauvreté », il faut l’espérer ou le redouter. Beaucoup de commentateurs, et ses «marcheurs» les plus ardents, l’aident à nous égarer quand ils nous promettent un « tournant social » pour la rentrée. Les engagements budgétaires pris à Bruxelles permettent d’autant moins d’y croire que les cadeaux fiscaux faits aux riches ont déjà mis la France en difficulté au regard de l’épure européenne.
Quant à l’idée que la deuxième partie du quinquennat serait pour les classes moyennes ou inférieures, on nous l’a déjà servie. C’était, souvenez-vous, Pierre Moscovici, ministre de l’Économie de François Hollande… Mais, surtout, cette vision naïve d’un rééquilibrage social résulte d’une sous-estimation de ce qui se joue actuellement. Emmanuel Macron ne prend pas seulement des décisions qui profitent aux riches, et qui pourraient un jour être compensées par des mesures « de gauche » ; il attaque des structures qu’il détruit de façon irréversible.../...»
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