jeudi 16 novembre 2017

Procès Midi Libre vs Quadrppani-Kacem précédé d'une soirée à Eymoutiers



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Jeudi 16 novembre 2017, soirée littéraire et conviviale précédant le procès de Serge Quadruppani et de Joseph Kacem qui les oppose à un journaliste du Midi Libre (Tribunal de Police de Limoges, 10h30, le vendredi 17 nov).
Lecture musicale de Sangs mêlés ni regrets par Nour Khay et Joseph Kacem accompagnés de Joachim B. Thönen à la contrebasse.

-> La Consolante, 9 Place Jean Jaurès, 87120 Eymoutiers

Vendredi 17 novembre 2017, procès au Tribunal de Police de Limoges (87), à 10h/10h30

Quelques mots de sympathies à l'égard de Serge Quadruppani et de Joseph Kacem:


Noël Godin, "L'Entarteur":
L'absurde affaire Quadruppani-Kacem me sidère.
Jamais dans l'histoire internationale des entartements se pratiquant depuis près d'un demi-siècle au quatre coins du monde, il n'est arrivé que qui que ce soit soit inquiété par la justice pour avoir proféré de clownesques menaces pâtissières.
Dans les médias, où je suis sans fin ni cesse invité, ce sont les animateurs-mêmes des émissions en question, de Laurent Baffie à Laurent Ruquier, qui insistent pour que je leur livre les noms des célébrités que je compte entarter à la première occasion.
C'est ainsi, par exemple, que dans le cadre de l'émission humoristique quotidienne de France Inter Par Jupiter !, animée par Alex Vizorek et Charline Vanhoenacker, j'ai proposé le lundi 28 août 2017 que nous allions entarter tous ensemble le président Macron. Enthousiasme général de tous les chroniqueurs sur le plateau.
C'est que appeler à lancer d'inoffensives tartes à la crème sur la figure de personnages se prenant trop au sérieux à notre goût, ça relève de la plus élémentaire liberté d'expression.
Qu'on laisse donc en paix Messieurs Quadruppani et Kacem qui ne sont même pas passés aux actes ! Et que l'humour reprenne ses droits !

Cristian Ronsmans, ex-directeur des ventes Hachette-Littérature.
Dans cette affaire qui oppose Joseph Kacem et Serge Quadruppani  à un quotidien de la PQR, le Midi Libre, ce qui ressort en premier, à mes yeux, c'est cet ostracisme exercé par un média à l'égard de Joseph Kacem  au motif qu'il ne suivrait pas la ligne politique de pensée.
Autrement dit on le bâillonne en lui refusant tout droit à l'expression.
C'est un acte intolérable.
Mais plus intolérable encore est la collusion entre ce quotidien et une librairie et non des moindres, la librairie Sauramps d'Alès, liée hiérarchiquement au groupe Sauramps de Montpellier, vitrine majeure de la diffusion des maisons d'éditions et auteurs dans le Sud Est de la France.
Quand un pan entier d'un secteur d'activité primordial dans le champ vital de sa mission, mission qui consiste à faire évoluer le perfectionnement moral et intellectuel de la société dont les lecteurs font partie intégrante, s'agenouille devant un organe de presse et obéit, le doigt sur la couture du pantalon à ses injonctions, il y a de quoi frémir.
Demander l'interdiction, une mise à l'index d'un écrivain (comme on le fit en un temps qu'on croyait révolu pour qui Baudelaire, qui Sartre et d'autres) dénote d'un comportement loin d'être en adéquation à l'idée de « je ne partage pas vos idées mais me battrai pour que vous puissiez les exprimer).
J'ai honte pour la librairie !
Etrange brunitude !
C'est pourquoi, je soutiens Joseph Kacem et Serge Quadruppani. C'est pourquoi, je m'élève cotre tout ostracisme, toute censure qui sentent « bon » la malhonnêteté intellectuelle.
Il y a des « no pasaran » qui demeurent plus que jamais d'actualité.

Roselyne Cusset, ex-correspondante locale du Midi Libre d'Alès-Cévennes

"[Il y a eu une forte] pression sur la correspondante locale de Saint-Ambroix [30] qui a reçu des appels téléphonique lui demandant de ne plus couvrir aucune prestations de Joseph Kacem. J'ai donné ma démission lorsque j'ai compris ce que l'on voulait de moi . J'ai reçu des menaces qui me signalait que si j'en parlais sur les réseaux sociaux je devrais en  subir des conséquences"


Les inculpés:

Serge Quadruppani
Auteur (une trentaine de titres), traducteur (une centaine) et directeur de collections (éditions Métailié et Fleuve Noir). Écrit aussi dans Le Monde Diplomatique et dans Siné Mensuel.

Le vendredi 17 à 10h, l'écrivain Joseph Kacem et moi-même sommes appelés à comparaître devant le tribunal de police de Limoges pour "menace de dégradation de bâtiment sans danger pour les personnes": l'intitulé même de l'accusation devrait l'anéantir sous le ridicule, d'autant que le seul moyen de "dégradation" invoqué dans l'échange sur facebook mis en cause, c'était la tarte à la crème… Le déploiement de forces policières et judiciaires qui a abouti à ce procès a de quoi surprendre: surveillance de mon trafic internet allant jusqu'à interroger le propriétaire d'une boutique où j'avais demandé conseil, déplacement de gendarmes à mon domicile, dépaysement de l'affaire d'Alès à Limoges (où normalement, elle n'aurait rien à faire, le "délit" présumé ayant été perpétré dans le Gard)…

Nous espérons que le fait que la plainte initiale émane d'un journaliste n'empêchera personne, dans la presse, d'évaluer sereinement le caractère grotesque de la procédure engagée contre nous.

J'ai déjà évoqué cette « affaire » à ses différentes étapes ici :

http://quadruppani.blogspot.fr/2017/03/lettre-de-denonciation-la-gendarmerie.html

http://quadruppani.blogspot.fr/2017/07/justice-mon-incredulite-saccroit.html



Joseph Kacem
Auteur (une dizaine de titres), parolier (une cinquantaine), éditeur, rédacteur en chef de "L'Ortie cévenole" et enquêteur indépendant de presse écrite.

Le 22 août au matin, réception d'une citation à comparaître au tribunal de Limoges (87) pour une affaire étrange où Serge Quadruppani et moi-même serions complice de "menace de dégradation sans danger pour les personnes".

Notre "victime" (sic)? - un journaliste du Midi Libre d'Alès (30).

Votre serviteur? - Joseph Kacem le gardois.

Les gendarmes qui ont instruit l'affaire ? - Ceux de la gendarmerie de Salindres (30).

Et pourtant, ce procès aura lieu à Limoges (87), à plus de 450 kilomètres du Gard (en dehors de la zone de publication du Midi Libre, bien évidemment!), le 17 novembre à 10h30.

Aussi petite puisse être la juridiction qu'est le Tribunal de Police qui nous invite: cette convocation, les circonstances, les motifs et le ridicule de tout ceci n'en demeurent pas moins politique.

Malgré les 900 bornes aller-retour qui me coûteront plus cher que l'amende la plus élevée que ce Tribunal pourrait m'imposer, je me rendrai le 17 novembre prochain au Tribunal de Limoges à 10h30. Juste pour montrer qu'un truc pue dans ce pays.

www.josephkacem.com


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Troublante affaire en effet, faisons confiance en la sagesse du tribunal.