mercredi 21 septembre 2016

Le mensonge planétaire de la transition énergétique | Contrepoints


3 commentaires:

Anonyme a dit…

La planète Finance marche sur la tête.
Depuis juin 2014, la BCE ne rémunère plus les liquidités déposées par les banques sur ses comptes. Au contraire, elle fait payer les dépôts en les taxant avec des taux négatifs, portés à -0,40% en mars.
Une situation inédite qui, pour la première fois depuis plus de cinq mille ans, l'argent ne rapporte plus d'argent!
La faute à Mario DRAGHI, le président de la Banque Centrale Européenne, qui pensait inciter les particuliers et les entreprises à "consommer" de l'argent bon marché, histoire de relancer les dépenses intérieures.
Loupé. Une inquiétude qui secoue le monde de la haute finance, qui avoue, en privé, que tous les ingrédients sont réunis pour une "vraie tempête" (en anglais chic, on appelle cela "perfect storm").

Les banques très gourmandes.
L'EPOQUE où les banques françaises réfléchissaient à rémunérer les dépôts de leurs clients est révolue. Désormais, selon la presse professionnelle, elles sont 87% à facturer la tenue des comptes. Même la Banque Postale n'y a pas résisté. A compter du 1er janvier, ses clients devront payer 1 euro par mois, soit un doublement des frais. Le mouvement a été inauguré par BNP Paribas, fin 2015 : la banque au logo vert réclame 30 euros à ses clients ne disposant pas encore du package "Esprit Libre" (carte Visa + Internet). La Société Générale et LCL, elles, se contentent de 24 euros. La Bred Banque populaire taxe 18 euros, et la Caisse d'Epargne Ile-de-France 15 euros.
Pénalisés par les taux bas de la BCE, les établissements financiers essaient de se refaire la cerise en ponctionnant leurs clients.
La boucle est bouclée.
Article signé Odile Benyahia-Kouider dans le Canard Enchaîné de ce jour.

Anonyme a dit…

Dans un monde marqué par la raréfaction des ressources et par une croissance inédite de la consommation énergétique, mais aussi par une menace telle que l’accélération prévisible du changement climatique, qui pourrait encore douter aujourd’hui du caractère géopolitique de plus en plus marqué des enjeux énergétiques et écologiques ? Face au double constat, implacable, de l’urgence économique et environnementale, la solution ne peut passer que par une transition énergétique digne de ce nom : nous devons mettre en place un nouveau modèle, fondé sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, un modèle plus sobre en carbone, plus efficace, plus indépendant, plus équitable, plus décentralisé. Il s’agit là d’un choix incontournable et qui doit être assumé, mais aussi d’une opportunité économique et sociale à saisir et à mettre en œuvre de façon concertée, que ce soit à l’échelle nationale, européenne ou mondiale.

Anonyme a dit…

Mensonge également de l'idée de "primaires" pour désigner des candidats à l'élection présidentielle, particulièrement en France.
"Ultime astuce pour verrouiller un système à l'agonie, détournement électoral au profit des deux piliers lézardés de la Vème République qui veulent à tout prix se maintenir au pouvoir, les primaires sont antidémocratiques car elles nient le peuple."

Tamis social pour vote censitaire.
"Commençons par dégonfler un premier mensonge, sans doute le plus gros et le plus important. Pour choisir le candidat à l'élection présidentielle, les primaires ne sont pas de nature populaire. C'est tout l'inverse. Même si elles mobilisent un nombre significatif de votants, plus important que les simples adhérents des partis, elles tiennent à distance les classes défavorisées qui ne viendront pas y participer. Elles fonctionnent comme un tamis social à travers lequel ne passent que les catégories socioprofessionnelles les plus élevées, les plus intégrées dans le jeu politique traditionnel et les plus "participationnistes".
Une affirmation confirmée par une étude réalisée par l'Institut CSA à la suite des primaires socialistes organisées en novembre 2011 et qui se conclut ainsi : La primaire socialiste n'aurait pas permis d'atténuer les discriminations traditionnellement à l'oeuvre dans le processus de mobilisation électorale.[...] la participation à la primaire est d'autant plus élevée que le niveau d'éducation de la population est élevée. A l'inverse, plus il y a de concentrations de catégories populaires sur le territoire et plus le taux de participation est faible.
Conclusion sans appel de l'enquête, tout cela "semble avoir nettement favorisé François Hollande".
Une autre étude, réalisée par deux chercheurs, Julien Audemard et David Gouard, sur le cas précis de Montpellier, en arrive aux mêmes conclusions :
Le système des primaires échoue largement dès qu'il s'agit d'attirer les franges les plus exclues du corps électoral, y compris parmi les catégories sociales dont l'orientation électorale est habituellement favorable à la gauche, comme les milieux populaires et les jeunes. De même, on remarque un effet important des logiques notabiliaires locales sur l'orientation générale des votes. Les différents responsables socialistes locaux ont un intérêt personnel à assurer une certaine conformité des votes. Ils peuvent alors, selon les configurations locales, constituer de précieux relais d'opinion. L'organisation de primaires ouvertes, qui s'inscrit dans une volonté assez ancienne de légitimer les décisions d'un parti qui, structurellement, repose davantage sur des réseaux d'élus et leur pouvoir d'encadrement que sur la force de ses effectifs militants, n'est finalement parvenue que très partiellement à atteindre son objectif initial. L'électorat le plus mobilisé reste proche de la sociologie propre à la nébuleuse socialiste et l'influence de l'implantation partisane se fait toujours ressentir dans l'orientation des votes."
A n'en pas douter, la "Belle Alliance Populaire" qui s'annonce pour janvier ne devrait pas bouleverser la donne.

Extraits du livre "Le piège des primaires" par Alexis Corbière.
Le poing sur la table aux Editions du Cerf.