jeudi 14 février 2013

Rappel viande de cheval et Spanghero

CLIQUEZ :Article du reboussier du 9 février 2013

Extrait:
« Lorsqu’il était Ministre de l’Agriculture roumaine, Gheorghe Flutur a été contacté par le patron du « complexe de viande de Bordeaux ». En date du 22 mai 2006 ce patron a même écrit au Ministre, précisant que, « suite à ses nombreux voyages en Roumanie, je vous réitère ma proposition d’acheter tous les chevaux malades (atteints par l’AIE, anémie infectieuse équine) soit environ 14 à 15.000 chevaux ».

« L’offre de ce français (qui répond à un nom basque bien connu du côté de Bayonne)* présentait une cotation, soit 200 euros la tonne, et une proposition de lieu d’abattage, à savoir dans les locaux de la Société Européenne de Sibiu, Strada Ecaterina Teodoroiu nr. 39, société créée en 1994, avec une longue expérience dans le domaine de la commercialisation de viande de bovins, ovins et chevaux.


Il semble que cette offre ait été suivie d’effet puisqu’une grande quantité de chevaux roumains sont venus compléter la demande de l’Union Européenne de 2,3 millions de chevaux par an. Initialement le Ministre avait annoté le courrier en provenance de France d’un « rog analiz » (je demande une analyse), en date du 25 mai 2006. A cette époque la consommation de viande de cheval ne faisait pas l’objet d’une loi européenne. C’est seulement en 2009 que l’UE a fait ses premiers pas notamment dans le but d’interdire l’abattage des chevaux en vue de la consommation, pour des raisons sanitaires, puisque les médicaments pouvaient pénétrer l’organisme des consommateurs.



5 commentaires:

Anonyme a dit…

Et qu'en est-il des plats préparés industriellement dans les restaurants, les cantines... ? Les lasagnes et autres hachis de viande de bovins et autres hein...hein...? C'est un scandale, comme d'habitude quand on le découvre. Mais combien de scandales sanitaires restent à découvrir ? En attendant concrètement, les tricheurs dirigeants et cadres pris en flagrant délits de triche, devraient payer, payer lourdement, mais pour indemniser les ouvriers qui ne manqueront pas d'être licenciés et vont se retrouver au chômage ! Pas pour les actionnaires qui ne regardent que les dernières lignes du bilan ! Tant pis pour eux ! Quelle société de merde !

Anonyme a dit…

Cette histoire est de plus en plus cocasse... Ce sont les mêmes "entrepreneurs" et leurs lobbies politiques qui obligent les Etats à réduire de plus en plus les contrôles et qui font ensuite mine de s'offusquer en criant "mais que fait l'Etat" !

Anonyme a dit…

Au cours du jour, quel est le prix du kilo de merde ?
Et aura-t-on encore les moyens de se la payer ???

Anonyme a dit…

C'est qui le patron du "complexe de viande de Bordeaux" ? Que voulait-il faire avec des chevaux malades ? Empoisonner ses adversaires politiques ? Sa femme ? Ses voisins ? Etrange ? Je m'interroge ?

Anonyme a dit…

Tellement ras le bol que j'ai acheté un livre sur les pâtes !! En plus de ceux que j'avais.
Je fais mes lasagnes et autres. Au moins je sais ce qu'il y a dedans.
Faut refuser pour nos enfants les cuisines centrales qui livrent la bouffe en barquettes plastiques à réchauffer au micro ondes... tout a le même goût, tout beigne dans des sauces industrielles, les fritures réchauffées au micro ondes c'est pourri....
Exiger le retour à la cantine qui cuisine sur place des produits frais...
Il faut relever les manches et réapprendre les choses simples et apprendre à nos enfants le plaisir de cuisiner. C'est un vrai plaisir et ça vaut un jeu vidéo..
Au lieu de nous emmerder avec leurs activités péri-scolaires avec possesseurs de BAFA et compagnie, ils feraient mieux de considérer que la maison peut aussi être un lieu d'enrichissement. La culture culinaire en vaut une autre.
N'en déplaise à certaines associations de parents d'élèves !
La cuisine est un art et sa pratique un art de vivre.
On confie notre assiette à des chimistes et des commerçants de bas étage... faut pas s'étonner.