Plus de mille Gardois pour soutenir Georges Frêche
CONTEXTE : Le candidat a passé l'après-midi à Nîmes avant de tenir meeting, hier soir aux Costières
L'après-midi nîmois du président-candidat, commencé presque « en famille », s'est terminé devant plus de mille supporters dans la salle du stade des Costières. Hier, en trois étapes, Georges Frêche a achevé sa campagne régionale dans le Gard.
Dans l'après-midi d'abord, il était reçu avec Damien Alary, chef de file de sa liste gardoise, à la maison des parents de personnes hospitalisées, par le pasteur Jean- Louis Pujol. Tenant en main la Bible que ce dernier venait de lui offrir et qu'il a promis de mettre sur sa table de chevet, Georges Frêche a insisté : « Nous sommes de la même race, de la race de ceux qui servent. Je me sens ici presqu'en famille, il y a une odeur d'altruisme pas générale qui flotte. Donner aux autres, ce que vous faites, c'est magnifique. » Le candidat Frêche est passé de la sainte Bible à son dernier ouvrage,Trêve de balivernes, puisqu'avant d'aller tenir meeting aux Costières, il s'est prêté à une séance de dédicaces à la librairie Goyard. Une séance beaucoup plus calme qu'à Montpellier, mais qui lui a toutefois permis de rencontrer des inconditionnels, tels Pierre, qui lui a rappelé avoir été secrétaire de la fédération PS du Gard pendant 17 ans. Avec son épouse, ils sont venus lui réaffirmer leur « soutien de tout coeur ».
Un peu plus tard, ils étaient près de 1 200 à en faire autant aux Costières. C'est Damien Alary qui, en dressant le bilan de la majorité sortante, s'est chargé de chauffer la salle. Le chef de file de la liste Frêche dans le Gard a insisté : « On me dit de retrouver mes valeurs, je ne les ai jamais perdues, je n'ai pas à les retrouver, c'est clair. » Si Georges Frêche a, pour sa part, concentré son intervention sur ses propositions d'avenir, « pas des incantations mais des promesses marquées du sceau de la réalité », il a aussi confié aux Gardois : « Depuis l'empire romain, vous avez une culture qui accepte l'autre. Il y a six ans, l'autre c'était moi. On m'avait taillé un costume qui nous empêchait de nous rencontrer. » Depuis…..
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