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jeudi 16 juillet 2020
mercredi 15 juillet 2020
« L’hôpital va continuer à se casser la figure » : après les accords du Ségur, des soignants de nouveau dans la rue
Comment la droite va-t-elle se positionner face à Jean Castex et son gouvernement ?
mardi 14 juillet 2020
Encore une candidature unique à la présidence de l'Agglo !
FAIT DU JOUR À Alès Agglo, le malaise dans l'opposition ouvre un boulevard à Christophe Rivenq – Objectif Gard
Bonjour,Cet article ci-dessus d'Objectif gard explique l'essentiel.
Mon commentaire de citoyen encore de gauche.
L'Agglo : quand la gauche se débine sous le poids de caciques du PC
Il y aura, encore une fois, une candidature unique à la présidence de l'Agglo d'Alès qui compte pourtant 72 communes avec des maires, en apparence, de sensibilités politiques très différentes. C'est Rivenq , l'apparatchik durable, leader de la droite régionale LR, élu sur le porte bagage de Roustan - qui apparaît de plus en plus comme une marionnette bien utile au plan électoral - …c'est donc Rivenq qui sera élu, faute de concurrence. Et pourtant la confrontation était largement jouable parce qu'en s'étoffant l'Agglo, désormais bien plus rurale, a dilué le poids démographique et politique d'Ales qui représente un petit 30% de la population totale ( 40.000 habitant sur plus de 130.000).En terme de conseillers communautaires élus : Rivenq dispose avec l'élu du RN, 24 des 27 sièges d'Ales. Il peut compter sur 3 (à droite) des 4 élus de St Christol et 3 élus de St Privat ( municipalité de droite). Toutes les autres communes qui disposent de plus d'un conseiller communautaire ( La GC 3 : Salindres 2, Anduze 2, St Julien 2 , St Martin 2, St Hilaire 2, Rousson 2, Salles du G 2 ) sont classés à gauche et souvent dirigées par un membre du PC.Au total, si on considère seulement ces 11 communes les plus importantes qui disposent de plus d'un conseiller communautaire, politiquement on obtient : Rivenq : 30 voix et concurrent à gauche : 21.
Reste 61 petites communes avec 1 voix chacune. Nombre de communes cévenoles sont de sensibilité de gauche voire communiste. Le "match" était jouable même si le pion mal élu derrière le baron Roustan ( 18,38% des inscrits) demeurait le favori. Il y a 112 conseillers à l'Agglo, la majorité se situe donc à 57 voix.
En présentant Sylvain André , maire PC de Cendras , commune limitrophe d'Ales , responsable des maires ruraux du gard, la gauche avait un bon candidat comme le montre sa récente interview sur Objectif gard. Mais quelques caciques du PC , au 1er rang desquels on trouve Malavieille, le maire de la Grand Combe , en ont décidé autrement. Faut croire qu'ils ont remisé leurs convictions au fond d'un tiroir avec leur vieille carte du PC.
Ici, pour des élus de gauche, il importe donc peu qu'une Agglo qui dispose de presque toutes les compétences soit gérée par un inamovible politicien de droite proche des milieux d'affaires et prêt à tout, si on le conteste, comme le prouve la mise à l'écart du maire de St Hilaire ( 5ème commune de l'Agglo) en 2014 parce que ( oh! crime de lèse majesté), il avait osé se présenter à la Présidence ! Cela ne pouvait se faire! Par parenthèse, Perret avec sa candidature fantaisiste et kamikaze restera, malgré tout, le seul qui aura osé se confronter aux barons locaux. Et dire qu'à l'époque certains communistes prétendaient que sa candidature avait empêché la leur. Pipeau rétrospectif !
Certains disent, oui mais il ne s'agit que de gestion …et alors c'est quoi la politique si ce n'est que des choix de gestion. Pourquoi se chamailler pour diriger les municipalités qui ne gèrent presque plus rien?
Chacun sait bien qu'à l'Agglo, l'unanimité de façade, ce consensus tout mou, est le résultat d'un système technocratique largement verrouillé notamment par le prochain président qui dirige tout y compris le journal de propagande qu'est le journal de l'Agglo. Les associatifs ont constaté en effet, à plusieurs reprises, que les élus votaient sans connaissance des dossiers y compris sur les dossiers aussi importants que le SCOT, le golf de St Hilaire, les emprunts, le projet territoire etc…Pour ne pas les noyer sous une avalanche de dossiers, on leur fait un petit diapo dithyrambique de 15 minutes et ils votent à mainlevée selon la volonté du président. En réalité, ils ne lèvent même pas la main, ne la lèvent que ceux qui s'abstiennent ou votent contre. Et les courageux sont rares.C'est cette démocratie pipée qui explique l'abstention et le décalage grandissant entre les citoyens et les élus. Ainsi sur le dossier du golf immobilier à St hilaire , à l'exception d'une poignée de courageux, tous les élus ont voté pendant des années pour un projet sans vraiment le connaître alors qu'à l'arrivée l'enquête publique le rejettera et surtout la population locale votera massivement contre. Grâce notamment aux planteurs de courges si « chers » à Roustan.
Autre exemple qui prouve le niveau d'information des élus : le super emprunt toxique de l'Agglo (budget assainissement) , une boulette financière qui va coûter la bagatelle de 50 millions d'euros aux citoyens. A aucun moment, en 2007 , les élus ont été informés du risque que Rivenq et son directeur financier ( un cador ?) avaient fait prendre à la collectivité en souscrivant un emprunt indexé sur le franc suisse et idem, lors de la sortie catastrophique en 2015 (pour éviter la faillite). A aucun moment, Rivenq n'a expliqué le poids de la pénalité de sortie de 33 millions d'euros ! Son président de la commission des finances, le brave maire de Mons, Bertrand, n'était pas du tout au courant. Nous avons pu le constater. Non seulement, Rivenq n'a pas assumé et il a caché aux citoyens les conséquences. Aucun entrefilet dans son journal de l'Agglo. Le midi Libre non plus n'a pas été bien curieux. A ce sujet , il faudra dire au petit journaliste local, plus que complaisant , qu'il ne sert à rien de continuer à faire la campagne de Rivenq , il sera automatiquement élu.Idem pour le SCOT surréaliste avec notamment des perspectives démographiques délirantes pour Alès...etc.
La politique se dilue dans la technocratie, dans la gouvernance féodale, avec cette logique de guichets qui vassalise tous les « petits » maires qui sont capables de tenir en privé un discours contre certaines orientations et, malgré tout, de voter en assemblée, pour..... pour ne pas pénaliser leur propre commune. A leur décharge, ils n'ont pas les moyens localement de décortiquer les dossiers de l'agglo, souvent volumineux et reçus tardivement. Cela n'excuse pas tout.
Voilà comment se créée notamment sur un ex territoire de résistance, une assemblée de godillots prompts à avaler toutes les couleuvres du renoncement en échange pour certains de quelques postes viciés, quelques promesses pour d'autres, quelques craintes d'isolement ou de représailles pour les derniers.
Jo
Envoyé pr JL