L'agence de notation Fitch a abaissé lundi la note à long terme de SNCF Mobilités, l'entité chargée de la circulation des trains, tirant les conséquences du changement de statut du groupe à la suite de la réforme ferroviaire engagée par le gouvernement.
"Fitch abaisse SNCF Mobilités à A+" contre AA auparavant, soit une dégradation de deux crans, indique l'agence de notation dans un communiqué.
Cette dégradation, que Fitch avait dit envisager en début d'année, fait partie des "conséquences de la réforme ferroviaire", explique l'agence.
Dans le cadre de la réforme de la SNCF, promulguée fin juin par l'exécutif après plusieurs mois de grèves et de débats parlementaires, l'exploitant ferroviaire va devenir une société anonyme et non plus un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic).
"Un relâchement des liens de SNCF Mobilités avec l'État"
Il est néanmoins inscrit dans la loi que les capitaux de la SNCF sont "publics", "intégralement détenu(s) par l'État" et "incessible(s)".
"Bien qu'un soutien important de l'État soit attendu en cas de besoin, Fitch considère que la perte du statut d'Epic dans le contexte d'ouverture à la concurrence est une indication d'un relâchement des liens de SNCF Mobilités avec l'État", explique l'agence.
En conséquence, elle n'indexe plus son évaluation de la dette de la SNCF à celle de la dette souveraine de la France, qu'elle évalue à "AA", la deuxième meilleure note possible dans l'échelle utilisée par Fitch.
"Fitch estime par ailleurs que le contexte d'ouverture à la concurrence, en autorisant la mise en concurrence par appel d'offres de SNCF Mobilités sur les lignes domestiques, amoindrit l'incitation pour l'État à prévenir un défaut sur une obligation financière", conclut l'agence.
L'impôt à la source sera en France un fiasco de plus. Le véritable impôt à la source dont tous nos gouvernants rêvent est l'inflation. Est-elle encore possible ?
L'impôt à la source est une pseudo-réforme du gouvernement Hollande qui n'a jamais été vraiment justifiée sur le fond. Je ne vois pas vraiment en quoi transformer les entreprises en collecteur d'un nouvel impôt en sus de la TVA peut s'appeler « réforme ». Mais avec un peu de communication habile, 58% des Français s'y déclaraient favorables. C'est d'ailleurs peu étonnant dans la mesure où 60% des Français ne paient pas cet impôt.
Si j'étais fonctionnaire à Bercy ou politicienne de carrière déterminée à vivre aux dépens des contribuables, j'aurais proposé de faciliter le recouvrement de l'impôt sur le revenu en imposant par la force légale (décret) la mensualisation et le prélèvement automatique. Mais je ne suis ni fonctionnaire, ni politicienne et j'écris sur les misères des citoyens soumis à la Parasitocratie, mes mauvaises idées sont donc sans conséquences nuisibles.
Entérinée en 2015, cette procédure de prélèvement à la source aurait dû être mise en place en 2018. Son instauration a été reculée à 2019 et pour certaines catégories ce pourrait être 2020… Désormais beaucoup d'élus estiment que finalement ce n'est pas une bonne idée.
Richard Ferrand, patron du groupe LREM à l'Assemblée nationale, s'en serait ouvert directement à Emmanuel Macron : le futur prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu, censé entrer en vigueur en janvier prochain, risque de revenir en boomerang dans la face de la majorité. Outre le mauvais timing – les Français verront leur salaire fondre en direct sur leur feuille de paie dès janvier alors qu'ils craignent pour leur pouvoir d'achat – les obstacles techniques se multiplient. Dernier en date, le sort réservé aux salariés à domicile, si complexe que Bercy réfléchit à les exonérer de l'impôt en 2019. Au risque d'un contentieux pour rupture de l'égalité des citoyens.
La Parasitocratie se prendrait-elle finalement au piège de sa turpitude ? Ce serait comique. Et si, comme moi, l'idée d'égalité des citoyens devant l'impôt vous fait glousser de rire, voilà notre matinée égayée (ne me remerciez pas, ce billet est gratuit).
Dans notre belle démocratie, l'arsenal fiscal est conçu pour être inégal. Une majorité reçoit de l'argent « gratuit » et vote pour toujours plus d'avantages dispensés par les élus et financés par une minorité bien ciblée.
Ce qui se voit, au moment de glisser un bulletin de vote, ce sont les avantages. Ce qui ne se voit pas ce sont les nuisances qui en découlent. Si la majorité s'aperçoit que finalement son argent gratuit lui coûte très cher, la Parasitocratie est en danger.
La plupart des « souverainistes » enragent car ils ont perdu la main sur l'impôt le plus juteux, celui dont l'assiette est la plus large : l'inflation. Avec l'inflation, un gouvernement – sans s'encombrer de lois ou de discussions budgétaires – vole facilement tous ceux qui stockent de l'argent. C'était l'impôt à la source souverain par excellence.
Désormais, la Parasitocratie politique nationale est tributaire de la Parasitocratie financière de la Banque centrale européenne et de celle des instances européennes ayant lâché la « souveraineté monétaire ».
Comment lever l'impôt à la source, l'inflation, avec la « guerre commerciale »
De l'autre côté de l'Atlantique, Trump, comme tous les adeptes du levier du crédit et de la dette, sait que l'inflation est son amie.
Trump va peut-être réussir à lever cet impôt magique qu'est l'inflation grâce à sa « guerre commerciale ».
Sa « guerre commerciale » renchérit toutes sortes de produits et ses effets commencent à se voir dans les chiffres d'inflation.
Récemment, l'indice des prix à la production intermédiaire (les dernières étapes, juste avant le produit final) a bondi, franchissant en rythme annuel le cap des 3%.
Les prix du bois (effet des taxes sur les bois canadiens et chinois), des services de blanchisserie (effet des taxes sur les lave-linge) sont déjà en forte hausse.
En plus des taxes à l'importation, le rebond des prix du pétrole a renchéri les prix des transports.
Tout va bien. Les benêts applaudissent la défense des travailleurs dont les salaires n'augmentent pas.
Les citoyens américains ne le voient pas encore mais le prélèvement à la source de l'impôt-inflation semble bien se mettre en place.
Ce qui permet de méditer le principe de notre économiste Frédéric Bastiat :
Dans la sphère économique, un acte, une habitude, une institution, une loi n'engendrent pas seulement un effet, mais une série d'effets. De ces effets, le premier seul est immédiat ; il se manifeste simultanément avec sa cause, on le voit. Les autres ne se déroulent que successivement, on ne les voit pas ; heureux si on les prévoit. […]
Mais cette différence est énorme, car il arrive presque toujours que, lorsque la conséquence immédiate est favorable, les conséquences ultérieures sont funestes, et vice versa. […]
Du reste, il en est ainsi en hygiène, en morale. Souvent, plus le premier fruit d'une habitude est doux, plus les autres sont amers. Témoin : la débauche, la paresse, la prodigalité. Lors donc qu'un homme, frappé de l'effet qu'on voit, n'a pas encore appris à discerner ceux qu'on ne voit pas, il s'abandonne à des habitudes funestes, non-seulement par penchant, mais par calcul. Ceci explique l'évolution fatalement douloureuse de l'humanité. L'ignorance entoure son berceau ; donc elle se détermine dans ses actes par leurs premières conséquences, les seules, à son origine, qu'elle puisse voir.
Au temps de Bastiat, la Parasitocratie n'avait pas la prétention de piloter l'économie. Elle se contentait encore de taxer. Elle a depuis fait des progrès, hélas…
> Extrait éditorial de Denis SIEFFERT intitulé «L'imposture macronienne» et parue dans le magazine Politis du 12 au 18 juillet 2018.
>
> «.../...En fait, il faudrait interdire à Emmanuel Macron de prononcer le mot « social ». Chaque fois qu'il en fait usage, c'est aux dépens des pauvres ou des salariés. À tel point qu'on se demande si son « plan pauvreté », il faut l'espérer ou le redouter. Beaucoup de commentateurs, et ses «marcheurs» les plus ardents, l'aident à nous égarer quand ils nous promettent un « tournant social » pour la rentrée. Les engagements budgétaires pris à Bruxelles permettent d'autant moins d'y croire que les cadeaux fiscaux faits aux riches ont déjà mis la France en difficulté au regard de l'épure européenne.
> Quant à l'idée que la deuxième partie du quinquennat serait pour les classes moyennes ou inférieures, on nous l'a déjà servie. C'était, souvenez-vous, Pierre Moscovici, ministre de l'Économie de François Hollande… Mais, surtout, cette vision naïve d'un rééquilibrage social résulte d'une sous-estimation de ce qui se joue actuellement. Emmanuel Macron ne prend pas seulement des décisions qui profitent aux riches, et qui pourraient un jour être compensées par des mesures « de gauche » ; il attaque des structures qu'il détruit de façon irréversible.../...»
Bleu-blanc-rouge, ou cette année plus tôt rouge-bleu-blanc-rouge. Les Alphajet de la prestigieuse Patrouille de France se sont trompés dans l'affichage des couleurs du drapeau tricolore, avec un fumigène rouge mal placé, lors du défilé aérien du 14-Juillet, samedi. L'armée de l'air et le ministère de la Défense ont confirmé à franceinfo que ce n'était pas prévu au programme. "Ce n'était pas souhaité, c'est une erreur", a reconnu sur franceinfo le colonel Cyrille Duvivier, porte-parole de l'armée de l'air.
La scène a rapidement fait le tour du web. Des internautes se sont amusés de la confusion.
Mais !!!! La patrouille de France a merdé les couleurs !!! Il se passe quoi cette année ?!!
— William Réjault (@williamrejault)
Excellent drapeau rouge bleu blanc rouge dans le ciel de Paris.
— Pandov Strochnis ) (@tcatf_)
Quand tu confies à Regis de charger les cartouches de couleurs de la patrouille de France #14juillet
D'autres internautes ont affirmé dans le même temps qu'il s'agissait d'un geste volontaire. Car cette année, trois blessés de guerre issus des forces spéciales sont montés à bord des avions de la Patrouille de France. Ce fumigène rouge aurait symbolisé le sang versé par les blessés. Mais il y a bien eu un erreur.
"La Patrouille de France évolue normalement à huit, et lors du 14-Juillet, elle se présente à neuf", explique Cyrille Duvivier. "Le neuvième, c'est le remplaçant. Et la particularité du remplaçant dans la Patrouille de France, à la distinction d'un sport collectif, c'est qu'il peut prendre toutes les positions. Il est donc le seul à avoir les trois couleurs. Il faut donc qu'on sache pour quelle raison, précisément, cette couleur n'a pas été la bonne", a ajouté le porte-parole de l'armée de l'air.
Le président Emmanuel Macron a ouvert samedi les festivités du 14-Juillet en descendant les Champs-Elysées au côté de son chef d'état-major des armées, avant le début du traditionnel défilé militaire donné en ce jour de fête nationale.
"Vous ne pouvez pas demander aux Français, et il a raison de le demander, de faire des efforts, de faire en sorte que les APL on les diminue, très bien. Et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l'Élysée", a tancé Jean-Louis Debré, invité sur LCP.
L'ancien président du Conseil constitutionnel et de l'Assemblée nationale a jugé qu'un "état de doute et d'interrogation" a succédé à un "état de bienveillance".
Debré dit "ses doutes" sur la présidence d'@EmmanuelMacron: "Vous ne pouvez pas demander aux Français de faire des efforts et en même temps acheter pour un demi-million de vaisselle pour l'Elysée! Se faire construire une piscine à Brégançon aucun président ne l'a fait..." #PolMat
— LCP (@LCP)
"Un métier du spectacle"
On ne peut pas "en même temps s'adresser aux Français en disant "allez on va réduire un certain nombre de prestations" et en même temps se faire construire une piscine à Brégançon (lieu de vacances du couple présidentiel, ndlr), aucun président de la République ne l'a fait", a-t-il fustigé.
> Monsieur le maire, bonjour!
>
> Je me demande pourquoi ce sont les employés municipaux qui vident un appartement appartenant à la Sémiga dans l'immeuble situé place Albergariès à Anduze.
>
> Merci de votre réponse.
>
> Cordialement,
>
> Marianne Plus, 4 rue Notre Dame, 30140 Anduze
>
> Cordialement,
> Plus | marianneplus@laposte.net