La majorité UMP de l'assemblée nationale, dont le député Roustan, a voté contre la proposition de loi du PS et des Verts d'abroger l'ensemble des 64 permis d'exploration de gaz de schiste. Résultat, les deux permis qui nous concernent directement « Bassin d'Alès » et « Plaine d'Alès », rappelons que ce dernier couvre 40 communes de notre bassin dont celle d'Alès, sont toujours actifs.
Dès le 29 janvier 2011 j'avais demandé au conseil municipal d'Alès de voter un vœu demandant un moratoire et l'abrogation de ce permis, le maire d'Alès l'avait refusé prétextant que les députés s'en occupaient.
C'est le même Max Roustan qui a accueilli à Alès le président de la République et s'est félicité de l'annonce de l'abrogation de trois permis d'exploration de gaz de schiste et ne s'est même pas aperçu que le permis qui concernait sa commune ne faisait pas partie de l'annonce présidentielle.
Nous savions que le député Roustan était un adepte de l'absentéisme parlementaire, nous savons maintenant que même lorsque des projets qui concernent notre territoire sont en discussion à l'assemblée, il ne daigne même pas s'y déplacer pour voter…
Face à cette faute politique, le député Roustan plaide la naïveté, il pensait que la proposition de loi d'abrogation des permis gaz de schiste serait adoptée par l'assemblée.
A ce stade ce n'est ni de la naïveté, ni de l'amateurisme, c'est de l'incompétence, le député Roustan ne s'est pas investi sur ce dossier et il refuse de défendre notre territoire face aux dégâts environnementaux et sanitaires que causeraient l'exploitation des gaz de schiste en Cévennes.
Ce triste épisode démontre encore s'il le fallait l'urgence citoyenne à changer de député en juin prochain.
Benjamin Mathéaud
Conseiller municipal d'Alès
Secrétaire de section du PS