lundi 5 septembre 2011

Cette histoire pourrait être un conte, malheureusement, c'est (peut être) la notre....

 Un homme portant cravate se présenta un jour dans un village. Monté sur une caisse, il cria à qui voulait l’entendre qu’il achèterait cash 100 euros l’unité tous les ânes qu’on lui proposerait.

 Les paysans le trouvaient bien peu étrange mais son prix était très intéressant et ceux qui topaient avec lui repartaient le portefeuille rebondi, la mine réjouie.

 Il revint le lendemain et offrit cette fois 150 € par tête, et là encore une grande partie des habitants lui vendirent leurs bêtes.

 Les jours suivants, il offrit 300 € et ceux qui ne l’avaient pas encore fait vendirent les derniers ânes existants.

Constatant qu’il n’en restait plus un seul, il fit savoir qu’il reviendrait les acheter 500 € dans huit jours et il quitta le village.

 Le lendemain, il confia à son associé le troupeau qu’il venait d’acheter et l’envoya dans ce même village avec ordre de revendre les bêtes 400 € l’unité.

 Face à la possibilité de faire un bénéfice de 100 € dès la semaine suivante, tous les villageois rachetèrent leur âne quatre fois le prix qu’ils l’avaient vendu et pour ce faire, tous empruntèrent.

 Comme il fallait s’y attendre, les deux hommes d’affaire s’en allèrent prendre des vacances méritées dans un paradis fiscal et tous les villageois se retrouvèrent avec des ânes sans valeur, endettés jusqu’au cou, ruinés.

 Les malheureux tentèrent vainement de les revendre pour rembourser leur emprunt.

 Le cours de l’âne s’effondra.

 Les animaux furent saisis puis loués à leurs précédents propriétaires par le banquier.
 Celui-ci pourtant s’en alla pleurer auprès du maire en expliquant que s’il ne rentrait pas dans ses fonds, il serait ruiné lui aussi et devrait exiger le remboursement immédiat de tous les prêts accordés à la commune.

 Pour éviter ce désastre, le Maire, au lieu de donner de l’argent aux habitants du village pour qu’ils paient leurs dettes, le donna au banquier,ami intime et premier adjoint, soit dit en passant.

Or celui-ci, après avoir rétabli sa trésorerie, ne fit pas pour autant un trait sur les dettes des villageois ni sur celles de la commune et tous se trouvèrent proches du surendettement.

Voyant sa note en passe d’être dégradée et pris à la gorge par les taux d’intérêts, la commune demanda l’aide des communes voisines, mais ces dernières lui répondirent qu’elles ne pouvaient en aucun cas l’aider car elles avaient connu les mêmes infortunes.

Sur les conseils avisés et désintéressés du banquier, toutes décidèrent de réduire leurs dépenses : moins d’argent pour les écoles, pour les programmes sociaux, la voirie, la police municipale...
On repoussa l’âge de départ à la retraite, on supprima des postes d’employés communaux, on baissa les salaires et parallèlement on augmenta les impôts.

 C’était, disait-on, inévitable mais on promit de moraliser ce scandaleux commerce des ânes.

 Cette bien triste histoire prend tout son sel, quand on sait que le banquier et les deux escrocs sont frères et vivent ensemble sur une île des Bermudes, achetée à la sueur de leur front. On les appelle les frères Marchés.

Très généreusement, ils ont promis de subventionner la campagne électorale des maires sortants.

Cette histoire n’est toutefois pas finie car on ignore ce que firent les villageois. Et vous, qu’auriez-vous fait à leur place ?

Que ferez-vous ?

Le reboussier pense que pour ces villageois la seule solution est la révolution " aux armes citoyens "



dimanche 4 septembre 2011

Mémoire de déserts

C’est aujourd’hui que se tient sous les châtaigniers du Mas Soubeyran à Mialet en Cévennes la centième Assemblée du Désert, grand rassemblement annuel des protestants.

Par Marianne Prigent *

Cent ans déjà que le Musée du Désert prend place dans l’ancienne demeure de Rolland, un des chefs camisards. Et depuis ce 24 septembre 1911, chaque premier dimanche de septembre, des milliers de protestants se retrouvent sur ce lieu chargé d’histoire.
Le Désert, cette période s’étendant de la révocation de l’Edit de Nantes (1685) à la Révolution française (1789) où les protestants furent privés de liberté de culte et obligés de vivre leur foi dans la clandestinité.
Certes l’Histoire nous enseigne que maintes périodes de déserts se sont succédé au cours des siècles. Et rares sont les existences qui s’écoulent sans aucun désert à traverser.
Alors pourquoi ce désir de maintenir dans les mémoires le souvenir d’une époque empreinte de barbarie ? A vouloir trop se souvenir, n’y a-t-il pas le risque de raviver des blessures ou d’exacerber des phénomènes de repli identitaire ?
Mais c’est oublier que faire mémoire ne signifie pas simplement se souvenir. On « fait » mémoire. Faire mémoire est un travail. Cela demande une participation, un engagement de la part de l’homme. Ne serait-ce que pour éviter que de telles traversées du désert ne se reproduisent.
Il est vrai que le désert est le lieu où se confronter à ses propres limites, le temps où éprouver ses convictions et son courage d’être. Et pour le croyant le désert est le lieu par excellence de la rencontre avec Dieu, le temps où expérimenter la confiance et l’espérance.

Plutôt mourir que d’abjurer sa foi

Dans ce sens le Musée du Désert nous rappelle que des hommes et des femmes ont préféré mourir plutôt que d’abjurer leur foi. Attitude admirable mais incompréhensible pour la société d’aujourd’hui, pour laquelle mourir pour des convictions relèverait plutôt du fanatisme ou de l’intégrisme.
Telle cette question d’un jeune garçon lors d’une visite au Musée, face à l’interminable liste des protestants envoyés aux galères : « Mais pourquoi ils n’ont pas fait semblant de se convertir ? »
Oui, nous sommes loin du temps des galères et heureusement ! Et pourtant… d’autres déserts sont à nos portes.

Serait-il possible alors que des lieux de mémoire comme le Musée du Désert puisse nous indiquer un chemin de tolérance et de respect des convictions de l’autre différent ?

C’est en tout cas mon souhait en ce centième anniversaire.
M. P.

(*) Dans cette rubrique dominicale, une équipe de chrétiens, catholiques et protestants, invite à réfléchir à un événement ou à un thème d’actualité.

http://www.dna.fr/fr/monde/info/5637577-Chronique-Regard-chretien-Memoire-de-deserts




Tout le monde peut voter le 9 octobre 2011

samedi 3 septembre 2011

Re-gardons.net : LE NUMERO DE SEPTEMBRE EST EN LIGNE

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Au sommaire : des livres et encore des livres, un numéro exceptionnel de rentrée consacré uniquement aux livres, souvent nouveaux mais parfois aussi classiques, selon les rubriques habituelles de ce magazine culturel.

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http://www.re-gardons.net/


Premier marché du samedi matin à Saint Sébastien d'Aigrefeuille (2C2A)


20110903 marche st seb 7_07 par zimprod

jeudi 1 septembre 2011

Extrait de l’article de Midi Libre du 1er septembre 2011 « Philippe Portal, ex-sous-préfet : "J’ai vécu Richard-Ducros avec une grande tristesse"


Vous partez donc avec un bon souvenir des Cévennes ?

Oui, même si je regrette ce qu’on a pu voir à Anduze avec ces querelles radicales entre une communauté de communes et une commune. Il n’est plus possible de faire travailler ensemble les gens, et ça, c’est vraiment regrettable, tout le territoire est perdant.

http://www.midilibre.fr/2011/08/31/j-ai-vecu-richard-ducros-avec-une-grande-tristesse-les-efforts-financiers-de-l-etat,379959.php


Envoyé par AA

Note du reboussier:
Les "Ducros" doivent être ravis de votre mansuétude mais pas les habitants de la 2C2A
Vos propos ne sont ils  pas un aveu d'échec cuisant , à porter à votre actif cher ami !
Qui est perdant ?
Peut etre que le journaliste n'est pas tout à fait fidèle ?


Ne vous inquitez pas le calme est apparent

Les armes se fourbissent , le combat ,car c'est un vrai combat , pour la défense de notre 2C2A continu
D'ailleurs nos adversaires sont inquiets et là c'est une bonne nouvelle

Anduze:
Vous avez vu notre préfet Bousigues et son ex sous préfet d'Ales , en visite éclair hier à Anduze , accompagné du fifre et de son delicat sous fifre local , le pas était nerveux, "ne restons pas trop longtemps sur cette terre hostile " pensaient ils
Je remarque malgré tout en cette période de recrudescence de l'insécurité que la dizaine de gendarmes ou de policiers municipaux , présents pour cette occasion pendant au moins 4 heures, auraient mieux fait de se mobiliser pour traquer les délinquants , on peut toujours se plaindre que les effectifs des forces de l'ordre sont insuffisants !
MOOssieur le préfet vous êtes bien protégé !

Et si on parlait un peu de Tornac
A voir sa mairesse , rien ne s'est passé , la vie continue et coule comme un long fleuve tranquille
Cette mairesse continue à distribuer des bisous , vous savez quand un gamin ou une gamine  fait une connerie ,  il est prêt à faire n'importe quoi pour se faire pardonner !


Je pense que sous peu j'aurai et je pourrai diffuser des infoS percutantes, patience ....

Le reboussierdujeudimatin

mercredi 31 août 2011

Mais pourquoi tant de hate "Hugh" t'as les indiens aux trousses


20110831 prefet anduze par zimprod

C'est l'histoire d'un bûcheron qui coupe du bois pour l'hiver. Un Indien passe par là et le bûcheron lui demande : - L'hiver sera-t-il froid, grand chef indien? - Oui, HUGH! Hiver très froid. Alors le bûcheron se remet à couper du bois de plus belle. Le lendemain, l'Indien repasse par là et le bûcheron lui demande si l'hiver sera vraiment aussi froid qu'on le dit. L'indien répond: - Oui, HUGH! Hiver très rigoureux... Alors le bûcheron reprend sa scie et coupe une montagne de bois. Le jour suivant, l'Indien repasse en disant : - Hiver très, très rigoureux. Le bûcheron intrigué, lui demande: - Mais enfin, dis-moi comment tu devines que l'hiver sera très froid ? Il lui répond: - Chez nous, on a un dicton : Quand l'homme blanc coupe du bois, c'est que l'hiver va être froid!




No comment !

dimanche 28 août 2011

Attention encore du "hameçonage" PAR MAIL avec PAYPAL

Indigo Trio et Michel Edelin au festival Jazz à Junas



Description


Figure emblématique du free jazz chigaolais, le batteur Hamid Drake (qui a joué avec William Parker ou Pharaoh Sanders) s’est entouré d’autres personnalités fortes au sein de l’Indigo Trio : la flutiste Nicole Mitchell, qui par ailleurs dirige l’Association for Advancement of Creative Music (AACM) et le bassiste Harrison Bankhead, que l’on a pu entendre notamment dans le projet avant-gardiste hommage à Albert Ayler Witches & Devils.
Rejoint pour l’occasion par un autre flutiste, Michel Edelin, l’Indigo Trio livre un free jazz expérimental mais souple, tout en dialogue entre la section rythmique et les flutes vagabondes.
Niché dans l'incroyable ancienne carrière de pierres de Junas, entre le Gard et l'Hérault, la 17e édition du festival met à l'honneur la musique de Chicago.

• Artistes : Indigo Trio : Nicole Mitchell (flute, piccolo), Harrison Bankhead (basse), Hamid Drake (batteries et percussions). Invité : Michel EDelin (flutes) • Réalisateur : Frank Cassenti • Cadreurs : Jérémie Clement, Manuel Deiller, Benoït Dugovic, Edmond Zimmermann, Patrick Errera • Son : Pierrick Saillant • Production : Mezzo / Oléo Films 2011 / ARTE France

samedi 27 août 2011

Eddy Clearwater au festival Jazz à Junas




Description

Surnommé « The Chief », Eddy Clearwater est, à plus de 75 ans, l’un des derniers représentant du Chicago Blues des années 1960. Cette forme rugueuse, grasse et électrifié du genre qui peut-être comprise comme le plus direct ascendant du rock’n’roll.

Eddy Clearwater est gaucher, mais joue, comme le fera Jimi Hendrix, sur des guitares de droitiers montées à l’envers. Difficile d’ailleurs de ne pas entendre son influence dans le jeu du Voodoo Chile…

Niché dans l'incroyable ancienne carrière de pierres de Junas, entre le Gard et l'Hérault, la 17e édition du festival met à l'honneur la musique de Chicago.

• Artistes : Eddy Clearwater (guitare, chant), Tom Crivellone (guitare, chant), Shoji Naito (basse harmonica), Steve Bass (batterie) • Réalisateur : Giuseppe De Vecchi • Cadreurs : Jérémie Clement, Manuel Deiller, Benoït Dugovic, Edmond Zimmermann, Patrick Errera • Son : Pierrick Saillant • Production : Mezzo / Oléo Films 2011 / ARTE France

Anonyme a dit...sur "courrier resté sans réponse"

Cet article est paru sur le site de la librairie d'Anduze "la porte des mots" de juillet 2011 :

"La salle des casernes ? La salle des quoi ??
Car il n'y a plus aucun signe qui puisse faire souvenir du sens de ces grands bâtiments qui entourent le Temple sur le plan de Brie. Qui puisse rémémorer la lourde et terrifiante présence des occupants de ces casernes, les dragons des rois de France, les oppresseurs des habitants de tous les villages de la région.
"On" leur préfère maintenant un nommé Escartefigue.
A y être, comment pourrait-on renommer le plan de Brie et la rue du Luxembourg, dont les noms proviennent des régiments autrefois cantonnés là ?Au début du 17ème siècle, au moment des guerres dites de Rohan dans le Languedoc, les gros canons étaient rares, et très difficiles à manipuler. Il fallait des centaines d'hommes et de chevaux pour les déplacer avec leurs munitions.
Anduze s'était procuré, à grands frais, l'un de ces canons. Il était décoré, comme presque tous ceux de son espèce, par la silhouette d'un animal mythique, en l'occurence un pélican.
C'était le canon Pelican. Il donna son nom à un quartier de la ville, à force d'usage cela devint Pelico. Une place, une rue, une grande salle polyvalente.
Jusqu'à ce qu'une pagnolade locale lui retire sa salle.Dès l'abrogation de l'Edit de Nantes par Louis XIV en 1685 le nombre des dragons occupant les Cévennes ne fit que croître. Chaque ville ou village avait les siens, gens de sac et de corde, se livrant à peu près impunément à toutes sortes d'exactions.
Evidemment la révolte des Camisards ne fit qu'empirer l'étendue de la répression.
Anduze reçut entre autres deux régiments fameux, portant chacun le nom de sa province d'origine, la Brie et le Luxembourg. Noms conservés jusqu'à nos jours par des voies de la ville : plan de Brie, rue du Luxembourg.
Ces régiments avaient besoin de casernes, on leur en construisit, aux frais des habitants bien entendu.."

Merci à Mr de Fréminville de nous rappeler "notre histoire", l'histoire d'Anduze, que beaucoup semblent ignorer.
Déçu et révolté, je voulais que les réboussiers sachent qu'escartefigue, ugolin et les autres n'ont rien à faire dans notre patrimoine culturel.
BMC