Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 5 décembre 2010
vendredi 3 décembre 2010
Le congrès a modifié la constitution.(rappel)
Le référendum d'initiative populaire a été créé.
Art. 11.-
Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales.
Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an.
Bien sûr depuis ils se sont bien gardé de voter la loi organique qui l'organise.
Mais oseraient-ils ne pas tenir compte de la demande d'un cinquième des membres du Parlement et d'un dixième des électeurs inscrits ? Non, bien sûr...
Alors signez et faites signer la pétition qui demande un référendum sur la loi de réforme de la retraite.
Il faut que 4,2 millions de signatures soient enregistrées le 10 novembre 2011 Nous étions nombreux dans la rue au fil des manifestations, nous pouvons rassembler ces signatures en sollicitant nos amis, nos proches, nos voisins.
2 adresses pour signer
http://www.referendumretraites.org/
http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=191
Allez, on se bouge !
Art. 11.-
Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales.
Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an.
Bien sûr depuis ils se sont bien gardé de voter la loi organique qui l'organise.
Mais oseraient-ils ne pas tenir compte de la demande d'un cinquième des membres du Parlement et d'un dixième des électeurs inscrits ? Non, bien sûr...
Alors signez et faites signer la pétition qui demande un référendum sur la loi de réforme de la retraite.
Il faut que 4,2 millions de signatures soient enregistrées le 10 novembre 2011 Nous étions nombreux dans la rue au fil des manifestations, nous pouvons rassembler ces signatures en sollicitant nos amis, nos proches, nos voisins.
2 adresses pour signer
http://www.referendumretraites.org/
http://www.cyberacteurs.org/actions/presentation.php?id=191
Allez, on se bouge !
mercredi 1 décembre 2010
Séance du Conseil municipal de TORNAC le 6 décembre à 19h
Le Conseil municipal se réunira en séance publique le lundi 6 décembre à 19H.
Ordre du jour :
- PLU (compte rendu de la commission d'urbanisme et accord de principe sur les orientations du PADD
- TNT (projet d'implantation d'une antenne relais à La Cam)
- Demandes de prêt d'une salle (oeuvre humanitaire et projet de centre aéré)
- Organisation des festivités de fin d'année (apéritif de la municipalité et colis de Noël aux personnes âgées)
- Questions diverses
Venez nombreux la séance est ouverte au public
Ordre du jour :
- PLU (compte rendu de la commission d'urbanisme et accord de principe sur les orientations du PADD
- TNT (projet d'implantation d'une antenne relais à La Cam)
- Demandes de prêt d'une salle (oeuvre humanitaire et projet de centre aéré)
- Organisation des festivités de fin d'année (apéritif de la municipalité et colis de Noël aux personnes âgées)
- Questions diverses
Venez nombreux la séance est ouverte au public
Re-gardons.net : LE NUMERO DE DECEMBRE EST EN LIGNE
.
Au sommaire :
- Politiques culturelles : Faire du mécénat à prix réduit,
- Evènement du mois : Oreillettes et typographie,
- Lectures : Une collection exceptionnelle de beaux livres FMR,
- Images : Des cristaux à voir ou à chercher,
- Chant : Apprendre ou chanter, il ne faut pas choisir,
- Cinéma : Les séances de Saint-Jean du Gard,
- Mémoire : Les doléances de Saumane en 1789,
- Musique : Classique, trad, bizarre, on a le choix,
- Arts appliqués : Plutôt recycler que jeter.
.
http://www.re-gardons.net
Au sommaire :
- Politiques culturelles : Faire du mécénat à prix réduit,
- Evènement du mois : Oreillettes et typographie,
- Lectures : Une collection exceptionnelle de beaux livres FMR,
- Images : Des cristaux à voir ou à chercher,
- Chant : Apprendre ou chanter, il ne faut pas choisir,
- Cinéma : Les séances de Saint-Jean du Gard,
- Mémoire : Les doléances de Saumane en 1789,
- Musique : Classique, trad, bizarre, on a le choix,
- Arts appliqués : Plutôt recycler que jeter.
.
http://www.re-gardons.net
Sarko désabillé
mardi 30 novembre 2010
A DIFFUSER LARGEMENT .... ! ! !
Bonjour,
ce message pour vous faire partager mon expérience toute fraîche d'hier et vous éviter quelques
désagréments.....
Dans la journée le "service facturation d'EDF" a essayé de nous contacter à notre domicile. Le soir venu, je téléphone à EDF (le numéro se trouve sur vos factures, prix d'un appel local).
Après m'être assurée de ne pas avoir d'arriérés (on ne sait jamais), je demande à être mise en
contact avec un conseiller.
Une personne me répond, et me demande l'objet de mon appel. Je lui rétorque que leur service
facturation a essayé de nous joindre dans la journée et que je désirais savoir pourquoi, et là, grande surprise : il n'y a pas de service facturation chez EDF démarchant téléphoniquement les clients.
En fait, des commerciaux se faisant passer pour des agents d'EDF mais travaillant pour la
concurrence démarchent les personnes et se déplacent aussi à leur domicile. Le but? Obtenir copie de leur facture pour s'approprier leurs références clients et tout renseignement utile.
Après quoi, leur abonnement est résilié sans qu'elles puissent s'y opposer et elles se retrouvent chez un autre fournisseur.
Aucun moyen de recours ni pour vous, ni pour EDF, étant donné que désormais tout se traite par téléphone.
Le pire c'est qu'ensuite, on m'a expliqué qu'il est très difficile de reprendre un abonnement chez EDF, que cela peut être long et coûteux.
Donc, il faut être prudent, ne rien communiquer (EDF a toutes les informations) et prévenir un
maximum de personnes autour de vous.
Laurence MATIGNON
CONSEIL GENERAL DE L'AUDE
Service Marchés Publics
tel : 04 68 11 31 01
fax : 04 68 11 68 98
courriel : laurence.matignon@cg11.fr
ce message pour vous faire partager mon expérience toute fraîche d'hier et vous éviter quelques
désagréments.....
Dans la journée le "service facturation d'EDF" a essayé de nous contacter à notre domicile. Le soir venu, je téléphone à EDF (le numéro se trouve sur vos factures, prix d'un appel local).
Après m'être assurée de ne pas avoir d'arriérés (on ne sait jamais), je demande à être mise en
contact avec un conseiller.
Une personne me répond, et me demande l'objet de mon appel. Je lui rétorque que leur service
facturation a essayé de nous joindre dans la journée et que je désirais savoir pourquoi, et là, grande surprise : il n'y a pas de service facturation chez EDF démarchant téléphoniquement les clients.
En fait, des commerciaux se faisant passer pour des agents d'EDF mais travaillant pour la
concurrence démarchent les personnes et se déplacent aussi à leur domicile. Le but? Obtenir copie de leur facture pour s'approprier leurs références clients et tout renseignement utile.
Après quoi, leur abonnement est résilié sans qu'elles puissent s'y opposer et elles se retrouvent chez un autre fournisseur.
Aucun moyen de recours ni pour vous, ni pour EDF, étant donné que désormais tout se traite par téléphone.
Le pire c'est qu'ensuite, on m'a expliqué qu'il est très difficile de reprendre un abonnement chez EDF, que cela peut être long et coûteux.
Donc, il faut être prudent, ne rien communiquer (EDF a toutes les informations) et prévenir un
maximum de personnes autour de vous.
Laurence MATIGNON
CONSEIL GENERAL DE L'AUDE
Service Marchés Publics
tel : 04 68 11 31 01
fax : 04 68 11 68 98
courriel : laurence.matignon@cg11.fr
Communiqué :> > A la Hussarde ! > >projet de fusion Lédignan et Coutach Vidourle
Les habitants de St Jean de Serres et ceux des 26 autres communes constituant les communautés de Coutach-Vidourle et Autour de Lédignan auront eu la surprise d¹apprendre, à la suite de l¹interview accordée par Madame Françoise Laurent-Perrigaud à René Diez, confirmée par celle de M. Diamantidis, maire de Lédignan, que leurs communautés de communes étaient pratiquement fusionnées puisque le Préfet du Gard en disposerait ainsi le 17 décembre prochain.
Menace d¹ailleurs superflue puisqu¹une jurisprudence ayant son origine dans la région de Colmar rappelle: ³La consultation de la commission départementale de coopération intercommunale n¹est pas obligatoire lorsqu¹un établissement public de coopération intercommunale est créé, non à l¹initiative du représentant de lŒEtat, mais à l¹initiative des communes.²
Mais encore faudrait-il, et ce n¹est pas le cas, que les communes et leurs conseils se soient exprimés, selon la règle ³deux tiers des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population totale ou bien au moins la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la> population².
Le comportement démocratique le plus élémentaire consistant pour les dits conseils à consulter les populations après leur avoir apporté une information claire et précise sur l¹avenir qui leur est proposé.
A supposer que certaines communes s¹opposent à cette nouvelle création d¹EPCI, c¹est aussi ignorer délibérément les voies de recours offertes à toute mesure administrative, viendrait-elle de l¹Etat.
Sachant qu¹un tel rapprochement n¹a jamais fait l¹objet d¹une réflexion collective, encore moins d¹une consultation, ni donné lieu à délibération suivie d¹un vote, cette annonce publique signe un manque de considération choquant pour les citoyens concernés et une conception particulière de la> démocratie.
Si nous sommes, très majoritairement sans doute encore que la mesure exacte n¹en ait pas été prise, favorables à de nouvelles dispositions évitant que la ruralité chère à nos villages ne se voit dissoute dans tel ou tel pôle urbain nous imposant sa loi, il ne suffit pas de se débarrasser de la question à coups de noces improvisées aux hasards d¹affinités entre tels et tels présidents de communautés.
L¹urgence n¹est pas telle que la restructuration, peut-être souhaitable (mais à qui va-t-elle vraiment> profiter ?) des territoires, ne puisse être, sur quelques années de travail approfondi, l¹aboutissement d¹une réflexion, un choix raisonné entre plusieurs hypothèses.
On ne va pas nous refaire en permanence le coup de l¹urgence en arguant du fait qu¹on aura tout le temps ensuite de revoir le brouillon en mieux.
Avant la date limite fixée à cette réforme des collectivités territoriales, soit 2013, une élection présidentielle et un changement de majorité parlementaire nous laissent espérer quelque répit.
La communauté de communes d¹Anduze, après avoir échappé à l¹absorption par le Grand Alès, a rapidement ouvert ce type de chantier, car pour savoir avec qui on peut partager, encore faut-il d¹abord connaître ses forces et ses faiblesses, procéder à un véritable diagnostic et se projeter dans un avenir qui dépasse celui des échéances électorales.
C¹est ce qu¹on appelle un projet et Madame le sénateur a bien précisé que ce n¹était pas sa principale préoccupation.
Dans une interview donnée au Midi Libre le 2 juillet 2009 (Philippe> Montaner), le représentant de l¹Etat lui-même, Philippe Portal, sous-préfet d¹Alès, homme de bon sens à n¹en pas douter, ne donnait-il pas comme questions pouvant servir de ³guides d¹éventuels mariages intercommunautaires² :
* Quels sont les contours du bassin de vie de la population ?
* Y a-t-il un projet de développement ?
* Les communes associées ont-elles les moyens de ce développement ?
* Existe-t-il un large consensus ?
Aucune de ces questions n¹a reçu un embryon de réponse, et pourtant ³Gai, gai, marions-nous !² affirme un élu local, et non des moindres.
Georges Pons
Conseiller municipal NPA de St Jean de Serres
Menace d¹ailleurs superflue puisqu¹une jurisprudence ayant son origine dans la région de Colmar rappelle: ³La consultation de la commission départementale de coopération intercommunale n¹est pas obligatoire lorsqu¹un établissement public de coopération intercommunale est créé, non à l¹initiative du représentant de lŒEtat, mais à l¹initiative des communes.²
Mais encore faudrait-il, et ce n¹est pas le cas, que les communes et leurs conseils se soient exprimés, selon la règle ³deux tiers des conseils municipaux représentant plus de la moitié de la population totale ou bien au moins la moitié des conseils municipaux représentant les deux tiers de la> population².
Le comportement démocratique le plus élémentaire consistant pour les dits conseils à consulter les populations après leur avoir apporté une information claire et précise sur l¹avenir qui leur est proposé.
A supposer que certaines communes s¹opposent à cette nouvelle création d¹EPCI, c¹est aussi ignorer délibérément les voies de recours offertes à toute mesure administrative, viendrait-elle de l¹Etat.
Sachant qu¹un tel rapprochement n¹a jamais fait l¹objet d¹une réflexion collective, encore moins d¹une consultation, ni donné lieu à délibération suivie d¹un vote, cette annonce publique signe un manque de considération choquant pour les citoyens concernés et une conception particulière de la> démocratie.
Si nous sommes, très majoritairement sans doute encore que la mesure exacte n¹en ait pas été prise, favorables à de nouvelles dispositions évitant que la ruralité chère à nos villages ne se voit dissoute dans tel ou tel pôle urbain nous imposant sa loi, il ne suffit pas de se débarrasser de la question à coups de noces improvisées aux hasards d¹affinités entre tels et tels présidents de communautés.
L¹urgence n¹est pas telle que la restructuration, peut-être souhaitable (mais à qui va-t-elle vraiment> profiter ?) des territoires, ne puisse être, sur quelques années de travail approfondi, l¹aboutissement d¹une réflexion, un choix raisonné entre plusieurs hypothèses.
On ne va pas nous refaire en permanence le coup de l¹urgence en arguant du fait qu¹on aura tout le temps ensuite de revoir le brouillon en mieux.
Avant la date limite fixée à cette réforme des collectivités territoriales, soit 2013, une élection présidentielle et un changement de majorité parlementaire nous laissent espérer quelque répit.
La communauté de communes d¹Anduze, après avoir échappé à l¹absorption par le Grand Alès, a rapidement ouvert ce type de chantier, car pour savoir avec qui on peut partager, encore faut-il d¹abord connaître ses forces et ses faiblesses, procéder à un véritable diagnostic et se projeter dans un avenir qui dépasse celui des échéances électorales.
C¹est ce qu¹on appelle un projet et Madame le sénateur a bien précisé que ce n¹était pas sa principale préoccupation.
Dans une interview donnée au Midi Libre le 2 juillet 2009 (Philippe> Montaner), le représentant de l¹Etat lui-même, Philippe Portal, sous-préfet d¹Alès, homme de bon sens à n¹en pas douter, ne donnait-il pas comme questions pouvant servir de ³guides d¹éventuels mariages intercommunautaires² :
* Quels sont les contours du bassin de vie de la population ?
* Y a-t-il un projet de développement ?
* Les communes associées ont-elles les moyens de ce développement ?
* Existe-t-il un large consensus ?
Aucune de ces questions n¹a reçu un embryon de réponse, et pourtant ³Gai, gai, marions-nous !² affirme un élu local, et non des moindres.
Georges Pons
Conseiller municipal NPA de St Jean de Serres
Libellés :
2C2A,
politique nation.
Sommes nous completement murs ? ou "fonçons t-on "vers lui ?
lundi 29 novembre 2010
Théatre à Tornac Samedi 4 decembre 20h30 au foyer
COMPAGNIE T2A
SAISON 2010-2011
DOM JUAN – ELVIRE 1699 (Une rencontre imprévue)
LA PIECE
Et si le Dom Juan de Molière avait une suite ? La pièce Dom Juan-Elvire 1699 reprend les personnages d’Elvire et de Dom Juan tels qu’ils apparaissent chez Molière, en se fondant sur l’absence d’un dénouement certain et partant de l’hypothèse que Dom Juan ait survécu à la malédiction du Commandeur. A partir de là, quoi de plus logique que de voir ce libertin ressurgir à Séville trente ans plus tard. Ainsi, par une fin d’après-midi alors que l’orage gronde, il fait irruption chez Elvire qui a renoncé au couvent à la demande de son père et s'est remariée avec un richissime commerçant, le Senor Alvarez. Elle mène la vie rangée sans surprise d’une bourgeoise pieuse et frustrée qui n’attend peut-être qu’une étincelle pour mettre le feu à sa vie. Dès son apparition, Dom Juan sème le chaos dans l’ordonnancement de la maison d’Elvire et bouscule ses certitudes. S'en suit un affrontement entre les deux anciens amants sous le regard de la suivante d’Elvire, Amalia, une jeune femme sage… Trop sage en apparence… Dans quel dessein Dom Juan est-il venu chez Elvire? Le sait-il lui-même ? Ont-ils changé ? Sont-ils encore capables de s’aimer ou de se haïr ? Est-ce qu’Elvire lui a pardonné ? Qui est réellement cette jeune Amalia à qui son père enseigna l’escrime, les mathématiques et la philosophie?
INTERPRETATION
Michel Caron
Louise R. Caron
Séverine Goujon
MISE EN SCENE
Louise R. Caron.
DATES AU 1/11/2010
Samedi 4 Décembre 2010 à 20h30 : TORNAC Foyer
Samedi 22 Janvier 2011 à 20h30: SAINT CHRISTOL LES ALES Maison pour tous
Vendredi 25 Février à 20h30: ANDUZE Salle voûtée rdc des Casernes
Samedi 26 Février 2011 à 20h30 : ANDUZE Salle voûtée rdc des Casernes
CONTACT POUR RECEVOIR CE SPECTACLE :
COMPAGNIE♠T2A
Direction : Michel Caron
3195 route de Saint Félix, 30140 ANDUZE
E-mail : theatreatelier@yahoo.fr
Dossier de présentation sur :
SAISON 2010-2011
DOM JUAN – ELVIRE 1699 (Une rencontre imprévue)
LA PIECE
Et si le Dom Juan de Molière avait une suite ? La pièce Dom Juan-Elvire 1699 reprend les personnages d’Elvire et de Dom Juan tels qu’ils apparaissent chez Molière, en se fondant sur l’absence d’un dénouement certain et partant de l’hypothèse que Dom Juan ait survécu à la malédiction du Commandeur. A partir de là, quoi de plus logique que de voir ce libertin ressurgir à Séville trente ans plus tard. Ainsi, par une fin d’après-midi alors que l’orage gronde, il fait irruption chez Elvire qui a renoncé au couvent à la demande de son père et s'est remariée avec un richissime commerçant, le Senor Alvarez. Elle mène la vie rangée sans surprise d’une bourgeoise pieuse et frustrée qui n’attend peut-être qu’une étincelle pour mettre le feu à sa vie. Dès son apparition, Dom Juan sème le chaos dans l’ordonnancement de la maison d’Elvire et bouscule ses certitudes. S'en suit un affrontement entre les deux anciens amants sous le regard de la suivante d’Elvire, Amalia, une jeune femme sage… Trop sage en apparence… Dans quel dessein Dom Juan est-il venu chez Elvire? Le sait-il lui-même ? Ont-ils changé ? Sont-ils encore capables de s’aimer ou de se haïr ? Est-ce qu’Elvire lui a pardonné ? Qui est réellement cette jeune Amalia à qui son père enseigna l’escrime, les mathématiques et la philosophie?
INTERPRETATION
Michel Caron
Louise R. Caron
Séverine Goujon
MISE EN SCENE
Louise R. Caron.
DATES AU 1/11/2010
Samedi 4 Décembre 2010 à 20h30 : TORNAC Foyer
Samedi 22 Janvier 2011 à 20h30: SAINT CHRISTOL LES ALES Maison pour tous
Vendredi 25 Février à 20h30: ANDUZE Salle voûtée rdc des Casernes
Samedi 26 Février 2011 à 20h30 : ANDUZE Salle voûtée rdc des Casernes
CONTACT POUR RECEVOIR CE SPECTACLE :
COMPAGNIE♠T2A
Direction : Michel Caron
3195 route de Saint Félix, 30140 ANDUZE
E-mail : theatreatelier@yahoo.fr
Dossier de présentation sur :
http://the2a.free.fr/TheatreAtelier/Compagnie.htm
· Autre spectacle de la saison 2010-2011 :
AU BOUT DU COMPTOIR LA MER (Théâtre au bar), de Serge Valletti
Samedi 12 Février 2011 à 18h : TORNAC Foyer.
Samedi 2 Avril 2011 à 18h00 : SAINT CHRISTOL LES ALES Maison pour Tous.
· Autre spectacle de la saison 2010-2011 :
AU BOUT DU COMPTOIR LA MER (Théâtre au bar), de Serge Valletti
Samedi 12 Février 2011 à 18h : TORNAC Foyer.
Samedi 2 Avril 2011 à 18h00 : SAINT CHRISTOL LES ALES Maison pour Tous.
dimanche 28 novembre 2010
«L’Iran est face à la première cyberguerre de l’histoire»
Selon un expert allemand, l’impact du virus Stuxnet sur la filière nucléaire iranienne serait comparable à celui d’une attaque aérienne. Ce que semble confirmer l’Agence internationale de l’énergie atomique
«Pour nous, il change tout.» Aile nord du Capitole, Washington, il y a huit jours. Face au Sénat, Sean McGurk n’y est pas allé par quatre chemins. Expert en cybersécurité, ce haut responsable de la Sécurité intérieure décrivait à la Chambre haute du Congrès un véritable changement d’ère. Rien de moins. «Les implications de Stuxnet pour le monde réel dépassent tout ce que nous avions vu comme menace par le passé.» Stuxnet? Un ver informatique dernier cri qui serait le premier à provoquer des destructions physiques. Le logiciel malveillant affecterait des infrastructures ultrasensibles. Celles de l’industrie nucléaire iranienne notamment.
Vingt-huit ans de Navy dans les hautes sphères du nucléaire américain: Sean McGurk, qui a commandé des sous-marins d’attaque, en a vu d’autres. Il a pourtant relayé les craintes d’une nouvelle menace qui, en visant «une large gamme de systèmes de contrôle dans des secteurs essentiels d’infrastructures, […] pourrait potentiellement entraîner des dégâts physiques, des morts, et des effets en cascade». Dit autrement: hackers et autres cyberbidouilleurs du dimanche pouvaient jusque-là faire de mauvaises farces en ligne. Aujourd’hui, un fléau virtuel aussi évolué que Stuxnet peut affaiblir un pays en ciblant ses infrastructures.
Stuxnet change en effet la donne. Ce malware (mot-valise anglais pour malicious software – logiciel malveillant) s’en prend à un programme informatique Siemens de contrôle des automates industriels. Un logiciel très utilisé dans le secteur de l’eau, des plates-formes pétrolières et des centrales électriques, entre autres. Développé depuis plus d’un an, Stuxnet a été découvert en juillet 2010, par une entreprise biélorusse de sécurité.
Natanz, province d’Ispahan, été 2010. Attaquées par Stuxnet, les centrifugeuses affectées à la production d’uranium enrichi UF6 en Iran ne tournent plus rond. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) note dans la période qui suit une baisse brutale du nombre de centrifugeuses en activité sur le site industriel. Rebelote ce mois-ci: les activités d’enrichissement menées par Téhéran ont connu un arrêt temporaire d’au moins une journée en novembre, a signalé mardi l’AIEA.
Des constats qui ne découragent en tout cas en rien l’optimisme iranien. Téhéran vient de réaffirmer que l’Iran produira du combustible nucléaire dans moins d’un an. Stuxnet ou pas. Les autorités démentent tout arrêt de l’enrichissement. Le ver «s’est heurté à un mur, et nos ennemis n’ont pas pu parvenir à leur objectif», a déclaré en substance Ali Akbar Salehi, le chef du programme nucléaire iranien.
Ce changement significatif dans le paysage des cyberattaques ciblées, Ralph Langner est loin de l’ignorer. Depuis Hambourg, ce chercheur allemand vient d’aller plus loin encore dans le décryptage de Stuxnet. Contacté entre deux plongées dans le code de chiffrement du programme, l’homme, qui remonte régulièrement à la surface sur son blog pour rendre publique l’avancée de ses travaux, est catégorique:
«On assiste en Iran à la première véritable cyberguerre de l’histoire. Le terme a déjà été employé, mais il s’agit bien cette fois des premières opérations de guerre, au sens propre du terme.
Les attaques sont sur le point de détruire des cibles militaires. Et le logiciel est utilisé comme une arme ciblée sur l’Iran, avec le même pouvoir de destruction qu’une bombe de pénétration anti-bunker ou qu’un missile de croisière. Le but recherché est la destruction physique.»
En dépit de réserves sur l’utilisation du terme «cyberguerre», Axel Dyèvre, directeur Europe de CEIS à Bruxelles, une société de conseil en stratégie et gestion des risques, n’incite pas, lui non plus, à l’euphorie: «Si les hypothèses sont confirmées, on assiste à la militarisation du cyberespace. C’est la première fois qu’un ver se révèle capable de passer d’un réseau standard à un réseau de contrôle d’infrastructures, jusqu’à des retombées physiques. Si on peut perturber des centrifugeuses en Iran, pourquoi ne pourrait-on pas par exemple contrôler à distance les vannes d’un barrage?»
Avec une attaque ciblée sur l’Iran, on trouve pourtant la trace de Stuxnet dans d’autres pays. «Facile à expliquer, au regard du mécanisme de distribution de Stuxnet – des clés USB et des dossiers partagés», selon Ralph Langner, l’expert allemand. «Le monde actuel est encore plus interconnecté que personne ne l’a jamais imaginé, y compris les auteurs de l’attaque.
La société qui a construit la centrale de Bouchehr a des clients dans le monde entier, en Inde, au Pakistan, en Indonésie, etc. Les ingénieurs transportent le ver dans leurs ordinateurs, ce qui infecte tous leurs clients. Et ces clients ont eux-mêmes des sous-traitants en charge de la maintenance de leurs installations, qui sont à leur tour infectés. Etc.»
Au moment où ils ont constaté des vols d’entraînement de Tsahal sur des distances comparables à celle qui relie Tel-Aviv à Natanz, les Etats-Unis ont successivement refusé aux Israéliens l’acquisition par l’Etat hébreu de ravitailleurs en vol de ses bombardiers, ainsi que le survol de l’Irak.
Cheval de Troie contre le nucléaire honni, Stuxnet, le ver qui attaque la Perse, porte-t-il la signature de l’ennemi déclaré de la République islamique? Aucun doute pour Ralph Langner: «Israël est l’Etat le plus concerné par la menace iranienne et son programme nucléaire. Il est de notoriété publique que Téhéran souhaite rayer l’Etat hébreu de la carte. Mais nous avons cependant de bonnes raisons de croire qu’Israël n’a pas créé Stuxnet seul. Tout porte à croire que le ver existe grâce à l’effort concerté de plusieurs Etats.»
Nombre d’experts s’accordent en tout cas à reconnaître des moyens conséquents: «Si les attaques sont dirigées sur des sites sensibles, il faut d’abord l’accès à des informations précises sur les cibles, explique Daniel Ventre, chercheur au CNRS et auteur de Cyberguerre et guerre de l’information. Connaître les failles du système attaqué, par exemple, nécessite d’importants moyens.»
D’après les calculs de Ralph Langner, il faut plus d’une cinquantaine de personnes, réparties en différentes unités, et le travail de plusieurs années pour créer un ver informatique comme Stuxnet. «Bien qu’il soit aujourd’hui connu, Stuxnet reste une menace car la technologie qui le constitue est facilement recopiable.» Et, pour le chercheur, les puissances occidentales ne sont en rien préparées pour faire face à des cyberattaques de cette ampleur.
Envoyé par elton
«Pour nous, il change tout.» Aile nord du Capitole, Washington, il y a huit jours. Face au Sénat, Sean McGurk n’y est pas allé par quatre chemins. Expert en cybersécurité, ce haut responsable de la Sécurité intérieure décrivait à la Chambre haute du Congrès un véritable changement d’ère. Rien de moins. «Les implications de Stuxnet pour le monde réel dépassent tout ce que nous avions vu comme menace par le passé.» Stuxnet? Un ver informatique dernier cri qui serait le premier à provoquer des destructions physiques. Le logiciel malveillant affecterait des infrastructures ultrasensibles. Celles de l’industrie nucléaire iranienne notamment.
Vingt-huit ans de Navy dans les hautes sphères du nucléaire américain: Sean McGurk, qui a commandé des sous-marins d’attaque, en a vu d’autres. Il a pourtant relayé les craintes d’une nouvelle menace qui, en visant «une large gamme de systèmes de contrôle dans des secteurs essentiels d’infrastructures, […] pourrait potentiellement entraîner des dégâts physiques, des morts, et des effets en cascade». Dit autrement: hackers et autres cyberbidouilleurs du dimanche pouvaient jusque-là faire de mauvaises farces en ligne. Aujourd’hui, un fléau virtuel aussi évolué que Stuxnet peut affaiblir un pays en ciblant ses infrastructures.
Stuxnet change en effet la donne. Ce malware (mot-valise anglais pour malicious software – logiciel malveillant) s’en prend à un programme informatique Siemens de contrôle des automates industriels. Un logiciel très utilisé dans le secteur de l’eau, des plates-formes pétrolières et des centrales électriques, entre autres. Développé depuis plus d’un an, Stuxnet a été découvert en juillet 2010, par une entreprise biélorusse de sécurité.
Natanz, province d’Ispahan, été 2010. Attaquées par Stuxnet, les centrifugeuses affectées à la production d’uranium enrichi UF6 en Iran ne tournent plus rond. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) note dans la période qui suit une baisse brutale du nombre de centrifugeuses en activité sur le site industriel. Rebelote ce mois-ci: les activités d’enrichissement menées par Téhéran ont connu un arrêt temporaire d’au moins une journée en novembre, a signalé mardi l’AIEA.
Des constats qui ne découragent en tout cas en rien l’optimisme iranien. Téhéran vient de réaffirmer que l’Iran produira du combustible nucléaire dans moins d’un an. Stuxnet ou pas. Les autorités démentent tout arrêt de l’enrichissement. Le ver «s’est heurté à un mur, et nos ennemis n’ont pas pu parvenir à leur objectif», a déclaré en substance Ali Akbar Salehi, le chef du programme nucléaire iranien.
Ce changement significatif dans le paysage des cyberattaques ciblées, Ralph Langner est loin de l’ignorer. Depuis Hambourg, ce chercheur allemand vient d’aller plus loin encore dans le décryptage de Stuxnet. Contacté entre deux plongées dans le code de chiffrement du programme, l’homme, qui remonte régulièrement à la surface sur son blog pour rendre publique l’avancée de ses travaux, est catégorique:
«On assiste en Iran à la première véritable cyberguerre de l’histoire. Le terme a déjà été employé, mais il s’agit bien cette fois des premières opérations de guerre, au sens propre du terme.
Les attaques sont sur le point de détruire des cibles militaires. Et le logiciel est utilisé comme une arme ciblée sur l’Iran, avec le même pouvoir de destruction qu’une bombe de pénétration anti-bunker ou qu’un missile de croisière. Le but recherché est la destruction physique.»
En dépit de réserves sur l’utilisation du terme «cyberguerre», Axel Dyèvre, directeur Europe de CEIS à Bruxelles, une société de conseil en stratégie et gestion des risques, n’incite pas, lui non plus, à l’euphorie: «Si les hypothèses sont confirmées, on assiste à la militarisation du cyberespace. C’est la première fois qu’un ver se révèle capable de passer d’un réseau standard à un réseau de contrôle d’infrastructures, jusqu’à des retombées physiques. Si on peut perturber des centrifugeuses en Iran, pourquoi ne pourrait-on pas par exemple contrôler à distance les vannes d’un barrage?»
Avec une attaque ciblée sur l’Iran, on trouve pourtant la trace de Stuxnet dans d’autres pays. «Facile à expliquer, au regard du mécanisme de distribution de Stuxnet – des clés USB et des dossiers partagés», selon Ralph Langner, l’expert allemand. «Le monde actuel est encore plus interconnecté que personne ne l’a jamais imaginé, y compris les auteurs de l’attaque.
La société qui a construit la centrale de Bouchehr a des clients dans le monde entier, en Inde, au Pakistan, en Indonésie, etc. Les ingénieurs transportent le ver dans leurs ordinateurs, ce qui infecte tous leurs clients. Et ces clients ont eux-mêmes des sous-traitants en charge de la maintenance de leurs installations, qui sont à leur tour infectés. Etc.»
Au moment où ils ont constaté des vols d’entraînement de Tsahal sur des distances comparables à celle qui relie Tel-Aviv à Natanz, les Etats-Unis ont successivement refusé aux Israéliens l’acquisition par l’Etat hébreu de ravitailleurs en vol de ses bombardiers, ainsi que le survol de l’Irak.
Cheval de Troie contre le nucléaire honni, Stuxnet, le ver qui attaque la Perse, porte-t-il la signature de l’ennemi déclaré de la République islamique? Aucun doute pour Ralph Langner: «Israël est l’Etat le plus concerné par la menace iranienne et son programme nucléaire. Il est de notoriété publique que Téhéran souhaite rayer l’Etat hébreu de la carte. Mais nous avons cependant de bonnes raisons de croire qu’Israël n’a pas créé Stuxnet seul. Tout porte à croire que le ver existe grâce à l’effort concerté de plusieurs Etats.»
Nombre d’experts s’accordent en tout cas à reconnaître des moyens conséquents: «Si les attaques sont dirigées sur des sites sensibles, il faut d’abord l’accès à des informations précises sur les cibles, explique Daniel Ventre, chercheur au CNRS et auteur de Cyberguerre et guerre de l’information. Connaître les failles du système attaqué, par exemple, nécessite d’importants moyens.»
D’après les calculs de Ralph Langner, il faut plus d’une cinquantaine de personnes, réparties en différentes unités, et le travail de plusieurs années pour créer un ver informatique comme Stuxnet. «Bien qu’il soit aujourd’hui connu, Stuxnet reste une menace car la technologie qui le constitue est facilement recopiable.» Et, pour le chercheur, les puissances occidentales ne sont en rien préparées pour faire face à des cyberattaques de cette ampleur.
Envoyé par elton
samedi 27 novembre 2010
vendredi 26 novembre 2010
Qu’en est il exactement de cette réforme territoriale
Qu’en est il exactement de cette réforme territoriale votée (de justesse !! ) par le parlement (167 pour et 163 contre par les sénateurs et 258 pour et 219 contre par les députés) )
le mieux, c'est toujours de revenir aux sources :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/reforme_collectivites_territoriales.asp
En attendant les décrets d’application, le projet adopté fait actuellement l'objet d'une saisine du Conseil Constitutionnel et de grands élus de gauches continuent d’affirmer qu’en cas d’alternance cette loi sera abrogée ….Attendons donc ….2015 pour connaître ce qu’il en sera des compétences ? (qui fera quoi ?)
La réforme des collectivités territoriales ( Courrier des maires 18 novembre 2010)
Le Parlement a définitivement adopté, le 17 novembre 2010, le projet de loi de réforme des collectivités territoriales, après un ultime vote de l'Assemblée nationale. Les députés ont ratifié par 258 voix contre 219 voix le texte de compromis de la Commission mixte paritaire (CMP), après le vote acquis d'extrême justesse du Sénat, le 9 novembre dernier.La réforme crée le conseiller territorial, nouvelle catégorie d'élu siégeant à la fois au conseil général et au conseil régional. Les conseillers territoriaux remplaceront les 4.037 conseillers généraux et 1.880 conseillers régionaux actuels, à l'issue des élections du printemps 2014. Elle renvoie au 1er janvier 2015 la redéfinition des compétences entre les départements et les régions, et l'interdiction des financements croisés. La loi comporte un volet intercommunal important qui fixe au 1er juin 2013 la date d'achèvement et de rationalisation de la carte.
La réforme territoriale : la fin du feuilleton ? (lettre ETD 23 novembre 2010)
22/11/2010
Lancée voilà plus de deux ans, la réforme des collectivités territoriales a été définitivement adoptée par le Parlement le 17 novembre. Les dissensions entre l’Assemblée nationale et le Sénat ont entraîné la réunion de la Commission mixte paritaire qui a proposé un texte de « compromis » (relativement proche du texte voté par l’Assemblée nationale en deuxième lecture) adopté à 167 voix contre 163 par les sénateurs, et à 258 voix contre 219 par les députés.
Les points de blocage ont porté sur le mode d’élection du conseiller territorial, qui sera finalement un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, ainsi que sur la répartition des compétences entre les Départements et les Régions. Ces derniers perdent la capacité d’user de la clause générale de compétence, et en parallèle voient se durcir les règles relatives aux financements croisés. A compter du 1er janvier 2015, aucun projet ne pourra bénéficier d’un cumul de subventions de la part des Régions et Départements. Cette interdiction est néanmoins relative puisque son application sera évitée à partir du moment où ces collectivités auront adopté un schéma d’organisation des compétences et de mutualisation des services qui organisera leurs domaines d’intervention respectifs. Des exceptions sont par ailleurs prévues pour les communes et les EPCI dont la population est respectivement inférieure à 3 500 et 50 000 habitants ainsi que dans les domaines de la culture, du sport et du tourisme. Les soutiens financiers des Régions seront de plus limités aux opérations d’intérêt régional.
Sur le volet de l’intercommunalité, les débats ont été moins denses. La date butoir d’achèvement de la carte intercommunale a finalement été avancée au 1er juin 2013. A partir des schémas départementaux de coopération intercommunale négociés au préalable avec les élus locaux, au sein d’une commission départementale de la coopération intercommunale renouvelée, le préfet aura jusqu’au 31 décembre 2012 pour proposer des projets de rationalisation d’intercommunalités (fusion, modification de périmètre, suppression de syndicat mixte...).
Au final, l’application de la réforme suscite encore des interrogations, relatives à son application si l’on considère le flou qui subsiste encore sur la répartition des compétences, ou quant à sa réelle effectivité dans les délais prévus, compte tenu du processus de négociation locale entre Préfet et élus locaux pour faire évoluer la carte intercommunale.
Le Conseil constitutionnel pourrait être saisi, dans les prochains jours, notamment sur la suppression de la clause générale de compétence des Départements et des Régions et son atteinte au principe constitutionnel de libre administration des collectivités.
Stéphanie Le Bihan
Envoyé par JR
le mieux, c'est toujours de revenir aux sources :
http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/reforme_collectivites_territoriales.asp
En attendant les décrets d’application, le projet adopté fait actuellement l'objet d'une saisine du Conseil Constitutionnel et de grands élus de gauches continuent d’affirmer qu’en cas d’alternance cette loi sera abrogée ….Attendons donc ….2015 pour connaître ce qu’il en sera des compétences ? (qui fera quoi ?)
La réforme des collectivités territoriales ( Courrier des maires 18 novembre 2010)
Le Parlement a définitivement adopté, le 17 novembre 2010, le projet de loi de réforme des collectivités territoriales, après un ultime vote de l'Assemblée nationale. Les députés ont ratifié par 258 voix contre 219 voix le texte de compromis de la Commission mixte paritaire (CMP), après le vote acquis d'extrême justesse du Sénat, le 9 novembre dernier.La réforme crée le conseiller territorial, nouvelle catégorie d'élu siégeant à la fois au conseil général et au conseil régional. Les conseillers territoriaux remplaceront les 4.037 conseillers généraux et 1.880 conseillers régionaux actuels, à l'issue des élections du printemps 2014. Elle renvoie au 1er janvier 2015 la redéfinition des compétences entre les départements et les régions, et l'interdiction des financements croisés. La loi comporte un volet intercommunal important qui fixe au 1er juin 2013 la date d'achèvement et de rationalisation de la carte.
La réforme territoriale : la fin du feuilleton ? (lettre ETD 23 novembre 2010)
22/11/2010
Lancée voilà plus de deux ans, la réforme des collectivités territoriales a été définitivement adoptée par le Parlement le 17 novembre. Les dissensions entre l’Assemblée nationale et le Sénat ont entraîné la réunion de la Commission mixte paritaire qui a proposé un texte de « compromis » (relativement proche du texte voté par l’Assemblée nationale en deuxième lecture) adopté à 167 voix contre 163 par les sénateurs, et à 258 voix contre 219 par les députés.
Les points de blocage ont porté sur le mode d’élection du conseiller territorial, qui sera finalement un scrutin uninominal majoritaire à deux tours, ainsi que sur la répartition des compétences entre les Départements et les Régions. Ces derniers perdent la capacité d’user de la clause générale de compétence, et en parallèle voient se durcir les règles relatives aux financements croisés. A compter du 1er janvier 2015, aucun projet ne pourra bénéficier d’un cumul de subventions de la part des Régions et Départements. Cette interdiction est néanmoins relative puisque son application sera évitée à partir du moment où ces collectivités auront adopté un schéma d’organisation des compétences et de mutualisation des services qui organisera leurs domaines d’intervention respectifs. Des exceptions sont par ailleurs prévues pour les communes et les EPCI dont la population est respectivement inférieure à 3 500 et 50 000 habitants ainsi que dans les domaines de la culture, du sport et du tourisme. Les soutiens financiers des Régions seront de plus limités aux opérations d’intérêt régional.
Sur le volet de l’intercommunalité, les débats ont été moins denses. La date butoir d’achèvement de la carte intercommunale a finalement été avancée au 1er juin 2013. A partir des schémas départementaux de coopération intercommunale négociés au préalable avec les élus locaux, au sein d’une commission départementale de la coopération intercommunale renouvelée, le préfet aura jusqu’au 31 décembre 2012 pour proposer des projets de rationalisation d’intercommunalités (fusion, modification de périmètre, suppression de syndicat mixte...).
Au final, l’application de la réforme suscite encore des interrogations, relatives à son application si l’on considère le flou qui subsiste encore sur la répartition des compétences, ou quant à sa réelle effectivité dans les délais prévus, compte tenu du processus de négociation locale entre Préfet et élus locaux pour faire évoluer la carte intercommunale.
Le Conseil constitutionnel pourrait être saisi, dans les prochains jours, notamment sur la suppression de la clause générale de compétence des Départements et des Régions et son atteinte au principe constitutionnel de libre administration des collectivités.
Stéphanie Le Bihan
Envoyé par JR
Libellés :
2C2A,
politique nation.
La réforme territoriale n’en finit pas de faire couler beaucoup d'encre
Libellés :
2C2A,
politique nation.
Inscription à :
Articles (Atom)