« Avec cette proposition qui maintiendrait plus longtemps sur le marché des pesticides dangereux, la Commission fera reculer l’Europe de plus de trente ans », préviennent les 114 organisations de protection de l’environnement signataires d’une tribune publiée dans le Monde ce lundi 1er décembre.
La proposition de règlement de la Commission européenne dont il est question reprend les propositions d’un rapport du commissaire européen hongrois à la santé, Olivér Várhelyi. Il y est mentionné, parmi les changements « envisagés », une mesure « particulièrement inquiétante », estime le collectif. Puisque « au motif « d’améliorer la compétitivité des agriculteurs » et de « réduire la charge administrative des États », il est proposé de supprimer le réexamen systématique de toutes les substances pesticides ». (…)
"Les problématiques du petit gibier sont fondamentalement différentes de celles du grand gibier, qui nécessitent une régulation de l’expansion des populations. Selon Thierry Paulhac, les chasseurs de petits gibiers sont, à l’inverse, demandeurs vis-à-vis des agriculteurs pour qu’ils réalisent des aménagements afin de préserver des espèces en voie de raréfaction. Il observe que le monde agricole, poussé par un productivisme important et la mécanisation, n’a "peut-être pas été sensibilisé à la problématique de la biodiversité". Le président insiste sur la nécessité de faire évoluer les mentalités, tout en reconnaissant les impératifs de rendement des "entreprises industrielles du monde de l’agriculture".
La solution du partage financé
L’UNCPG propose une approche conciliant performance économique et respect de la biodiversité. Thierry Poyac affirme qu’en consacrant "1,5 % du territoire de ces grandes plaines pour faire des aménagements spécifiques pour petits gibiers, ça suffit à entretenir, à maintenir et à développer des populations de petits gibiers". Cet effort, qui peut prendre la forme de quelques haies ou bordures, représente un coût économique pour l’agriculteur qui doit être compensé. Pour le président de l’Union, les financements ne peuvent pas reposer uniquement sur les cotisations des chasseurs." (…)
2 commentaires:
Un texte au service des industries...!
« Avec cette proposition qui maintiendrait plus longtemps sur le marché des pesticides dangereux, la Commission fera reculer l’Europe de plus de trente ans », préviennent les 114 organisations de protection de l’environnement signataires d’une tribune publiée dans le Monde ce lundi 1er décembre.
La proposition de règlement de la Commission européenne dont il est question reprend les propositions d’un rapport du commissaire européen hongrois à la santé, Olivér Várhelyi. Il y est mentionné, parmi les changements « envisagés », une mesure « particulièrement inquiétante », estime le collectif. Puisque « au motif « d’améliorer la compétitivité des agriculteurs » et de « réduire la charge administrative des États », il est proposé de supprimer le réexamen systématique de toutes les substances pesticides ».
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https://www.humanite.fr/societe/commission-europeenne/un-recul-sans-precedent-sur-les-pesticides-lalerte-de-114-organisations-de-protection-de-lenvironnement
Du Blues aux Bleuets...
"Les problématiques du petit gibier sont fondamentalement différentes de celles du grand gibier, qui nécessitent une régulation de l’expansion des populations. Selon Thierry Paulhac, les chasseurs de petits gibiers sont, à l’inverse, demandeurs vis-à-vis des agriculteurs pour qu’ils réalisent des aménagements afin de préserver des espèces en voie de raréfaction. Il observe que le monde agricole, poussé par un productivisme important et la mécanisation, n’a "peut-être pas été sensibilisé à la problématique de la biodiversité". Le président insiste sur la nécessité de faire évoluer les mentalités, tout en reconnaissant les impératifs de rendement des "entreprises industrielles du monde de l’agriculture".
La solution du partage financé
L’UNCPG propose une approche conciliant performance économique et respect de la biodiversité. Thierry Poyac affirme qu’en consacrant "1,5 % du territoire de ces grandes plaines pour faire des aménagements spécifiques pour petits gibiers, ça suffit à entretenir, à maintenir et à développer des populations de petits gibiers". Cet effort, qui peut prendre la forme de quelques haies ou bordures, représente un coût économique pour l’agriculteur qui doit être compensé. Pour le président de l’Union, les financements ne peuvent pas reposer uniquement sur les cotisations des chasseurs."
(…)
https://www.petitbleu.fr/2025/11/28/il-faut-que-les-mentalites-changent-pour-le-bien-de-la-biodiversite-affirme-le-president-de-luncpg-en-appelant-a-laction-collective-13071382.php
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