Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 6 décembre 2024
Dans son allocution, Emmanuel Macron refuse toute autocritique et charge les oppositions (tout en comptant sur elles)
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6 commentaires:
Macron et la censure : "LE BORDEL, C'EST PAS MA FAUTE !"
Pure Politique
https://youtu.be/E6Nq20slcB0?si=_YI22G88ZV843Gjw
Emmanuel Macron qui refuse une quelconque responsabilité dans le blocage du pays, Gabriel Attal qui drague les socialistes, le PS qui propose un front populaire à Matignon et un front républicain à l’Assemblée, les écologistes qui sont sur la même ligne et la France insoumise qui cible Macron dans l’espoir d’une présidentielle anticipée. C’est le sommaire de ce numéro 97 du Bourbon de Serge.
Journaliste : Serge Faubert
Images : Antoine Guillet, Serge Faubert
Édition : Maxime Hector
Jean-Luc Mélenchon invité du 20h de TF1
JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/Td61Nx5bDiE?si=8qJ8j08mC-RwzM8q
Jean-Luc Mélenchon est intervenu au 20h de TF1 le 5 décembre 2024.
Il rappelle que le NFP doit rester fidèle à ses engagements envers les citoyens. Il conditionne leur soutien au prochain Premier ministre à l'application des réformes promises, comme l'annulation de la retraite à 64 ans et l'augmentation du SMIC.
Jean-Luc Mélenchon critique vivement Emmanuel Macron, déconnecté des réalités du pays et des dynamiques politiques actuelles. Il souligne que les politiques actuelles ont échoué et que les Français souffrent de conditions inacceptables dans un pays qui n'a jamais été aussi riche.
Il pointe Emmanuel Macron comme l'obstacle majeur au changement, rappelant la motion de destitution déposée par les insoumis et bloquée par Marine Le Pen et appelant à sa démission pour permettre un retour aux urnes.
"Il paye le prix de son péché originel"
"La prise de parole d'Emmanuel Macron, qui a reconnu que la dissolution n'avait "pas été comprise", est loin d'être passée inaperçue en Europe. Le site Politico(Nouvelle fenêtre), par exemple, estime qu'Emmanuel Macron a fait passer ce message à Marine Le Pen : "Je ne pars pas". "Le président français a vigoureusement repoussé les appels à sa démission lors d'un discours télévisé", analyse-t-il.
En Espagne, le quotidien El Mundo(Nouvelle fenêtre) relève un "effondrement de la popularité du président français", ajoutant dans un autre article(Nouvelle fenêtre) que le chef de l'Etat paraît "de plus en plus affaibli" tandis que Marine Le Pen "devient plus forte". En Allemagne, l'hebdomadaire Stern(Nouvelle fenêtre) parle d'"un Macron sous pression". De son côté, Der Tagesspiegel(Nouvelle fenêtre) soulignait avant l'allocution du président qu'il payait "le prix de son péché originel", à savoir le choix d'un Premier ministre "issu d'un parti battu aux élections".
Si Emmanuel Macron rejette la faute du "chaos" sur les partis d'opposition, selon la BBC(Nouvelle fenêtre), les médias européens s'accordent à identifier la dissolution anticipée d'Emmanuel Macron comme l'élément déclencheur de la crise politique. "Emmanuel Macron fait désormais figure de saboteur de la Ve République", souligne le Süddeutsche Zeitung(Nouvelle fenêtre). "Les élections ont laissé un Parlement fragmenté, sans majorité, conduisant le pays à l'incertitude, ce qui se reflète dans la crise actuelle", explique de son côté El Mundo.
Outre-Manche, The Independant(Nouvelle fenêtre) évoque un président "affaibli", pris au piège de sa propre stratégie "avec sa décision malheureuse de convoquer des élections anticipées en juin". Le journal britannique pointe du doigt des "troubles politiques en France" qui tirerait l'Union européenne vers le bas, "quelques semaines avant le retour de M. Trump à la Maison-Blanche"."
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https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/affaibli-sous-pression-saboteur-la-presse-europeenne-n-epargne-pas-emmanuel-macron-apres-la-chute-du-gouvernement-de-michel-barnier_6939521.html
"Je ne comprends pas qu'Emmanuel Macron ne comprenne pas que les Français ne comprennent pas", ironise un député macroniste. L'objet de cette incompréhension entre le président de la République et l'opinion se résume en un choix : celui de dissoudre de l'Assemblée nationale. Lors de son allocution, jeudi 5 décembre, le chef de l'Etat s'est non seulement exprimé sur la censure du gouvernement de Michel Barnier, en promettant la nomination d'un nouveau Premier ministre "dans les prochains jours", mais il est aussi revenu plusieurs minutes sur sa décision, le 9 juin, de recourir à l'article 12 de la Constitution pour organiser des élections législatives anticipées.
S'il a défendu une décision "inéluctable" après le résultat des européennes et la percée historique du Rassemblement national (RN), Emmanuel Macron a reconnu que cette "décision [n'avait] pas été comprise". "Beaucoup me l'ont reprochée, et beaucoup continuent de me la reprocher", a-t-il ajouté. "Le chef de l'Etat a tenté d'expliquer cette dissolution mais ça ne convainc pas l'opinion. Aux yeux d'une grande majorité des Français, c'est lui le responsable de cette situation", analyse Mathieu Gallard, directeur d'études chez Ipsos. Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro(Nouvelle fenêtre), datant du 5 décembre, 46% des Français jugent Emmanuel Macron comptable de la situation actuelle, loin devant le RN (11%) et le Nouveau Front populaire (10%). De plus, ajoute Mathieu Gallard, "le mea culpa du président est extrêmement limité puisqu'il dit que l'opinion ne comprend pas ce qu'il a voulu faire. Ce n'est pas le positionnement idéal pour convaincre les Français". "
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https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/la-dissolution-c-est-le-peche-originel-apres-la-censure-du-gouvernement-le-scenario-qu-emmanuel-macron-voulait-eviter-a-fini-par-se-realiser_6939806.html
"OK, JE DÉMISSIONNE !" : LES ARCHIVES QUI CRUCIFIENT MACRON
Le Média
https://youtu.be/qXhyieGAkYA?si=uGxc2LFOGAuAjaC3
Émission expérimentale du Média, incarnée par le journaliste indépendant Nabil Touati, qui revisite l'actualité politique à travers le prisme de la "VAR" : la vérification des incohérences et contradictions des discours politiques. Une nouveauté audacieuse que nous pourrions pérenniser avec votre soutien, dans le cadre de notre campagne de fin d’année.
"La décision concernant la légalité du chantier de l'autoroute reliant Toulouse (Haute-Garonne) à Castres (Tarn)(Nouvelle fenêtre) est repoussée. Saisi par des collectifs d'opposants à ce projet, dont les travaux ont été lancés en 2023, le tribunal administratif de Toulouse(Nouvelle fenêtre) a annoncé, lundi 9 décembre, la réouverture de l'instruction et la tenue "dans les prochains mois" d'une "nouvelle audience en vue de se prononcer sur la légalité de ces autorisations environnementales".
Ce report survient alors que "des notes en délibéré ont été produites" par les différentes parties à l'issue des débats du 25 novembre, nécessitant ce report afin que chacun puisse "utilement et exhaustivement débattre de la pertinence des arguments et éléments qui y sont exposés", détaille le tribunal dans un communiqué. Cela revient donc à repousser la décision du tribunal, initialement attendue pour le 9 décembre, soit 15 jours après la dernière audience.
"Le seul objectif de cette décision, c'est de poursuivre les travaux. C'est scandaleux", a fustigé auprès de l'AFP Cécile Argentin, présidente de France Nature Environnement Occitanie Pyrénées, une des organisations opposées à l'A69. "Alors que tout a été clôturé et que le jugement devait être annoncé, normalement ce n'est pas possible de rouvrir une séance de débat", a-t-elle poursuivi, dénonçant une décision "purement illégale"."
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https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/chantier-de-l-autoroute-a69-le-tribunal-administratif-de-toulouse-remet-a-plus-tard-sa-decision-sur-la-legalite-des-travaux-apres-reouverture-de-l-instruction_6945221.html
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