mercredi 18 septembre 2024

DIRECT. Nouveau gouvernement : "Hors de question" de rejoindre ou de "soutenir" un exécutif qui augmenterait les impôts, assure Gérald Darmanin

DIRECT. Nouveau gouvernement : "Hors de question" de rejoindre ou de "soutenir" un exécutif qui augmenterait les impôts, assure Gérald Darmanin
https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-michel-barnier/direct-nouveau-gouvernement-michel-barnier-le-premier-ministre-recoit-gabriel-attal-mercredi-matin-a-matignon_6787681.html#xtor=CS2-765-%5Bautres%5D-

Note réboussière 
Quelle est mauvaise , cette mauvaise fois …
Pourtant très loin de soutenir Barnier 
Si j’ ai bien compris Barnier ne veut qu’ augmenter les plus favorisés, c’est vague .
Hors votre ami Darmanin 
Ne parle que d’ augmentation d’ impôts sans préciser Qui est concerné 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Renaissance et Les Républicains en eaux troubles

"Des déclarations qui interviennent alors que Michel Barnier, alarmé par une situation budgétaire «très grave», réfléchit aussi à augmenter les impôts. Une piste de travail qui bloque du côté du camp présidentiel. La macronie, qui fait de son combat contre la hausse de la fiscalité un dogme politique, même pour les plus fortunés, conditionne sa participation au gouvernement à une promesse de ne pas toucher aux impôts. Gérald Darmanin demande que le nouveau locataire de Matignon clarifie ses positions avant sa déclaration de politique générale. Gabriel Attal fait également monter la pression auprès de son prédécesseur et exige une «délégation restreinte» pour avoir une «visibilité claire» sur l’augmentation de l’imposition et sur les «grands équilibres gouvernementaux». «Ces deux points sont essentiels à la réussite de ce futur gouvernement et donc à notre participation», ajoute-t-il. La réunion qui devait avoir lieu ce mercredi matin a été reportée.

Du côté des Républicains, la situation est embarrassante. Après avoir fait campagne sur une baisse de la fiscalité, la droite se trouve maintenant à réfléchir à mettre à contribution les hauts revenus et les entreprises en bonne santé pour assainir les comptes publics. Certains élus LR, proche de Michel Barnier, envisagent l’hypothèse de rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), rapporte le Parisien. Un casse-tête pour le nouveau Premier ministre, déchiré entre ses soutiens et les finances publiques."


https://www.liberation.fr/economie/la-france-na-plus-les-moyens-le-gouverneur-de-la-banque-de-france-appelle-a-revenir-sur-les-baisses-dimpots-des-plus-favorises-20240918_EMSOXQSVNVE6LOUGCFK3GNHRTQ/

Anonyme a dit…

«Un effort exceptionnel et raisonnable sur les gros contribuables»

"Dans l’entourage de Michel Barnier, on minimise les ambitions réformatrices de l’ancien commissaire européen, histoire de ne pas braquer trop vite les troupes macronistes, indispensables à la survie du futur gouvernement. «La seule chose dite par le Premier ministre est qu’il ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale», fait-on savoir. Et de renvoyer à des «rumeurs», des «on-dit», et des «spéculations». «Le Premier ministre analyse la situation budgétaire et aucune option n’est aujourd’hui arrêtée», assurait encore son cabinet en réponse à ces premières tensions.

Michel Barnier se trouvera un allié en la personne du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, qui a appelé mardi à «lever le tabou sur les hausses d’impôts» avec «un effort exceptionnel et raisonnable sur certaines grandes entreprises et gros contribuables» afin de réduire les déficits, «tant qu’on n’est pas revenu sous 3 %» de déficit public. Un objectif qui est loin d’être atteint si l’on en croit les déclarations du premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, ce mercredi matin. «L’objectif de déficit pour l’année 2024 [de ramener le déficit public à 5,1 % du PIB] ne sera pas atteint», a-t-il fait savoir, ajoutant que les finances publiques étaient fortement dégradées."


https://www.liberation.fr/politique/hausse-des-impots-la-macronie-se-divise-michel-barnier-hisse-le-drapeau-rouge-20240918_RT3BB2VZRJHXZCOWAEEDSJCMAI/

Anonyme a dit…

"OUI-OUI" QUITTE BERCY !

"Après sept ans passés au ministère de l'Économie, Bruno Le Maire vient de tirer sa révérence. Lors de son discours de départ, l'ex-ministre détenant le record de longévité à Bercy a vanté les soi-disant réussites de son septennat, tout en faisant disparaître les problèmes rencontrés par son ministère, à l'instar de « Oui-Oui », le célèbre pantin de bois articulé. Effectivement, son bilan, fantasmé par ce dernier, est loin d'être parfait.

Dans le monde de Bruno, l’économie tourne bien comme il faut. Pour s’en convaincre, les mauvais coucheurs et autres contradicteurs malveillants doivent impérativement écouter ou lire son discours d’adieu, prononcé le 12 septembre, après sept années passées à Bercy. Il s’en dégage une France douce, idéale, presque pastorale."
(…)


https://www.marianne.net/politique/une-reverence-et-un-bilan-catastrophique-bruno-le-maire-le-pantin-de-bercy-qui-a-coule-la-france

Anonyme a dit…

DARMANIN SE POUSSE DU COL...

"Trois petits mots et puis c’est tout ? La levée de boucliers a, de fait, été impressionnante, tant les impôts constituent un marqueur politique majeur. Pour les macronistes, qui veulent continuer à participer au gouvernement malgré leur échec aux élections, relever la fiscalité semble inimaginable. Ce serait renier leur action passée.

Gérald Darmanin s’est montré catégorique : « Il est hors de question que nous rentrions dans un gouvernement ou que nous soutenions un gouvernement qui augmente les impôts », a prévenu le ministre de l’intérieur démissionnaire, mercredi 18 septembre, sur France 2. « Je me battrai (…) pour protéger les Français des hausses d’impôts », a enchaîné Gabriel Attal, désormais chef de file des députés macronistes, dans l’hebdomadaire Le Point.

« Un effort exceptionnel et raisonnable »

« La baisse massive des impôts sur les entreprises et les ménages depuis sept ans a constitué une clé de notre succès économique, elle a en partie permis l’ouverture de nouvelles usines et la création de plus de deux millions d’emplois, appuie, auprès du Monde, le député (Renaissance) des Yvelines Charles Rodwell. Remettre en cause cette politique de l’offre de façon généralisée serait une erreur. » Pas de hausse d’impôts, c’est aussi la « ligne rouge » du parti Les Républicains (LR), répétée, mercredi encore, par sa vice-présidente Valérie Boyer.

Pour autant, un alourdissement, au moins temporaire, de la fiscalité est désormais jugé inéluctable par nombre d’économistes et de responsables politiques, même à droite, tant l’argent manque dans les caisses. Il faut « lever le tabou sur les hausses d’impôts », a ainsi plaidé le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, mardi. Dans un entretien au Parisien, il suggère « un effort exceptionnel et raisonnable sur certaines grandes entreprises et certains gros contribuables ».

Face à la « bérézina dans les comptes publics », il faudra « peut-être accepter quelques efforts supplémentaires inédits et temporaires » en matière fiscale, a aussi affirmé, à l’Agence France-Presse, le rapporteur général du budget au Sénat, Jean-François Husson, qui a pris récemment ses distances avec LR. Quant au Rassemblement national, s’il est hostile à une hausse des prélèvements obligatoires, ses responsables n’excluent pas de voter certaines taxes, pour peu que les classes moyennes et les PME soient préservées."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/19/le-deficit-record-fait-vaciller-le-tabou-des-hausses-d-impots_6323656_823448.html