lundi 1 juillet 2024

Législatives : ce n’est pas le fascisme qui vient, mais l’illibéralisme qui guette – Libération

https://www.liberation.fr/politique/ce-nest-pas-le-fascisme-qui-vient-mais-lilliberalisme-qui-guette-20240630_O4L224WZHFGZPHL7FETR7VMC7M/



3 commentaires:

Anonyme a dit…

Nationalisme versus illibéralisme...

"L’enquête a été menée auprès de 10 000 personnes deux jours avant le vote. Il en ressort d’abord que le Rassemblement national fait un meilleur score auprès des jeunes que des plus âgés. Le parti de Jordan Bardella a récolté 33 % des voix chez les 18-24 ans (48 % pour le NFP, 9 % pour Ensemble), contre 29 % chez les 70 ans et plus (32 % pour Ensemble, 18 % pour le NFP)."

« Pas du tout satisfaits »

"Quid de la profession ? D’après le sondage d’Ipsos, les électeurs du RN sont pour beaucoup issus du milieu ouvrier : 57 % d’entre eux ont voté pour le parti d’extrême droite (21 % pour le NFP, 7 % pour Ensemble). Ils sont aussi très représentés chez les employés (44 %). 31 % des retraités ont voté pour le RN, 31 % viennent des professions intermédiaires, et 21 % sont des cadres.

Sans surprise, ce vote est aussi une manière pour les électeurs de montrer leur colère et leur déception envers le pouvoir en place. Ainsi 53 % des électeurs se disent insatisfaits d’Emmanuel Macron. 61 % se disant par ailleurs « pas du tout satisfaits » de leur niveau de vie ont voté pour le Rassemblement national."


https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/legislatives-le-rassemblement-national-en-tete-qui-sont-ses-electeurs_236258.html

Anonyme a dit…

LÉGISLATIVES : APRÈS LE 1ER TOUR, 5 JOURS POUR ÉVITER LE PIRE
BLAST, Le souffle de l'info



https://youtu.be/xPFNeZRdFSk?si=rDGtWhJ0BqqpTCrC



Dimanche soir, presque 33 millions de Français sont allés voter pour les élections législatives. Une première depuis les élections de 1997. Cet engouement démocratique est surtout un échec cuisant pour Emmanuel Macron, arrivé en troisième position. Sa soi-disant stratégie de lutte contre le Rassemblement national n’a servi que de petit marchepied : au lendemain du premier tour, l’extrême droite est aujourd’hui aux portes du pouvoir en France.

Le Rassemblement national a été choisi par près de 11 millions de personnes et a gagné le cœur des Français. Il n’est plus ce parti infréquentable, il est désormais courtisé par les magnats industriels et accueilli avec déférence sur les plateaux de télévision.

Ces élections législatives hasardeuses représentent un danger pour notre démocratie et notre champ politique. Elles sont la fin d’une parenthèse politique ouverte il y a sept ans par le dynamitage des structures politiques existantes par Emmanuel Macron.

Pour quiconque est attaché à la démocratie, aux libertés et aux droits humains : les résultats du premier tour sont le scénario du pire. Les idées racistes et xénophobes ont fait carton-plein. Cependant, il y a un second tour et rien n’est joué. Ne vous fiez pas aux projections de sièges, la partie ne fait que commencer. Alors, de quoi ces élections sont-elles le nom ? Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Le front républicain va-t-il tenir ? Qu’est-ce qui menace la démocratie exactement ? Réponse dans ce nouveau décryptage politique pour Blast.

Réalisation et montage : Camille Chastrusse
Auteurs : Salomé Saqué et Victor Ulysse Sultra, doctorant en droit public
Mixage : Baptiste Veilhan
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Production : Hicham Tragha
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert

Anonyme a dit…

"Il y a trois conditions, assez dures à remplir, pour éviter que le RN ait la majorité absolue, ou une puissante majorité relative, dimanche prochain et ainsi prémunir la France d’une expérience illibérale et d’extrême droite. Première condition, et c’est mal parti : que Jean-Luc Mélenchon parte, dès maintenant et jusqu’à dimanche soir tard, faire une retraite dans un ashram en laissant son portable à Paris. Deuxième condition : qu’une très large majorité des électeurs de gauche qui n’ont plus de candidats à leur goût dans leur circonscription votent sans rechigner pour les derniers macronistes ou LR pouvant battre le RN. Ils ont déjà montré par le passé qu’ils en étaient capables. Et enfin que les électeurs de droite classique et macronistes, qui se trouvent dans la situation de devoir arbitrer un duel Nouveau Front populaire versus RN, soient mus par un sens du discernement républicain plus aiguisé que celui d’Edouard Philippe et Bruno Lemaire."
(…)


https://www.liberation.fr/politique/edouard-philippe-et-bruno-le-maire-creusent-la-tombe-du-front-republicain-20240701_RWYZITMJN5CDREELU3CY5DZBHE/