Manquerai plus que Anne-Marie Tampigny, l'ex-soixantitarde vienne lui apporter son soutien. Elle qui a une si jolie plume. Peut-être est-il à "voile et à vapeur" ? Ce serait drôle !!!
« Certains d’entre vous se demandent pourquoi on n’est pas en grève. On est des spécialistes de la grève, on les a toutes faites depuis dix ans et on connaît les règles : préavis de cinq jours à Radio France. Vous voudriez pas qu’en plus on se mette hors-la-loi ? », a-t-elle ajouté.
« Comme l’extrême droite a décidé de nous faire taire ce soir, on ne va tout de même pas leur laisser ce plaisir », a poursuivi l’animatrice, réservant plusieurs piques au groupe public. « Je rassure nos dirigeants à Radio France, cette chronique a été relue par un avocat parce que, comme je sens bien que les ressources humaines sont très débordées à virer des collègues, je leur évite des réunions inutiles. »
« A force de passer plus de temps aux ressources humaines et à la police judiciaire qu’à écrire des blagues, on va finir par donner raison aux gens qui disent que l’argent public est mal dépensé », a-t-elle déroulé. « En matière de liberté d’expression, même s’il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match, a-t-elle promis. La solidarité, ça existe encore, et c’est la meilleure défense. »
Plusieurs chroniqueurs ont dit leur soutien à Guillaume Meurice, jusqu’au coup d’éclat de Djamil Le Schlag, qui a répété les propos sur Nétanyahou, sous les applaudissements du public, et annoncé qu’il quittait France Inter. « Perso, je vois pas ce qui est choquant à comparer Nétanyahou à une sorte de nazi sans prépuce », a-t-il déclaré.
« Je reviens sur la direction de France Inter. Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un arabe en France, j’ai toujours été menacé de me faire virer. (…) J’en tire les conclusions en me retirant du service public après l’émission, c’était ma dernière chronique. (…) Dans cette station, je ne me sens plus dans mon “safe space”. »
Explications d’une blague à la direction - La chronique d'Aymeric Lompret France Inter
https://youtu.be/cJOz1GwWjAk?si=UaQo0txym90w8dJo
Aymeric ne sait pas qui choisir entre Adèle Van Reeth et Guillaume Meurice. Il a l'impression que la direction n'a pas compris la blague de ce dernier. Il a donc décidé d'essayer de la leur expliquer, de même qu'à la présidence de Radio France.
"Charline Vanhoenacker n’y est pas allée de main morte non plus au cours de l’émission, étrillant à plusieurs reprises France Inter et Radio France. Elle a justifié le choix de ne pas faire grève et a insisté sur le choix de la solidarité envers leur acolyte Guillaume Meurice.
"À force de passer plus de temps aux RH et à la PJ (police judiciaire) qu’à écrire des blagues, on va finir par donner raison aux gens qui disent que l’argent public est mal dépensé", a-t-elle déroulé. "En matière de liberté d’expression, même s’il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match", a-t-elle promis. "La solidarité, ça existe encore, et c’est la meilleure défense"." (…)
"Mais comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, la ministre de la Culture a justifié cette décision en insistant sur la différence entre la décision rendue par les juges et le signalement de l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel (ex-CSA). « En octobre 2023, l’Arcom avait mis en garde de manière très argumentée (...) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice », a rappelé Rachida Dati.
« Malgré cela (...), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique », ce qui exposait potentiellement Radio France « à une sanction de l’Arcom », a-t-elle poursuivi. Même si Radio France n’avait donc « pas d’autre choix » que de convoquer l’humoriste, cette affaire « peut interroger sur la liberté d’expression », a toutefois concédé la ministre.
Le 3 mai, dans la foulée de l’affaire Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter avaient dénoncé « un virage éditorial » inquiétant de la première radio de France. Elles assuraient notamment avoir appris le remplacement prochain de l’émission sur l’environnement « La terre au carré », qui porte sur les questions environnementales.
Par la suite, les syndicats de Radio France ont appelé à faire la grève ce dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » que représente selon eux la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre « des menaces » qui pèsent sur certaines émissions de France Inter."
5 commentaires:
Manquerai plus que Anne-Marie Tampigny, l'ex-soixantitarde vienne lui apporter son soutien. Elle qui a une si jolie plume. Peut-être est-il à "voile et à vapeur" ? Ce serait drôle !!!
« Cette chronique a été relue par un avocat »
« Certains d’entre vous se demandent pourquoi on n’est pas en grève. On est des spécialistes de la grève, on les a toutes faites depuis dix ans et on connaît les règles : préavis de cinq jours à Radio France. Vous voudriez pas qu’en plus on se mette hors-la-loi ? », a-t-elle ajouté.
« Comme l’extrême droite a décidé de nous faire taire ce soir, on ne va tout de même pas leur laisser ce plaisir », a poursuivi l’animatrice, réservant plusieurs piques au groupe public. « Je rassure nos dirigeants à Radio France, cette chronique a été relue par un avocat parce que, comme je sens bien que les ressources humaines sont très débordées à virer des collègues, je leur évite des réunions inutiles. »
« A force de passer plus de temps aux ressources humaines et à la police judiciaire qu’à écrire des blagues, on va finir par donner raison aux gens qui disent que l’argent public est mal dépensé », a-t-elle déroulé. « En matière de liberté d’expression, même s’il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match, a-t-elle promis. La solidarité, ça existe encore, et c’est la meilleure défense. »
Plusieurs chroniqueurs ont dit leur soutien à Guillaume Meurice, jusqu’au coup d’éclat de Djamil Le Schlag, qui a répété les propos sur Nétanyahou, sous les applaudissements du public, et annoncé qu’il quittait France Inter. « Perso, je vois pas ce qui est choquant à comparer Nétanyahou à une sorte de nazi sans prépuce », a-t-il déclaré.
« Je reviens sur la direction de France Inter. Vous pensez faire peur à qui avec vos menaces de mise à pied ? Perso, je suis un arabe en France, j’ai toujours été menacé de me faire virer. (…) J’en tire les conclusions en me retirant du service public après l’émission, c’était ma dernière chronique. (…) Dans cette station, je ne me sens plus dans mon “safe space”. »
https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2024/05/05/guillaume-meurice-suspendu-par-radio-france-recoit-le-soutien-de-charline-vanh-nacker-lors-de-son-emission-hebdomadaire_6231737_3236.html
LE PRÉPUCE À BIBI SE DÉCALOTTE SUR GAZA !
Explications d’une blague à la direction - La chronique d'Aymeric Lompret
France Inter
https://youtu.be/cJOz1GwWjAk?si=UaQo0txym90w8dJo
Aymeric ne sait pas qui choisir entre Adèle Van Reeth et Guillaume Meurice. Il a l'impression que la direction n'a pas compris la blague de ce dernier. Il a donc décidé d'essayer de la leur expliquer, de même qu'à la présidence de Radio France.
"La solidarité, ça existe encore"
"Charline Vanhoenacker n’y est pas allée de main morte non plus au cours de l’émission, étrillant à plusieurs reprises France Inter et Radio France. Elle a justifié le choix de ne pas faire grève et a insisté sur le choix de la solidarité envers leur acolyte Guillaume Meurice.
"À force de passer plus de temps aux RH et à la PJ (police judiciaire) qu’à écrire des blagues, on va finir par donner raison aux gens qui disent que l’argent public est mal dépensé", a-t-elle déroulé. "En matière de liberté d’expression, même s’il faut monter sur le terrain sur une seule jambe et les yeux bandés, on va le jouer ce match", a-t-elle promis. "La solidarité, ça existe encore, et c’est la meilleure défense"."
(…)
https://www.midilibre.fr/2024/05/06/nazi-sans-prepuce-demission-en-direct-micro-trottoir-et-hommage-les-moments-forts-de-lemission-sans-guillaume-meurice-11933481.php
L'ARCOM ET LA CONNE : LE DUO IMPARABLE !
Une potentielle sanction de l’Arcom
"Mais comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, la ministre de la Culture a justifié cette décision en insistant sur la différence entre la décision rendue par les juges et le signalement de l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel (ex-CSA). « En octobre 2023, l’Arcom avait mis en garde de manière très argumentée (...) France Inter suite à la chronique de Guillaume Meurice », a rappelé Rachida Dati.
« Malgré cela (...), Guillaume Meurice a refait sa chronique à l’identique », ce qui exposait potentiellement Radio France « à une sanction de l’Arcom », a-t-elle poursuivi. Même si Radio France n’avait donc « pas d’autre choix » que de convoquer l’humoriste, cette affaire « peut interroger sur la liberté d’expression », a toutefois concédé la ministre.
Le 3 mai, dans la foulée de l’affaire Meurice, les sociétés des journalistes (SDJ) et des producteurs (SDPI) de France Inter avaient dénoncé « un virage éditorial » inquiétant de la première radio de France. Elles assuraient notamment avoir appris le remplacement prochain de l’émission sur l’environnement « La terre au carré », qui porte sur les questions environnementales.
Par la suite, les syndicats de Radio France ont appelé à faire la grève ce dimanche 12 mai pour protester contre « la répression de l’insolence et de l’humour » que représente selon eux la suspension de Guillaume Meurice, ainsi que contre « des menaces » qui pèsent sur certaines émissions de France Inter."
https://www.huffingtonpost.fr/culture/video/guillaume-meurice-evince-a-radio-france-rachida-dati-justifie-le-traitement-reserve-l-humoriste_233665.html
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